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Avril
DOI article:Assemblée générale des membres fondateurs du Mardi 30 Avril 1878
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.26387#0030
— 198 —
Impression du vol. des Nouvelles Archives pour 1877 . 1822 So
Impression du Bulletin de 1877.. 448 5o
Affranchissement du Bulletin.. . 19 85
Frais de copie des 5e et 6e vol. des Procès-verbaux . . 165 5o
Impressions diverses, convocations, timbres, etc. ... 48 80
Annonce dans le Journal de la Librairie. 40 10
Remise au libraire sur les cotisations et la vente . . . 334 i5
Reste en caisse. 1884 - 2 5
Total égal. ...... 7602 fr. 65
Les comptes de l'exercice 1877 sont approuvés sans observation.
M. J. Guiffreÿ demande la parole pour insister sur certaines obser-
vations contenues dans les rapports dont on vient de donner lecture
au sujet de la publication des Comptes des Bâtiments. Les deux
volumes préparés par M. le marquis de Laborde, dit-il, et publiés par la
Société sont la reproduction complète, définitive d’un manuscrit
déposé à la Bibliothèque nationale. Ce manuscrit, évidemment rédigé
pour Félibien, appartient donc à la fin du xvue siècle et renferpne
l’analyse et le résumé de plus de trente registres de comptes originaux.
C’est évidemment dans ce dépouillement, si précieux pour nous
qui n’avons pas les comptes originaux, que Félibien a puisé tous les
renseignements exacts qu’il a donnés dans son histoire des châteaux
royaux des bords de la Loire, publiée pour la première fois par la
Société.
Or, le manuscrit de Félibien débute par une table qui prouve d’une
manière indiscutable que le dépouillement des comptes originaux
qui va, dans le volume que nous possédons, de 1528 à 1570, avait été
continué, dans un second volume, jusqu’à la fin du xvie siècle, jusqu’à
l’an 1600. Le volume actuellement conservé à la Bibliothèque con-
tient la table des matières du second volume aujourd’hui perdu et sur
la destinée duquel on ne possède aucun renseignement. Cette table
des matières, publiée en tête du premier volume des Comptes des
Bâtiments, montre suffisamment que le registre égaré ne le cédait en
rien, comme intérêt, à celui que M. de Laborde a si largement mis à
contribution pour la Renaissance des arts à la cour de France.
Il y aurait par conséquent un intérêt capital à retrouver le registre
de Félibien dans lequel étaient analysés les comptes des années 1570
et suivantes jusqu’en 1600. D’abord les registres originaux étant per-
dus, cette copie abrégée nous renseignerait sur la construction d’édi-
fices fort importants tels que la chapelle des Valois, à Saint-Denis, la
grande galerie du Louvre, le Pont-Neuf, etc., etc. Ensuite, M. de
Laborde n’ayant pas connu ce second registre de Félibien, sa publi-
cation aurait tout l’intérêt de la nouveauté.
En conséquence le secrétaire de la Société appelle l’attention de
Impression du vol. des Nouvelles Archives pour 1877 . 1822 So
Impression du Bulletin de 1877.. 448 5o
Affranchissement du Bulletin.. . 19 85
Frais de copie des 5e et 6e vol. des Procès-verbaux . . 165 5o
Impressions diverses, convocations, timbres, etc. ... 48 80
Annonce dans le Journal de la Librairie. 40 10
Remise au libraire sur les cotisations et la vente . . . 334 i5
Reste en caisse. 1884 - 2 5
Total égal. ...... 7602 fr. 65
Les comptes de l'exercice 1877 sont approuvés sans observation.
M. J. Guiffreÿ demande la parole pour insister sur certaines obser-
vations contenues dans les rapports dont on vient de donner lecture
au sujet de la publication des Comptes des Bâtiments. Les deux
volumes préparés par M. le marquis de Laborde, dit-il, et publiés par la
Société sont la reproduction complète, définitive d’un manuscrit
déposé à la Bibliothèque nationale. Ce manuscrit, évidemment rédigé
pour Félibien, appartient donc à la fin du xvue siècle et renferpne
l’analyse et le résumé de plus de trente registres de comptes originaux.
C’est évidemment dans ce dépouillement, si précieux pour nous
qui n’avons pas les comptes originaux, que Félibien a puisé tous les
renseignements exacts qu’il a donnés dans son histoire des châteaux
royaux des bords de la Loire, publiée pour la première fois par la
Société.
Or, le manuscrit de Félibien débute par une table qui prouve d’une
manière indiscutable que le dépouillement des comptes originaux
qui va, dans le volume que nous possédons, de 1528 à 1570, avait été
continué, dans un second volume, jusqu’à la fin du xvie siècle, jusqu’à
l’an 1600. Le volume actuellement conservé à la Bibliothèque con-
tient la table des matières du second volume aujourd’hui perdu et sur
la destinée duquel on ne possède aucun renseignement. Cette table
des matières, publiée en tête du premier volume des Comptes des
Bâtiments, montre suffisamment que le registre égaré ne le cédait en
rien, comme intérêt, à celui que M. de Laborde a si largement mis à
contribution pour la Renaissance des arts à la cour de France.
Il y aurait par conséquent un intérêt capital à retrouver le registre
de Félibien dans lequel étaient analysés les comptes des années 1570
et suivantes jusqu’en 1600. D’abord les registres originaux étant per-
dus, cette copie abrégée nous renseignerait sur la construction d’édi-
fices fort importants tels que la chapelle des Valois, à Saint-Denis, la
grande galerie du Louvre, le Pont-Neuf, etc., etc. Ensuite, M. de
Laborde n’ayant pas connu ce second registre de Félibien, sa publi-
cation aurait tout l’intérêt de la nouveauté.
En conséquence le secrétaire de la Société appelle l’attention de