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Rey, Robert: La date de mort du peintre François Octavien
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18479#0214
— ig8 —
En 172g, il loge che\ M. l'abbé de Saumai^e, à l'en-
trée de la rue Saint-Nicaise. Il n'est pas longtemps
l'hôte de l'abbé, car, dès l'année suivante, en iy3o, il
habite au milieu du Pont-Neuf, au Chagrin de Tur-
quie. En 1731, il va demeurer rue du Petit-Pont, au
Nom de Jésus. Trois ans après, en 1734, il quitte
Paris pour s'installera Versailles, rue « du Cheny » '.
En 1735, le registre d'adresses mentionne encore, et
pour la dernière fois, le nom d'Octavien à ce domicile.
Un érudit nantais, M. Francis Merlant2, induit en
erreur par une curieuse coïncidence de nom et de
métier, avait cru trouver l'acte de décès de François
Octavien dans les archives municipales de Nantes, à
l'année 1732. Or, à cette époque, — comme on vient
de le voir, — Octavien habitait Paris; il avait encore
huit années à vivre. Octavien mourut à Versailles en
1740 seulement, comme il résulte du document sui-
vant que nous avons retrouvé dans les registres de
l'état civil de la ville de Versailles (archives conser-
vées à l'Hôtel-de-Ville) :
Année IJ40. — Paroisse Saint-Louis.
L'an mil sept cent quarante, le cinquième jour de
novembre, François Octavien, académiste de l'Académie
royale, âgé de cinquante huit ans, décédé le jour précé-
dans, époux de Janne Giraux, a esté inhumé dans le
cimetière de cette paroisse par nous soussigné prêtre de
la mission, faisant les fonctions curiales, en présance de
î. La rue du Chenil, à Versailles, aujourd'hui rue de Jou-
vencel, longeait les bâtiments du Chenil du roi, emplacement
actuel de la Préfecture et de son jardin (voir Leroi, Histoire
de Versailles, 1868, t. I, p. 367). L'acte de décès transcrit sur
les registres de la paroisse Saint-Louis fait croire que le
peintre avait encore changé de demeure à Versailles, la rue du
Chenil étant sur le territoire de la paroisse Notre-Dame.
2. Dans le Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français,
1910, p. 60.
En 172g, il loge che\ M. l'abbé de Saumai^e, à l'en-
trée de la rue Saint-Nicaise. Il n'est pas longtemps
l'hôte de l'abbé, car, dès l'année suivante, en iy3o, il
habite au milieu du Pont-Neuf, au Chagrin de Tur-
quie. En 1731, il va demeurer rue du Petit-Pont, au
Nom de Jésus. Trois ans après, en 1734, il quitte
Paris pour s'installera Versailles, rue « du Cheny » '.
En 1735, le registre d'adresses mentionne encore, et
pour la dernière fois, le nom d'Octavien à ce domicile.
Un érudit nantais, M. Francis Merlant2, induit en
erreur par une curieuse coïncidence de nom et de
métier, avait cru trouver l'acte de décès de François
Octavien dans les archives municipales de Nantes, à
l'année 1732. Or, à cette époque, — comme on vient
de le voir, — Octavien habitait Paris; il avait encore
huit années à vivre. Octavien mourut à Versailles en
1740 seulement, comme il résulte du document sui-
vant que nous avons retrouvé dans les registres de
l'état civil de la ville de Versailles (archives conser-
vées à l'Hôtel-de-Ville) :
Année IJ40. — Paroisse Saint-Louis.
L'an mil sept cent quarante, le cinquième jour de
novembre, François Octavien, académiste de l'Académie
royale, âgé de cinquante huit ans, décédé le jour précé-
dans, époux de Janne Giraux, a esté inhumé dans le
cimetière de cette paroisse par nous soussigné prêtre de
la mission, faisant les fonctions curiales, en présance de
î. La rue du Chenil, à Versailles, aujourd'hui rue de Jou-
vencel, longeait les bâtiments du Chenil du roi, emplacement
actuel de la Préfecture et de son jardin (voir Leroi, Histoire
de Versailles, 1868, t. I, p. 367). L'acte de décès transcrit sur
les registres de la paroisse Saint-Louis fait croire que le
peintre avait encore changé de demeure à Versailles, la rue du
Chenil étant sur le territoire de la paroisse Notre-Dame.
2. Dans le Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français,
1910, p. 60.