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LARTPOUR -TOUS

Encyclopédie df l art industriel et décora tie

«ara iss a ni to'us les mots

EMILE REIBER

ZOtrecIeur-Eondateui'*

.Lit» rairic cLes Imprimeries réunies

Ancienne .Maison -Morel MiliTlIMil'IlllOIflilllïll1

PARIS n, MüBff™

^.RBon-Aparte, IJ

’d Joaru&:

-W ■‘"^^TiX

Avril 1888

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BULLETIN D’AV

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Actes officiels

y Par décret du Président de la République, en date
dû 3 avril, M. Édouard Lockroy, député, a été nommé
ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts.

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«/

Beaux-Arts

l’Étude méthodiqu

d’anrès l’Architei

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tel

^ e du Dessin

d’après l’Architecture

Journal de la Société centrale des Ar

Architectes

ieÉautre rèsu!i'-unS unlverselles n’ont guère eu pour nous
>-é /iiiel point P * que do montrer à nos concurrents jusqu’à
cil je nos artiste?^'’!01''1® de nos Pmduils est due au goût
Aussi I eL c,e nos artisans.

Jo: s’assimila cètS^r’0"1"’18 rien négligé pour tcnler de
Dans le n- i c'ua'|le essentiellement française.

jlplié ies mùs ' emal-t|Ue cspoil' de l’acquérir, ils ont mul-

Sey ^ut, (juitte'l?68’ C'éé (les écoles de dessin un peu par-

7» „oS méthodes ?0Uf empi-untei’ des professeurs, à copier

70 Seule peut N , ***,démarquer à l’envi.
t 1' j pu et su >e a Hongne, riche en artistes de mérite,

3 jes ressourc°US 1)lepai'er des concurrents; cela grâce à

vl,ilenl ci’.M UK P’opres, à des procédés ingénieux qui rné-

• I l il • exam*nès avec soin.

11 rablesPdnn'eih°ngrois (lui Uent une place des plus hono-
a accepté L v m°uvement artistique français, M. Yidéky,
lall, a in ... e 1 “'lger ,es écoles d’art industriel de Budapest;
u< '.entes ,i Ue son enseignement sur des bases très diffé-
ufZ J* * Copiées ailleurs.

ef i,ul deveiMl,.Sael[Uaaémenl sur plusieurs points, dans le
]< il distique dès îvnr ’ d* développer ensuite le sentiment

i-lVn exposer I

««, voue --aomxv,-- la

leux resuiuus, que nous croyons utile d’en expos
théorie générale auxleclc— v a..*uu

* XI \l|flM;v ï, vnnln nit.

uujuua xiv..^

| M. Vidékv • ectcurs de VArchitecture.

• iil,aireK a., ,i„ 3 'ou u cF’e les principes les plus élèmen

t j îles facultèsbS ”rlk|rVISSenl. aU développement progressif
formes n.. • • s^l(lucs fondamentales : mémoire des

°*j (Qes résilie?1'011 C0UP c^oei*’ sentiment esthéticiue.

' 1 prompte ,! ' S SOtd °t)tenus d’une manière méthodique,
a du simule SUle pai des exercices procédant savamment
il’lj u, f0js j ''U composé, et tels (pie chacun d’eux sert tout à
e qui surumé pour ce qui précède, de préparation pour

s il foninie |ono i

J q. Vidèk * CS ma^ies c*e nouvelle école rationnelle,

I niques p'm lfmP^ace la copie routinière des modèles clas-
1 ilémpniül etude, au début même de l’enseignement, des

du dessin.

m^nvations les plus heureuses

s’imposerait de ne passer à une nouvelle figure qu’après
s’étre familiarisé avec la précédente, pourrait à la rigueur

; dispenser de professeur.

On conçoit aisément qu’enseignée par des maîtres sé-
rieux à des élèves attentifs, une méthode si essentielle-
ment expérimentale ait donné d’excellents résultats.

Il faut insister sur ce point d’une grande portée pra-
tique : la méthode Vidéky n’exige pas des maîtres ar-
tistes, mais seulement des professeurs consciencieux, avan-
tage immense à une époque où l’enseignement du dessin
pénétrant dans toutes nos écoles s’impose à tous nos insti-
tuteurs, dont bien peu sont en état de donner des leçons

de ce genre.

Ici, le maître surveille l’enfant bien plus qu’il ne le di-
rige ; il suffit qu’il ne lui permette pas de passer à une
nouvelle figure tant qu’il ne sait pas exécuter parfaitement

et sûrement la figure précédente.

C’est ainsi que l’élève, accoutumé à ne compler qu’avec

ses facultés, apprend à voir les choses et à copier sans
tâtonnements ce qu’il voit.

Ceux qui ont reçu cet enseignement en ont gardé une
sûreté de main, une facilité, une audace d’invention artis-
tique des plus fructueuses.

C’est là le résultat le plus sérieux du grand effort qu’a
fait l’étranger pour s’assimiler nos facultés esthétiques :
il ne pouvait être obtenu que par un peuple naturellement
préparé pour étudier et comprendre l’art dans toutes ses

manifestations.

On peut donc l’affirmer : M. Vidéky a doté son pays
d’un puissant élément de développement industriel.

En France, où cet artiste compte de nombreux amis, les
expériences de son système se multiplient assez pour faire
supposer qu’avant peu la plupart de nos écoles, — celles
professionnelles surtout — auront adopté une méthode si
parfaitement en rapport avec les qualités natives de nos

ouvriers.

Déjà, cette méthode est assez répandue pour que les
cdileurs aient été obligés de la publier en plusieurs lan-
gues. L’édition française est en vente à la librairie des Im-
primeries Réunies, ancienne maison Morel, 13, rue Bona-
parte, à Paris Le cours se compose actuellement de trois
parties : 1° la géométrie du dessin, k livraisons, 12 francs;
les éléments du dessin à main levée, 2 livraisons, 6 francs;
le dessin à main levée, 8 livraisons, 27 francs. Le cours
complet forme 14 livraisons au prix de 45 francs.

FRANCE

La Manufacture des Gobelins vient d’entrer en pos-
session de deux tapisseries léguées à son musée par
M. Mis de Butenval: la Marchande de poissons et la
Marchande de légumes, ancienne fabrique de Bruxel-
les, signées Franz Van der Borchl.

M. Colin de Plancy a fait don au même établisse-

1 dp deux tapisseries chinoises représentant des
’': —° et des moutons ; le do-

1 '"’oc.

qui surenchérit sur l’offre faite et finit par rester pro-
priétaire de l’œuvre du maître au prix de 115,000 francs.

S’il faut en croire les on-dit, ce tableau, ainsi que
plusieurs autres œuvres importantes, seraient pro-
chainement offerts à l’État pour le musée du Louvre.

-O-

Deux toiles d’Auguste Lançon, le peintre animalier,
mort il y a deux ans, viennent d’être offertes par ses
héritiers : — 1° à la Ville de Paris, la Tranchée devant
le Bourget, janvier i8ji, qui obtint un grand succès
au Salon de 1882; — 2° à l’État, pour le Musée du
Luxembourg, la Lionne en arrêt, du Salon de 1881.

Ces deux toiles importantes figuraient parmi les
tableaux d’Auguste Lançon, dont la vente vient d’avoir

lieu à l’hôtel Drouot.

-O-

Le Musée de Lyon vient d’hériter de la somme de
600,000 francs. Ce capital sera placé à intérêts qui
ne seront utilisés en achats que tous les deux ans.

Ce sera donc une somme de 51,000 francs environ
qui s’ajoutera tous les deux ans au budget ordinaire
du Musée, qui est déjà doté de 10,000 francs par an.

Tous les deux ans le Musée de Lyon aura ainsi
94,000 francs à sa disposition, sans préjudice de ce
qu’il aura dépensé dans l’année intermédiaire.

C’est un beau denier, si on songe que le Musée du
Louvre n’est doté que de 160,000 francs, et que les
Musées de Londres peuvent dépenser 700,000 francs
de plus que tous les Musées de Paris réunis, dont le

budget n’est que de 267,000 francs !

-O-

Monument d’Alphonse de Neuville. — Le comité
d’initiative, pour l’exécution d’une statue au peintre

A. de Neuville, a formé ainsi son bureau :

MM. Meissonier, A. Dumas et le général Saussier
ont été nommés présidents d’honneur; vice-présidents:
MM. Barrias, Bouguereau et Bailly; président effectif :
M. Détaillé; commissaire-syndic : M. Thivet-Rapide;
secrétaire: M. Le Blant; trésorier : M. Audbourg.

M. Bompard, conseiller municipal, a promis
d’appuyer la pétition qui demande que le nom d’Al-
nhonse de Neuville soit donné à l’une des rues du

dont la Diana,

i» consumais au aessm. ^ heureuses

u‘.\ Mais, et c’est là une des innovations ' guides em-
e je son système, il rejette abolumen' les m
Jû\ Aoyës partout, même en France. en usage au-

D’après M. Vidéky, les cahiers specwi hicr les facultés

grave inconvénient dau \ indicateurs
u_p\ les poilu-- ,

les, o.g-

M. Colin de Plancy a inn —
ment de deux tapisseries chinoises repr^—
coqs, des lièvres, des béliers et des moutons ; le do-
nateur avait lui-même rapporté de Chine ces intéres-
sants ouvrages.

-O-

jourd’hui ont le gi-a
1 -réatrices de l’èlèvi

e inconvénient d’atropm^ ,.'ndicaleurs
o-cs ue i eieve : les lignes el les Pou * )e ju-

JCS tracés rendent le travail mécanique, para ;■

- '■'lent, suppriment toute initiative. l’enfant, de-

’inlelligence naturellement si inventive ce syStème
cicnl rapidement paresseuse, inerte, avec

Ôp-nement nni Cnil pomme UUC fâ

inerte, avec un système
une faute de chaque ma-

.èlj f'™1 raP>dement paresseuse

ist' rtilesla'u nenienl qU‘ fait c°mme

uni ^ Partum1 ’|,C1 sonnel,e.

Ilhode Vid >h Un pr’nc'Pe diamétralement opposé, la mê-
lai1 |e seul si' amane> par une progression insensible, avec
I piipu u, U'on'r du travail antérieur, à constituer de nou-

j ; | S’ cn ehet, s’engendrent les unes des autres, dc-

d1*] ' ' , Pomt- et la ligne droite jusqu’aux formes arlisti-

aai Macs les plus complexes.

rice sem)|d'°n esl tellement rationnelle que chaque exer
Ïps \ J ° qde 'a eonséquence nécessaire du précédent;

H * es sont à ce point déductifs que tout élève qui

Dessins inédits de Delacroix. — Une correspondance
du Journal des Arts nous apprend que M. Alfred
Robaut, un des auteurs de V CE livre complète d’Eu-
gène Delacroix, vient de découvrir un cahier de
dessins du maître, de trente feuillets in-folio, cou-
verts à peu près régulièrement de dessins exécutés
largement au crayon noir et à la sanguine, et que l’on
reconnaît à première vue pour être entièrement de la

main d’Eugène Delacroix.

-O-

La « Nativité » de Rembrandt. — Une de nos galeries
parisiennes vient de s’enrichir d’une nouvelle toile de
Rembrandt, la Nativité, qui avait été mise en vente
par une grande famille viennoise. Un amateur alle-
mand avait offert 100,000 francs de ce tableau et le
marché allait être conclu quand survint une Parisienne

d’appuyer la peiuum
phonse de Neuville soit donné

quartier Monceau.

—O—

La statue de Victor de Laprade,

société historique et archéologique du Forez, a pris
l’initiative, doit être inaugurée à Montbrison dans le

courant de juin prochain.

L’Académie a décidé qu'elle sera représentée à cette

cérémonie, et a chargé spécialement M. François

Coppée, successeur de M. de Laprade, de prendre la

parole au nom de la Compagnie.

-O-

L’Hercule de Pierre Puget. — M. Caston Lebreton,
correspondant libre, directeur du Musée de Rouen,
a communiqué à l’Académie des Beaux-Arts (séance
du 25 février) un mémoire sur une œuvre de Pierre
Puget représentant Hercule combattant l’hydre de
Lerne. Les fragments retrouvés de ce beau groupe
ont permis à M. André d’en opérer la restitution, que
l’on peut voir aujourd’hui au musée de Rouen.

-O-

Au jardin du Luxembourg, on vient d’installer le
Phidias gigantesque d’Aimé Millet, et le groupe en
bronze de M. Boucher: Au but, qui valut à cet artiste

une première médaille au Salon de 1886.

_o_
 
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