<i6 Voyage au Levant,
Chapitre LXXV.
Départ de Sattalia 9 (gr retour a Smyrne*
Répartie T E dix de Juin ^ je pris congé du Consiai
Sanalia, I ^ pour m'en aller à Smyrne , avec une Ca-
ravane qui partoit pour ce voyage. Nouspas-
sâmes d'abord par une Plaine d'environ deux
lieues de long, remplie de plusieurs Bosquets,
8c de-là par une montagne , après laquelle
nous vînmes encore dans une Vallée sembla-
ble a la première. Nous y trouvâmes un beau
Lac , où nous nous arrêtâmes auprès d'une
Fontaine qui sort de terre au travers du sable;
Un peu devant le soir une grande partie de
la Caravane qui étoit demeurée derrieremous
vint rejoindre. A une heure après minuit nous
reprîmes nôtre chemin , &z après avoir mar-
ché environ une heure, nous nous trouvâmes
entre les montagnes 3 où l'on rencontre les
ruines d'un fort grand bâtiment 3 plusîeurs
autres Monuments, & quelques grandes pier-
res où il y avoir des Inscriptions , qui mar^
quoient qu'elles avoient servi à des tom-
beaux, je ne pus les lire., quoy qu'il fît un beau
clair de Lune y parce que les lettres avoient
€tc tellement usées par le terns, qu'elles n'é-
£oien£
Chapitre LXXV.
Départ de Sattalia 9 (gr retour a Smyrne*
Répartie T E dix de Juin ^ je pris congé du Consiai
Sanalia, I ^ pour m'en aller à Smyrne , avec une Ca-
ravane qui partoit pour ce voyage. Nouspas-
sâmes d'abord par une Plaine d'environ deux
lieues de long, remplie de plusieurs Bosquets,
8c de-là par une montagne , après laquelle
nous vînmes encore dans une Vallée sembla-
ble a la première. Nous y trouvâmes un beau
Lac , où nous nous arrêtâmes auprès d'une
Fontaine qui sort de terre au travers du sable;
Un peu devant le soir une grande partie de
la Caravane qui étoit demeurée derrieremous
vint rejoindre. A une heure après minuit nous
reprîmes nôtre chemin , &z après avoir mar-
ché environ une heure, nous nous trouvâmes
entre les montagnes 3 où l'on rencontre les
ruines d'un fort grand bâtiment 3 plusîeurs
autres Monuments, & quelques grandes pier-
res où il y avoir des Inscriptions , qui mar^
quoient qu'elles avoient servi à des tom-
beaux, je ne pus les lire., quoy qu'il fît un beau
clair de Lune y parce que les lettres avoient
€tc tellement usées par le terns, qu'elles n'é-
£oien£