DOI Heft:
No 116 (Août 1895)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19283#0031
pellent un usage séculaire, intimement lié aux
fastes artistiques de la papauté et qui nous a valu
une longue série de chefs-d'œuvre de fini et de
goût. »
-O-
Le Trésor de Bosco-Reale au musée
du Louvre. — Le monde savant s'est vive-
ment ému, vers le milieu du mois d'avril de cette
année, par la découverte, à Bosco-Reale, entre
Torre-Annunziata et Pompéi, d'un magnifique
trésor d'argenterie romaine composé d'une qua-
rantaine de pièces. Les objets avaient été réunis
dans une étoffe de laine et cachés, dans une
niche, au moment de l'éruption du Vésuve qui
ensevelit Pompéi en l'an 79.
Au même endroit déjà, depuis plusieurs mois,
d'importantes découvertes, dont les revues
scientifiques ont parlé, s'étaient laites.
Apporté vers la fin de mai à Paris, le trésor
de Bosco-Reale fut offert au directeur des mu-
sées nationaux, M. Ksempfen, qui eût été ravi
d'en faire l'acquisition pour le Louvre, mais qui
dut reculer devant le demi-million que les
vendeurs exigeaient en échange.
Déçus dans leur espoir, les marchands allaient
partir avec leur trésor pour les Etals-Unis, où
le musée de Boston leur faisait des proposi-
tions d'achat, quand M. Edmond de Rothschild,
poussé par un sentiment de patriotisme, s'est
rendu acquéreur de cette précieuse trouvaille
pour l'offrir au musée du Louvre.
Un rédacteur du Temps, qui a pu admirer de
près le trésor, en fait la description suivante :
« Le trésor de Bosco-Reale a dû appartenir à
un de ces riches Romains dont les opulentes
villas se groupaient, dès les premières années
de l'empire, sur les bords du golfe de Naples.
« On y remarque surtout de la vaisselle de
table et des vases. Parmi les pièces les plus
remarquables, il faut citer en première ligne
une grande palère, richement décorée de feuil-
lage et ornée au centre d'un buste en reliel de
l'Afrique. Cette province est représentée sous
les traits d'une jeune femme, légèrement véluc
et la tète couverte de la peau d'un éléphant dont
les défenses sont disposées autour de son front
en forme de croissant. C'est la coiffure qui carac-
térise, dans tous les monuments antiques, le
type allégorique de l'Afrique.
« Autour du buste sont disposés un certain
nombre d'emblèmes et de symboles qui ont trait
soit à la fertilité du sol, soit aux légendes reli-
gieuses du pays. C'est une pièce de premier
ordre et d'autant plus intéressante pour nous
que l'Afrique du Nord est à présent terre fran-
çaise.
« Une seconde patère,de grandes dimensions
également, esL décorée en son centre d'un buste
d'homme imberbe qui se détache tout à fait en
ronde bosse et qui, vraisemblablement, est celui
du propriétaire de la villa. Le morceau est mo-
delé avec une rare finesse et la physionomie,
très fouillée, a le caractère évident d'un portrait.
« Un canthare, d'une délicatesse infinie de
travail, représente, environné de soldats, un
empereur romain, Claude peut-être, aux pieds
duquel des captifs s'inclinent. Du côté opposé,
trois divinités s'avancent vers l'empereur, et la
première lui présente une statuette de la Vic-
toire.
« Un second cpnthare, qui fait pendant au
premier et dont le travail n'est pas moins exquis,
représente le sacrifice d'un taureau devant le
temple de Jupiter Capitolin.
« Deux gobelets sont décorés d'un motif extrê-
mement curieux. On y voit des squelettes, accom-
pagnés d'attributs et d'inscriptions grecques et
paraissant converser entre eux. Au point de vue
archéologique, ces deux pièces sont d'un intérêt
capital. Les inscriptions indiquent que l'artiste
a voulu représenter les poètes et les philosophes
les plus célèbres de la Grèce. Les deux vases
sont ornés de guirlandes de roses.
« Nous citerons encore deux charmants petits
vases qui portent sur leur panse la représenta-
tion de toutes sortes d'aliments et d'ustensiles
de table. On y voit, dans un désordre pitto-
resque, des sangliers, des oies, des lièvres, des
grenades, des raisins et quantité d'autres fruits,
alternant avec des vases de toutes formes. Ce
qui donne un prix tout particulier à ces pièces,
en dehors du fini précieux du travail, c'est
qu'elles sontsignées. L'artiste est un Grecd'Italie
du nom de Sabainos.
« Nous ne pouvons donner la description de
toutes les pièces, mais il faut signaler deux sa-
lières ornées de grappes de raisin et reposant
sur des griffes de lion; plusieurs élégants petits
vases, dont la décoration est formée par des
cigognes; deux autres vases avec des branches
et des bois d'olivier en relief; deux palères go-
dronnées d'une belle simplicité et deux petites
tables en argent dont l'usage n'est pas déter-
miné, mais qui devaient servir à brûler des par-
fums devant les dieux lares.
« Outre les vases, le trésor renferme un cer-
tain nombre de grandes cuillères à puiser, dont
le manche et les parties convexes sont couverts
d'habiles ciselures. »
Toutes ces pièces ne sont point, par mal-
heur, dans un état de conservation parfait, mais
la plupart, du moins, sont intactes. Quand le
travail de restauration respectueuse auquel fait
procéder dès ce moment, et à ses frais, M. de
Rothschild sera terminé, quand les vases seront
pourvus à nouveau de leurs anses et rétablis sur
leurs pieds, on jugera pleinement de la beauté
et de l'inappréciable valeur artistique que pré-
sente cet ensemble.
-O-
Le Monument d'Emile Augier. — Le
sculpteur Barrias a terminé le monument
d'Emile Augier, dont l'exécution lui a été con-
fiée par le comité que préside M. Gérôme.
L'œuvre de M. Barrias est actuellement chez
le fondeur; la date de l'inauguration n'est pas
encore fixée, mais elle aura lieu vraisemblable-
ment en octobre.
Le monument se compose du buste d'Augier,
placé sur une stèle d'une hauteur de 5 mètres,
et de trois figures; devant la stèle, la Comédie,
debout, tient de la main droite levée une plume
aveclaquelle ellesembleavoirécrit l'inscription:
« A Emile Augier » et elle pose la main gauche
sur l'épaule d'une autre femme assise, qui est
l'Aventurière. Ces deux figures ont une grandeur
de'2nl,10. Derrière la stèle le génie de la Comé-
die tient le masque de Col.
Le monument sera placé au centre de la
place, face à la rue de l'Odéon, sur un refuge qui
est encore à construire.
-O-
Dons au musée de Sèvres. — Mmc la
marquise Areonati-Visconti vient de faire don
au musée national de Sèvres d'un certain nombre
de pièces de céramique, parmi lesquelles nous
signalerons en première ligne une série de
faïences des fabriques italiennes de la déca-
dence : Venise, Milan, Bassano, Nove, Lodi,
Savone, etc.
Ce qui rend ce don plus particulièrement
intéressant pour le musée de Sèvres dont la
mission est, avant lout, de réunir des spécimens
de l'art de la terre à toutes les époques et dans
tous les pays, de façon à constituer les éléments
de l'histoire complète de la céramique dans
toutes ses manifestations, si humbles qu'elles
soient, c'est que presque toutes ses faïences
portent des marques dont beaucoup, ignorées
jusqu'à présent, permettront aux collectionneurs
d'identifié# bien des pièces de provenance
inconnue ou douteuse.
Le musée de Sèvres, qui est visité chaque
année par un public d'amateurs, de fabricants,
d'artistes et d'érudits de plus en plus considé-
rable, a reçu également dans ces derniers temps
d'autres dons assez importants de MM. P. Gas-
nault, Alb. Gérard, Octave Grousset, Ch. Gillot,
Stein, Mannheim, Bichet, etc., qui n'ont pas
hésité, pour combler des lacunes ou compléter
des séries insuffisamment représentées, à se
priver de pièces souvent d'une grande valeur.
Nous citerons, entre autres, de M. Ch. Stein, le
don de fragments des plus intéressants de la
j grotte rustique qui existait au pavillon Henri IV,
! au château de Saint-Germain en Laye.
-O-
A Londres, l'aiguille de Cléopâtre, l'obé-
| lisque élevé au bord de la Tamise, sur le quai
Victoria, brille, depuis quelques jours, d'un éclat
nouveau. Pour prévenir la pierre contre toute
altération produite par l'air, le brouillard ou le
soleil, on s'est décidé à enduire le monolithe
d'un vernis légèrement blanchâtre qui teint à
J peine ses grisailles, mais qui lui donne un lui—
j sant du plus disgracieux effet. L'opération a été
; dirigée par M. Keats, l'un des chimistes de la
S commission des travaux de la Cité.
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EXTRAITS
r Art pour Tous
Le prix élevé de la collection de Y Art pour
tous, la nature des planches si bien disposées
pour être classées par siècles, par style ou par
nature d'industrie artistique, nous ont valu de
nombreuses demandes d'artistes désireux de
| voir réunis les documents de même nature.
Dans ce but, nous avons composé des recueils
! des meilleurs modèles parus dans chaque
; branche d'art industriel. Chacun de ces Extraits
se vend séparément, et chaque amateur, artiste
ou fabricant, en prenant parmi ces Extraits
! celui qui l'intéresse le plus, y trouvera les mo-
dèles qu'il aurait pu choisir lui-même dans la
; collection du journal.
Les écoles de dessin, d'art industriel trouve-
{ ront dans nos Extraits de bons modèles pour
j leurs élèves et des prix à distribuer aux plus
! habiles; enfin, les chefs de maisons importantes
i pourront, sans dépareiller la collection du jour-
I nal, mettre à la disposition de leurs dessinateurs
et ouvriers les extraits qui présentent pour eux
i un intérêt particulier.
1" SÉRIE. — Planches extraites des volumes I a 15
Armes et Armures, 00 planches 30 fr.
Bronzes d'art, 114planches 50 fr.
i Céramique (verrerie et vases), 70 planches dont
4 en couleurs 35 (V.
Céramique (terres cuites, faïences et émaux),
110 planches dont 26 en couleurs 65 fr.
Costumes, 80 planches 35 fr.
i Décoration (décorations extérieures), 60 planches. 30 fr.
1 Décoration (décorations intérieures), 120 planches. 50 fr.
Étoffes, 65 planches dont 23 en couleurs 50 fr.
Ferronnerie d'art, 60 planches 30 fr.
Lettres ornées, 40 planches dont 5 en couleurs.. . 25 fr.
f Meubles d'art, 90 planches 40 fr.
' Orfèvrerie, 110 planches 50 fr.
Ornements divers, 125 planches 55 fr.
Sculpture (pierre et marbre), 90 planches 40 fr.
Sculpture (bois et ivoire), 90 planches 40 fr.
Vases, 40 planches 20 fr.
2« SÉRIE. — Planches extraites des volumes 16 a 29
Décoration (décorations intérieures), 110 planches
dont 4 en couleurs 45 fr.
Étoffes, 75 planches dont 32 en couleurs 50 fr.
Ferronnerie d'art, 80 planches dont 1 en couleurs. 40 fr.
Lettres ornées, 30 planches dont 3 en couleurs. . . 20 fr.
Meubles d'art, 90 planches 40 fr.
Orfèvrerie, 100 planches 45 fr.
Ornements divers, 100 planches 45 fr.
Sculpture (pierre et marbre), 70 planches 30 fr.
Sculpture (bols et ivoire), 90 planches 40 fr.
fastes artistiques de la papauté et qui nous a valu
une longue série de chefs-d'œuvre de fini et de
goût. »
-O-
Le Trésor de Bosco-Reale au musée
du Louvre. — Le monde savant s'est vive-
ment ému, vers le milieu du mois d'avril de cette
année, par la découverte, à Bosco-Reale, entre
Torre-Annunziata et Pompéi, d'un magnifique
trésor d'argenterie romaine composé d'une qua-
rantaine de pièces. Les objets avaient été réunis
dans une étoffe de laine et cachés, dans une
niche, au moment de l'éruption du Vésuve qui
ensevelit Pompéi en l'an 79.
Au même endroit déjà, depuis plusieurs mois,
d'importantes découvertes, dont les revues
scientifiques ont parlé, s'étaient laites.
Apporté vers la fin de mai à Paris, le trésor
de Bosco-Reale fut offert au directeur des mu-
sées nationaux, M. Ksempfen, qui eût été ravi
d'en faire l'acquisition pour le Louvre, mais qui
dut reculer devant le demi-million que les
vendeurs exigeaient en échange.
Déçus dans leur espoir, les marchands allaient
partir avec leur trésor pour les Etals-Unis, où
le musée de Boston leur faisait des proposi-
tions d'achat, quand M. Edmond de Rothschild,
poussé par un sentiment de patriotisme, s'est
rendu acquéreur de cette précieuse trouvaille
pour l'offrir au musée du Louvre.
Un rédacteur du Temps, qui a pu admirer de
près le trésor, en fait la description suivante :
« Le trésor de Bosco-Reale a dû appartenir à
un de ces riches Romains dont les opulentes
villas se groupaient, dès les premières années
de l'empire, sur les bords du golfe de Naples.
« On y remarque surtout de la vaisselle de
table et des vases. Parmi les pièces les plus
remarquables, il faut citer en première ligne
une grande palère, richement décorée de feuil-
lage et ornée au centre d'un buste en reliel de
l'Afrique. Cette province est représentée sous
les traits d'une jeune femme, légèrement véluc
et la tète couverte de la peau d'un éléphant dont
les défenses sont disposées autour de son front
en forme de croissant. C'est la coiffure qui carac-
térise, dans tous les monuments antiques, le
type allégorique de l'Afrique.
« Autour du buste sont disposés un certain
nombre d'emblèmes et de symboles qui ont trait
soit à la fertilité du sol, soit aux légendes reli-
gieuses du pays. C'est une pièce de premier
ordre et d'autant plus intéressante pour nous
que l'Afrique du Nord est à présent terre fran-
çaise.
« Une seconde patère,de grandes dimensions
également, esL décorée en son centre d'un buste
d'homme imberbe qui se détache tout à fait en
ronde bosse et qui, vraisemblablement, est celui
du propriétaire de la villa. Le morceau est mo-
delé avec une rare finesse et la physionomie,
très fouillée, a le caractère évident d'un portrait.
« Un canthare, d'une délicatesse infinie de
travail, représente, environné de soldats, un
empereur romain, Claude peut-être, aux pieds
duquel des captifs s'inclinent. Du côté opposé,
trois divinités s'avancent vers l'empereur, et la
première lui présente une statuette de la Vic-
toire.
« Un second cpnthare, qui fait pendant au
premier et dont le travail n'est pas moins exquis,
représente le sacrifice d'un taureau devant le
temple de Jupiter Capitolin.
« Deux gobelets sont décorés d'un motif extrê-
mement curieux. On y voit des squelettes, accom-
pagnés d'attributs et d'inscriptions grecques et
paraissant converser entre eux. Au point de vue
archéologique, ces deux pièces sont d'un intérêt
capital. Les inscriptions indiquent que l'artiste
a voulu représenter les poètes et les philosophes
les plus célèbres de la Grèce. Les deux vases
sont ornés de guirlandes de roses.
« Nous citerons encore deux charmants petits
vases qui portent sur leur panse la représenta-
tion de toutes sortes d'aliments et d'ustensiles
de table. On y voit, dans un désordre pitto-
resque, des sangliers, des oies, des lièvres, des
grenades, des raisins et quantité d'autres fruits,
alternant avec des vases de toutes formes. Ce
qui donne un prix tout particulier à ces pièces,
en dehors du fini précieux du travail, c'est
qu'elles sontsignées. L'artiste est un Grecd'Italie
du nom de Sabainos.
« Nous ne pouvons donner la description de
toutes les pièces, mais il faut signaler deux sa-
lières ornées de grappes de raisin et reposant
sur des griffes de lion; plusieurs élégants petits
vases, dont la décoration est formée par des
cigognes; deux autres vases avec des branches
et des bois d'olivier en relief; deux palères go-
dronnées d'une belle simplicité et deux petites
tables en argent dont l'usage n'est pas déter-
miné, mais qui devaient servir à brûler des par-
fums devant les dieux lares.
« Outre les vases, le trésor renferme un cer-
tain nombre de grandes cuillères à puiser, dont
le manche et les parties convexes sont couverts
d'habiles ciselures. »
Toutes ces pièces ne sont point, par mal-
heur, dans un état de conservation parfait, mais
la plupart, du moins, sont intactes. Quand le
travail de restauration respectueuse auquel fait
procéder dès ce moment, et à ses frais, M. de
Rothschild sera terminé, quand les vases seront
pourvus à nouveau de leurs anses et rétablis sur
leurs pieds, on jugera pleinement de la beauté
et de l'inappréciable valeur artistique que pré-
sente cet ensemble.
-O-
Le Monument d'Emile Augier. — Le
sculpteur Barrias a terminé le monument
d'Emile Augier, dont l'exécution lui a été con-
fiée par le comité que préside M. Gérôme.
L'œuvre de M. Barrias est actuellement chez
le fondeur; la date de l'inauguration n'est pas
encore fixée, mais elle aura lieu vraisemblable-
ment en octobre.
Le monument se compose du buste d'Augier,
placé sur une stèle d'une hauteur de 5 mètres,
et de trois figures; devant la stèle, la Comédie,
debout, tient de la main droite levée une plume
aveclaquelle ellesembleavoirécrit l'inscription:
« A Emile Augier » et elle pose la main gauche
sur l'épaule d'une autre femme assise, qui est
l'Aventurière. Ces deux figures ont une grandeur
de'2nl,10. Derrière la stèle le génie de la Comé-
die tient le masque de Col.
Le monument sera placé au centre de la
place, face à la rue de l'Odéon, sur un refuge qui
est encore à construire.
-O-
Dons au musée de Sèvres. — Mmc la
marquise Areonati-Visconti vient de faire don
au musée national de Sèvres d'un certain nombre
de pièces de céramique, parmi lesquelles nous
signalerons en première ligne une série de
faïences des fabriques italiennes de la déca-
dence : Venise, Milan, Bassano, Nove, Lodi,
Savone, etc.
Ce qui rend ce don plus particulièrement
intéressant pour le musée de Sèvres dont la
mission est, avant lout, de réunir des spécimens
de l'art de la terre à toutes les époques et dans
tous les pays, de façon à constituer les éléments
de l'histoire complète de la céramique dans
toutes ses manifestations, si humbles qu'elles
soient, c'est que presque toutes ses faïences
portent des marques dont beaucoup, ignorées
jusqu'à présent, permettront aux collectionneurs
d'identifié# bien des pièces de provenance
inconnue ou douteuse.
Le musée de Sèvres, qui est visité chaque
année par un public d'amateurs, de fabricants,
d'artistes et d'érudits de plus en plus considé-
rable, a reçu également dans ces derniers temps
d'autres dons assez importants de MM. P. Gas-
nault, Alb. Gérard, Octave Grousset, Ch. Gillot,
Stein, Mannheim, Bichet, etc., qui n'ont pas
hésité, pour combler des lacunes ou compléter
des séries insuffisamment représentées, à se
priver de pièces souvent d'une grande valeur.
Nous citerons, entre autres, de M. Ch. Stein, le
don de fragments des plus intéressants de la
j grotte rustique qui existait au pavillon Henri IV,
! au château de Saint-Germain en Laye.
-O-
A Londres, l'aiguille de Cléopâtre, l'obé-
| lisque élevé au bord de la Tamise, sur le quai
Victoria, brille, depuis quelques jours, d'un éclat
nouveau. Pour prévenir la pierre contre toute
altération produite par l'air, le brouillard ou le
soleil, on s'est décidé à enduire le monolithe
d'un vernis légèrement blanchâtre qui teint à
J peine ses grisailles, mais qui lui donne un lui—
j sant du plus disgracieux effet. L'opération a été
; dirigée par M. Keats, l'un des chimistes de la
S commission des travaux de la Cité.
( rf*ixnxr^\jrn3.r0ix/>xrfyxx0xi^.j^lr'hxni r'\xnirfhxnxr^i.j^xrfhxnir'>txr^r<^.xnxr^ijnir0i^n} fF\N-
<<>5?^5?<^57^>5?^5:i; 5)
) > > t y ? y r f "f * ' ? ' ' > f f "t > > » y
EXTRAITS
r Art pour Tous
Le prix élevé de la collection de Y Art pour
tous, la nature des planches si bien disposées
pour être classées par siècles, par style ou par
nature d'industrie artistique, nous ont valu de
nombreuses demandes d'artistes désireux de
| voir réunis les documents de même nature.
Dans ce but, nous avons composé des recueils
! des meilleurs modèles parus dans chaque
; branche d'art industriel. Chacun de ces Extraits
se vend séparément, et chaque amateur, artiste
ou fabricant, en prenant parmi ces Extraits
! celui qui l'intéresse le plus, y trouvera les mo-
dèles qu'il aurait pu choisir lui-même dans la
; collection du journal.
Les écoles de dessin, d'art industriel trouve-
{ ront dans nos Extraits de bons modèles pour
j leurs élèves et des prix à distribuer aux plus
! habiles; enfin, les chefs de maisons importantes
i pourront, sans dépareiller la collection du jour-
I nal, mettre à la disposition de leurs dessinateurs
et ouvriers les extraits qui présentent pour eux
i un intérêt particulier.
1" SÉRIE. — Planches extraites des volumes I a 15
Armes et Armures, 00 planches 30 fr.
Bronzes d'art, 114planches 50 fr.
i Céramique (verrerie et vases), 70 planches dont
4 en couleurs 35 (V.
Céramique (terres cuites, faïences et émaux),
110 planches dont 26 en couleurs 65 fr.
Costumes, 80 planches 35 fr.
i Décoration (décorations extérieures), 60 planches. 30 fr.
1 Décoration (décorations intérieures), 120 planches. 50 fr.
Étoffes, 65 planches dont 23 en couleurs 50 fr.
Ferronnerie d'art, 60 planches 30 fr.
Lettres ornées, 40 planches dont 5 en couleurs.. . 25 fr.
f Meubles d'art, 90 planches 40 fr.
' Orfèvrerie, 110 planches 50 fr.
Ornements divers, 125 planches 55 fr.
Sculpture (pierre et marbre), 90 planches 40 fr.
Sculpture (bois et ivoire), 90 planches 40 fr.
Vases, 40 planches 20 fr.
2« SÉRIE. — Planches extraites des volumes 16 a 29
Décoration (décorations intérieures), 110 planches
dont 4 en couleurs 45 fr.
Étoffes, 75 planches dont 32 en couleurs 50 fr.
Ferronnerie d'art, 80 planches dont 1 en couleurs. 40 fr.
Lettres ornées, 30 planches dont 3 en couleurs. . . 20 fr.
Meubles d'art, 90 planches 40 fr.
Orfèvrerie, 100 planches 45 fr.
Ornements divers, 100 planches 45 fr.
Sculpture (pierre et marbre), 70 planches 30 fr.
Sculpture (bols et ivoire), 90 planches 40 fr.