DU CINQUANTENAIRE
43
n’étaient pas doubles et que l’épaule du combat-
tant ne s’y emboîtait par conséquent pas comme
dans un livre entr’ouvert.
Dès lors cette partie de l’armement défensif du
xive siècle était très inférieure à l’ailette quadran-
gulaire. Elle pouvait opposer une défense aux
coups de lance, mais ne pouvait protéger l’épaule
du chevalier contre les coups d’épée comme c’était
le cas pour les ailettes rectangulaires.
Nous nous trouvons évidemment en présence
de la partie de
l’armem ent
défensif d’où
est dérivée la
rondelle d’é-
paule qui ser-
vait, dans
l’armure du
xve siècle, à
protéger les
aisselles des
combattants.
Le psautier
de Peterbo-
ro ugh déj à
cité nous of-
fre un exem-
ple curieux
d’ailettes qua-
drangulaires
n’étant pas
doubles, dont
sont armés les
guerriers vê-
tus entière-
ment de la
maille couver-
te de la cotte
d’armes ( 1 ).
L’un des hom-
mes d’armes a une ailette placée au devant de
l’épaule droite, la seconde étant figurée derrière
l’épaule gauche. E’autre chevalier a les deux
ailettes placées derrière chacune des épaules.
Il semblerait résulter de cet exposé qu’une
certaine latitude fût laissée aux hommes d’armes
des xme et xive siècles dans le choix de cette
partie importante de leur armement défensif,
bien que la faveur allât en tout premier lieu aux
ailettes quadrangulaires.
Edgar de Prelle de la Nieppe.
NOS RECHERCHES ET NOS FOUILLES
DURANT LE DEUXIÈME SEMESTRE
DE Ï9Ï0.
Recherches à Wenduyne (Flandre occidentale).
Les deux gisements belgo-romains de Wen-
duyne (1) ont fait, de notre part, l’objet d’un
nouvel examen.
Voici ce que nous y avons constaté : par suite de
travaux de fas-
cinage et de
pilotage, de la
multiplication
des épis, etc.,
la côte s’est
« engraissée »
considérable-
ment et le pre-
mier gisement
S S & a t°taiement
disparu sous
un véritable
bourrelet de
sable.
Le second
gisement, lui,
n’était pas en-
tièrement re-
couvert, etl’on
pouvait, à la
rigueur, y faire
encore quel-
ques recher-
ches. C’est ain-
si que nous
y avons trou-
vé des frag-
ments de tegu-
læ, une anse
d’amphore et quelques ossements d’animaux.
Recherches à Renaix (Flandre orientale).
Des travaux d’agrandissement exécutés à
l’agence de la Banque Nationale à Renaix, ont
amené la découverte, à 2 m. 10 de profondeur,
d’anciennes conduites d’eau superposées, les
unes en poterie, les autres en bois de chêne.
Avisés aussitôt de cette découverte par M. l’archi-
tecte Neirynck, nous nous sommes rendus sur
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(OcEzû? ci'O J CcxfcillA)
(1) Manuscrit n° 9961-62, f° i3.
(1) Bulletin des Musées royaux des arts décoratifs et
dustriels à Bruxelles, 4e année, n° n, août igo5, p. 85.
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n’étaient pas doubles et que l’épaule du combat-
tant ne s’y emboîtait par conséquent pas comme
dans un livre entr’ouvert.
Dès lors cette partie de l’armement défensif du
xive siècle était très inférieure à l’ailette quadran-
gulaire. Elle pouvait opposer une défense aux
coups de lance, mais ne pouvait protéger l’épaule
du chevalier contre les coups d’épée comme c’était
le cas pour les ailettes rectangulaires.
Nous nous trouvons évidemment en présence
de la partie de
l’armem ent
défensif d’où
est dérivée la
rondelle d’é-
paule qui ser-
vait, dans
l’armure du
xve siècle, à
protéger les
aisselles des
combattants.
Le psautier
de Peterbo-
ro ugh déj à
cité nous of-
fre un exem-
ple curieux
d’ailettes qua-
drangulaires
n’étant pas
doubles, dont
sont armés les
guerriers vê-
tus entière-
ment de la
maille couver-
te de la cotte
d’armes ( 1 ).
L’un des hom-
mes d’armes a une ailette placée au devant de
l’épaule droite, la seconde étant figurée derrière
l’épaule gauche. E’autre chevalier a les deux
ailettes placées derrière chacune des épaules.
Il semblerait résulter de cet exposé qu’une
certaine latitude fût laissée aux hommes d’armes
des xme et xive siècles dans le choix de cette
partie importante de leur armement défensif,
bien que la faveur allât en tout premier lieu aux
ailettes quadrangulaires.
Edgar de Prelle de la Nieppe.
NOS RECHERCHES ET NOS FOUILLES
DURANT LE DEUXIÈME SEMESTRE
DE Ï9Ï0.
Recherches à Wenduyne (Flandre occidentale).
Les deux gisements belgo-romains de Wen-
duyne (1) ont fait, de notre part, l’objet d’un
nouvel examen.
Voici ce que nous y avons constaté : par suite de
travaux de fas-
cinage et de
pilotage, de la
multiplication
des épis, etc.,
la côte s’est
« engraissée »
considérable-
ment et le pre-
mier gisement
S S & a t°taiement
disparu sous
un véritable
bourrelet de
sable.
Le second
gisement, lui,
n’était pas en-
tièrement re-
couvert, etl’on
pouvait, à la
rigueur, y faire
encore quel-
ques recher-
ches. C’est ain-
si que nous
y avons trou-
vé des frag-
ments de tegu-
læ, une anse
d’amphore et quelques ossements d’animaux.
Recherches à Renaix (Flandre orientale).
Des travaux d’agrandissement exécutés à
l’agence de la Banque Nationale à Renaix, ont
amené la découverte, à 2 m. 10 de profondeur,
d’anciennes conduites d’eau superposées, les
unes en poterie, les autres en bois de chêne.
Avisés aussitôt de cette découverte par M. l’archi-
tecte Neirynck, nous nous sommes rendus sur
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(1) Manuscrit n° 9961-62, f° i3.
(1) Bulletin des Musées royaux des arts décoratifs et
dustriels à Bruxelles, 4e année, n° n, août igo5, p. 85.