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Mandach, Conrad von: Léon Belly (1827 - 1877)
DOI Artikel:Stein, Henri: La main d'Étienne Pasquier et le peintre Jean de Hoey
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18479#0017
Juifs qui habitaient alors la Hollande. Chez les peintres ita-
liens, au contraire, tous les détails sont accentués, précisés
avec une sorte d'insolence comme s'ils savaient d'avance que
cette mise en scène somptueuse, dont l'invraisemblance nous
choque, nous désarmera cependant par l'éblouissement qu'elle
nous causera. Toutefois, elle nous détourne du véritable inté-
rêt et nous distrait de ce que nous devons croire au lieu de
nous y ramener. Le Tintoret cependant nous paraît exempt
de ce tort, du moins dans une certaine mesure; âme trop sen-
sible, il n'a pu oublier le sentiment vrai qui est le fond de
tout sujet religieux; mais en même temps épris de ce qui
charme les yeux, il n'a pas méprisé une forme séduisante et
une mise en scène harmonieuse et imposante. Rembrandt est
resté dans une simplicité où l'âme ressort avant tout.....
De nos jours, où l'histoire de l'art répandue par l'en-
seignement et par le livre est entrée dans le domaine
public, une appréciation aussi juste des qualités de Rem-
brandt mises en regard de la peinture vénitienne n'aurait
rien de surprenant sous la plume d'un homme cultivé.
Lorsque Léon Belly écrivait, il fallait avoir vu beau-
coup d'œuvres et médité profondément pour arriver à for-
muler du premier coup une opinion aussi vraie. L'accent
de maturité que ce jeune homme mettait dans l'exposé de
ses idées émanait d'une intelligence précoce, d'une âme
bien trempée.
Certes, si Rembrandt pouvait revenir en ce monde, à
quel point ne serait-il pas sensible à l'hommage de cet
artiste admirant la fidélité de ses interprétations évangé-
liques dans le pays même où s'est écoulée la vie du
Christ!
La main d'Étienne Pasquier
et le peintre jean de hoey.
(Communication de M. Henri Stein.j
Il a paru à Paris, en i583, un petit volume in-40 inti-
tulé : La Pvce | ov 1 Ievs Poéti|qves François | & Latins|
liens, au contraire, tous les détails sont accentués, précisés
avec une sorte d'insolence comme s'ils savaient d'avance que
cette mise en scène somptueuse, dont l'invraisemblance nous
choque, nous désarmera cependant par l'éblouissement qu'elle
nous causera. Toutefois, elle nous détourne du véritable inté-
rêt et nous distrait de ce que nous devons croire au lieu de
nous y ramener. Le Tintoret cependant nous paraît exempt
de ce tort, du moins dans une certaine mesure; âme trop sen-
sible, il n'a pu oublier le sentiment vrai qui est le fond de
tout sujet religieux; mais en même temps épris de ce qui
charme les yeux, il n'a pas méprisé une forme séduisante et
une mise en scène harmonieuse et imposante. Rembrandt est
resté dans une simplicité où l'âme ressort avant tout.....
De nos jours, où l'histoire de l'art répandue par l'en-
seignement et par le livre est entrée dans le domaine
public, une appréciation aussi juste des qualités de Rem-
brandt mises en regard de la peinture vénitienne n'aurait
rien de surprenant sous la plume d'un homme cultivé.
Lorsque Léon Belly écrivait, il fallait avoir vu beau-
coup d'œuvres et médité profondément pour arriver à for-
muler du premier coup une opinion aussi vraie. L'accent
de maturité que ce jeune homme mettait dans l'exposé de
ses idées émanait d'une intelligence précoce, d'une âme
bien trempée.
Certes, si Rembrandt pouvait revenir en ce monde, à
quel point ne serait-il pas sensible à l'hommage de cet
artiste admirant la fidélité de ses interprétations évangé-
liques dans le pays même où s'est écoulée la vie du
Christ!
La main d'Étienne Pasquier
et le peintre jean de hoey.
(Communication de M. Henri Stein.j
Il a paru à Paris, en i583, un petit volume in-40 inti-
tulé : La Pvce | ov 1 Ievs Poéti|qves François | & Latins|