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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 4.1878

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Avril
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Assemblée générale des membres fondateurs du Mardi 30 Avril 1878
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https://doi.org/10.11588/diglit.26387#0027
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MM. Chabouillet, Duplessis, Gon.se, Guiffrey, Hubert-Lavigne,
membres sortants, sont renommés pour une période de six années.
M. Badin est élu en remplacement de M. Colin pour une période
de deux années, et M. Cottenet, en remplacement de M. Chëron
pour une période de deux années.

M. Jules Guiffrey, secrétaire du Comité, donne lecture du rapport
suivant sur les recettes et dépenses de l’exercice 1877 :

Messieurs,

Les détails que vous venez d’entendre sur les travaux de la Société, les
explications dans lesquelles je suis entré par le passé sur notre situation
financière qui ne s’est pas sensiblement modifiée depuis un an, simplifient
singulièrement la tâche qui m’incombe, Toutefois, avant de vous donner
connaissance des recettes et des dépenses de l’exercice 1877, je dois entrer
dans quelques développements préliminaires.

Malgré la perte de plusieurs de nos confrères et d’inévitables démissions,
le nombre des membres de la Société est aujourd’hui le même qu’il y a un
an. Nos vides se sont immédiatement comblés, et nous pouvons espérer que
de nouvelles recrues nous viendront de cette section des Beaux-Arts adjointe
depuis l’année dernière .aux réunions annuelles des Sociétés savantes. Il y a
des démarches à tenter, des circulaires à répandre; nous ne devons pas
attendre tranquillement chez nous, les bras croisés, qu’on veuille bien venir
nous trouver. Il faut stimuler le zèle de nos correspondants futurs, aller au-
devant de leurs bonnes volontés latentes. Peut-être jusqu’ici nous sommes-
nous tenus trop renfermés et ayons-nous trop pensé qu’il suffisait de
travailler consciencieusement et d’attendre les résultats pour arriver au
succès. Votre Comité a cru qu’il y avait quelque chose à faire dans cet
ordre d’idées, maintenant que nos publications sont là pour plaider en notre
faveur, et il a résolu de sortir de sa réserve et de son mutisme, d’aller cher-
cher les irrésolus qui hésitent à nous apporter leur concours.

Dès aujourd’hui cent quarante-neuf cotisations de l’année 1877 sont ren-
trées; il en est encore dû une vingtaine. Dans ce chiffre sont comprises les
souscriptions d’un certain nombre de bibliothèques étrangères. Quelques
membres sont en retard de plusieurs années; mais le chiffre des cotisations
arriérées, antérieures à l’exercice 1877, ne s’élève qu’à cinq. C’est un total
de vingt-cinq cotisations, soit une somme de 5oo fr. dont le recouvrement
doit être considéré comme assuré et sur laquelle nous pouvons absolument
compter.

Aux cent quarante-neuf cotisations de l’exercice 1877 aujourd’hui encais-
sées il faut ajouter le payement de dix-sept cotisations arriérées et la vente
de douze volumes anciens demandés par de nouveaux souscripteurs. Nos
rentrées montent donc, de ce chef, à une somme de 3,5oo fr. environ qui
tend plutôt à augmenter qu’à diminuer, puisque nos publications s’accroissant
régulièrement chaque année de deux volumes, nous constituent un fonds de
réserve chaque jour plus considérable.

Avec la souscription ministérielle de 800 fr. que la bienveillance du Direc.
teur des Beaux-Arts nous a continuée, et la vente de quelques volumes à
des libraires, nos recettes atteignent, en 1877, le chiffre de 4,56o fr. 60 c.
 
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