Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
y i'f*- ni

L'ART-POUR • TOUS

FNCYCLOPEDJE DF L'ART INDUSTRIEL ET DECORATIF

paraissant tous les mois

EMiLEREIBER

Directeur-Fondateur

Lijb rairie des Imprimeries réunies

cFtb*annuel: 24,jpr


27e Année

ArvcienaeAlalson /Aorel

PARIS

’ïJ.R Boaipai-te-, lp

:AnnéeJoarue: 3Ojh Æc

Octobre 1888

lletin

D’OCTOBRE d888

CONCOURS

essin du Dipiôme de l’Exposition.

l3ar -

du Condté Gn c'ate du -- septembre 1888, le ministre

a *'églé <eiCe et de l’Industrie, commissaire général,

nous a CornWe suit les conditions du concours dont
i, «V0ns i ..,

u aofn ueja parlé dans notre Bulletin du mois
de '’Exnf0-1'-1 *e dessin du diplôme des récompenses
U ' Sltion universelle de 1889 :

arbstes ^,C°Urs ù deux degrés, accessible à tous les
des réConan^a*s> est ouvert pour le dessin du diplôme
Lç ^ penses de l’Exposition de 1889.

^.ar l’arrêr Urs sera jugé par la Commission instituée
t*°11 de jUl? rn*n*stériel du 11 août 1888, faisant fonc-

, Us aru y’

*‘clUe dangS,es Pourront recourir à la forme allégo-
emp|oi ç|e a composition du dessin, qui comportera
Le ^ ^ 6 a figure et de l’ornement.

nieUsi0tlsSa^ exécuté du diplôme aura, comme di-
du* poUrr’a 1X5 sur 0m44; il devra encadrer une réserve
fiu* Pi'ésen|n° Pas affecter une forme régulière, mais
111Scrite da 6la une surface libre susceptible d’être
Le ^ n'S Un rectangle de 0m15 sur 0m30.

CScluissB 1(31 degré du concours consistera dans une

devra être dé-
le 15 novembre

‘“'tuisse ucgre du concours consi

Posée à pii Srandeui' d’exécution t[ui

'888 a . de Ville de Paris avant
’ a midi.

*°Ppe cad^l'.0’ devra être accompagné d’une enve-

lanL à pJ,eée contenant le nom de l’auteur et por-
.* • • • •

Ulle e es(luisse

aura lien J.°sifi°u publique des esquisses envoyées
Le ju C ndant trois jours à l’Hôtel de Ville.

■jai y désigne,!1' Seia lendu immédiatement après. Le
ni's au c a cinq esquisses, dont les auteurs seront
Le n °nc°urs du deuxième degré.

leur, un signe ou une devise qui seront

1

jur

cxécnii0n du deuxième degré consistera dans
vue

doupB la reproduction par la gravure en

Iu'm’ 6,1 vueéf;nilive des esquisses adoptées par le

e~doUce ^a renroduclinn nar la crraviiro pn

OcT*««s


devront être déposés dans les bureaux
-ai!oU].;Jn générale de l’exploitation, 10, avenue
u°nnaye .

xes de

J°UrS; „fSsins
aPrès

j avant le 1er février 1889, à midi.

Un

et je1!5. envoyés seront exposés pendant cinq
Jugement sera rendu immédiatement

étl°C'assé p^Ue d° 10,000 francs est accordé à l’ar-
S<>11 eeuv,, eni'er à la suite de ce dernier concours,

lV , SGl'a exécutée,
cfiacup ldcrnnité

lci,',i!'Usle <1

de 1,000 francs sera accordée à
concurrents du concours du

mndre -, U°T le •
lVv ■ aVec 1 c clessin
Xecutiom e Srav

aura été adopté aura à s’en-
eur qui aura été désigné pour

evl directeur •

<cutiou (ii, ”<néral de l’exploitation est chargé de

Posent arrêté.

BlJLLE'

tins


DE l’art pour tous.

N» 34.

Gocpo^iïion^ +

Expositions des Beaux-Arts en 1889.

Le commissariat spécial des expositions des Beaux-
Arts, institué par décret du 13 juillet dernier, en vue
de 1’ Exposition de 1889, a terminé son travail de
préparation. Dans un rapport adressé à M, le mi-
nistre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts,
M. Antonin Proust propose de diviser les beaux-arts
en six sections :

1° Exposition rétrospective de l’art français, de 1789
à 1878 (palais des Beaux-Arts) ;

2° Exposition décennale de 1878 à 1889 — France et
étranger (palais des Beaux-Arts) ;

3° Exposition des monuments historiques, moula-
ges, dessins, photographies, émaillerie, orfèvrerie,
sculpture sur bois (palais du Trocadéro);

4° Exposition de l’enseignement du dessin (palais
des Arts libéraux) ;

5° Exposition des manufactures nationales, avec
série rétrospective de 1789 à 1889 (coupole centrale
des galeries de l’Industrie) ;

6° Exposition théâtrale — maquettes, costumes,
machines, éclairage, modifications apportées dans
la construction des théâtres (palais des Arts libé-
raux).

En ce qui concerne l’exposition rétrospective et
l’exposition décennale, on nous informe que M. Mac
Lane, ministre des États-Unis à Paris, qui avait pris
à cœur le désir qu’on lui avait exprimé que les œu-
vres des artistes français possédées aux États-Unis
pussent figurer à l’Exposition de 1889 sans avoir à
payer des droits à la réexportation aux États-Unis,
vient d’obtenir du Gouvernement américain une déci-
sion qui fait droit à cette demande.

Ces diverses expositions n’empêcheront pas, du
reste, le Salon annuel d’avoir lieu en 1889, ainsi que
cela s’est déjà produit en 1855, 1867 et 1878.

Comme d’ordinaire, le Salon de 1889 se tiendra au
palais de l’Industrie qui, contrairement à ce qu’on
avait dit, n’est pas englobé dans les annexes de l’Ex-
posilion.

Exposition de l’œuvre de Mm0 Escallier, à Sèvres.

L’administration de la manufacture de Sèvres vient
d’organiser une exposition des peintures, cartons
et dessins qui ont servi à l’exécution des vases de
Mme Escallier, enlevée récemment à l’art.

Cette exposition embrasse la plupart de ses œuvres,
de 1875 à 1888, période pendant laquelle la célèbre
artiste se consacra presque exclusivement à la manu-
facture de Sèvres.

L’administration a voulu ainsi rendre hommage à
une vraie artiste, sans cesse en quête de lignes et
d’ornements décoratifs d’un effet nouveau.

« Malgré l’espace modeste occupé par celte exposi-
tion —dit M. Arsène Alexandre, qui en a rendu compte
dans Paris — elle est instructive à plus d’un litre.
D’abord nous voyons une fois de plus que la femme,
quand elle veut bien n’être pas une mécanique à ré-
miniscence, une simple machine à copier un maître,
bon ou mauvais’, quand elle a la hardiesse de s’aban-
donner librement, franchement à sa nature, à son
inspiration, peut faire d’excellentes choses et lutter
avec l'homme de verve créatrice.

» C’est ainsi que Mmu Escallier a procédé. Sans doute,
on devine ses admirations. Mais il n’est point défendu
à l’artiste de faire une profession de foi. On voit que

les Japonais, pour l’arrangement et la conception des
motifs, les Hollandais pour la couleur, dans certains
morceaux de fleurs, ont été les sujets de l’étude de
Mrac Escallier. Mais elle se rattache à ces écoles sans
les imiter servilement. Elle se laisse aller à son tem-
pérament, tout de netteté et de vigueur, et ses déco-
rations de vases sont, entre tant de platitudes aux-
quelles notre fabrication a donné l’essor, des morceaux
pleins de saveur et d’imprévu.

» Le choix des motifs est pourtant bien simple, et
il nous montre bien qu’en art il ne faut rien dédai-
gner. Des canards qui barbotent parmi des touffes
de nénufars, dans des attitudes très simples qui pa-
raissent Irès hardies, et voilà la décoration d’un plat.
Une branche de néflier qui étale au hasard ses feuilles
et ses fruits, et cela suffit pour couvrir la surface re-
bondie d’un vase. Des nèfles! voilà qui aurait fait
frémir à Sèvres il y a encore bien peu d’années; et je
ne crois pas que, dans les écoles, un fruit aussi vul-
gaire eût obtenu naguère ses lettres de noblesse.
Mais, encore une fois, on doit à notre époque d’avoir
fait pénétrer de force la liberté dans toutes les bran-
ches de l’art, d’où les préjugés des pédagogues avaient
réussi à la déloger.

» Une autre chose non moins importante qu’il faut
retenir de cette visite, c’est la nécessité de convertir
les véritables artistes à la pratique de l’art décoratif.
Je sais bien ([ue c’est encore un autre préjugé non
moins difficile à détruire; mais il faut espérer qu’on
en comprendra un jour l’absurdité. Voici une femme,
une artiste pour de vrai, qui se met à la décoration,
et, du premier coup, ses essais se distinguent au milieu
des travaux des ouvriers. Comparez un peu à Sèvres
les quelques vases de Mlne Escallier avec la moyenne
des autres, et vous trouverez, d’un côté l’originalité
et la grâce, de l’autre la sécheresse et la froideur.
Dans les grands siècles d’effervescence artistique, il
n’en allait pas ainsi. Les plus illustres maîtres ne
rougissaient pas de pétrir de leurs mains une aiguière,
un bouclier, une garde d’épée, un plat, une salière,
que sais-je? de décorer un panneau, d’esquisser des
dessins d’étoffes ou de broderies. C’étaient là des jeux
de leurs mains, qu’ils ne considéraient point comme
indignes.

» Grâce aux efforts tentés en ces dernières années,
il faut espérer qu’on reviendra à cette notion, et que
les ouvriers devenant de plus en plus artistes, les
artistes ne dédaigneront pas de se faire parfois
ouvriers. »

Exposition dos Beaux-Arts à Copenhague.

M. Jacobsen, le grand brasseur danois et l’un
des organisateurs de l’Exposition des Beaux-Arts
j français à Copenhague, vient d’être nommé offi-
cier de la Légion d’honneur.

Beaux-Arts

FRANCE

La réouverture du Cours d'Architecture française,

j professé au Trocadéro par M. de Baudot, est fixée
j au jeudi 8 novembre prochain.

« A ce propos, — dit l’Encyclopédie d’Architecture,
j — nous voudrions repondre à une objection que la
première partie de ce cours a soulevée de la part de
| quelques personnes qui, recherchant l’enseignement
 
Annotationen