DOI Heft:
No 7 (Juillet 1912)
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DU CINQUANTENAIRE
57
M. Niffle nous fait aussi remarquer que les
documents que nous avons consultés aux A. E. N.
ont été remis à ce dépôt par lui-même : nous lui
en donnons acte bien volontiers.
L’épreuve n° 19 nous paraît prochement appa-
FIG. 20. — BUSTE DE VOLTAIRE, PAR HOUDON.
rentée à celle que nous venons de recevoir de
M. Aubry, directeur de la faïencerie de Toul.
Hauteur de la pièce, om2S; même type de visage,
pose et costume identiques, socle agrémenté du
même trophée lyrique; le visage est souriant mais
moins sardonique que celui de Houdon, n° 20.
Nous avons également reçu de M. Aubry une
superbe série de cartes postales réclames donnant
la reproduction — avec dimensions et prix — de
39 sujets, groupes, statuettes, bustes, encore dans
le commerce et tirés des moules mêmes de
P.-L. Cyfflé. C’est assez dire qu’après plus d'un
siècle notre sculpteur reste toujours en honneur à
la manufacture de Toul. Et cela se comprend
quand on voit partout la science et l’art de la
composition, la grâce et la justesse des mouve-
ments, la vérité, l’esprit des attitudes, la belle
silhouette décorative et, sans nul doute, la finesse
d’exécution de toutes ces pièces ; rien que la vue
de ce petit album est un régal d’art. D’autre part,
ce fait — banal pour d’autres —- prouve la valeur
de Cyfflé, dominant, par son seul génie, la
fiévreuse et intensive production de l’industrie
moderne, conservant sa place d’honneur parmi
ses nombreux concurrents et la faveur du public.
N’oublions pas d’adresser à M. Aubry l’expression
de notre sincère gratitude pour l’empressement et
la bonne grâce avec lesquels il nous fournit ces
dernières indications. E. J. Dardenne.
OFFICIEL.
(Moniteur Belge, 2 juin 1912.)
ADMINISTRATION
DES
BEAUX-ARTS
MUSÉES ROYAUX DU CINQUANTENAIRE
Règlement
ALBERT, Roi des Belges,
A tous présents et à venir, Salut.
Vu l’article 9 de Notre arrêté du 3o avril 1912
qui dispose que Notre arrêté du 16 juin 1911,
j portant réorganisation des Musées royaux du
j Cinquantenaire, sera réimprimé avec les modifi-
cations annoncées dans Notre arrêté précité du
i 3o avril 1912 ;
Sur la proposition de Notre Ministre des
| Sciences et des Arts,
Nous AVONS ARRÊTÉ ET ARRETONS :
i
Les textes des deux arrêtés prémentionnés sont
coordonnés comme suit :
Article premier. — Les Musées royaux des
Arts décoratifs et Industriels, créés par l’arrêté
royal du 12 janvier 1889, porteront désormais le
titre de Musées royaux du Cinquantenaire.
Ils constituent le dépôt général et public de
tous les objets et collections appartenant à l’Etat,
qui rentrent dans l’une des cinq catégories énu-
mérées à l’article 3 et qui ne sont pas spéciale-
! ment affectées au service d’une institution ou d'un
établissement particulier.
Art. 2. — Le Musée d’Armes et d’Armures
! existant à Bruxelles, dans l’ancienne Porte de Hal,
conformément à l’arrêté royal du 12 janvier 1889,
ainsi que le Musée d’Ethnographie, institué par
le même arrêté, sont rattachés aux Musées royaux
du Cinquantenaire, où ils formeront deux sections
distinctes.
Art. 3. — Les objets et les collections des
Musées ro}Taux du Cinquantenaire sont répartis
1 entre cinq sections distinctes qui peuvent être
subdivisées en un certain nombre de sous-
sections.
La i;e section comprend l'antiquité : antiqui-
tés orientales et méditerranéennes ; antiquités
grecques et romaines ; antiquités chrétiennes ;
antiquités de la Belgique, depuis les temps les
plus reculés jusqu’à la fin de l’époque franque.
La 2me, les industries d’art.
La 3me, les reproductions de chefs-d’œuvres des
arts plastiques : moulages, cartons, esquisses,
57
M. Niffle nous fait aussi remarquer que les
documents que nous avons consultés aux A. E. N.
ont été remis à ce dépôt par lui-même : nous lui
en donnons acte bien volontiers.
L’épreuve n° 19 nous paraît prochement appa-
FIG. 20. — BUSTE DE VOLTAIRE, PAR HOUDON.
rentée à celle que nous venons de recevoir de
M. Aubry, directeur de la faïencerie de Toul.
Hauteur de la pièce, om2S; même type de visage,
pose et costume identiques, socle agrémenté du
même trophée lyrique; le visage est souriant mais
moins sardonique que celui de Houdon, n° 20.
Nous avons également reçu de M. Aubry une
superbe série de cartes postales réclames donnant
la reproduction — avec dimensions et prix — de
39 sujets, groupes, statuettes, bustes, encore dans
le commerce et tirés des moules mêmes de
P.-L. Cyfflé. C’est assez dire qu’après plus d'un
siècle notre sculpteur reste toujours en honneur à
la manufacture de Toul. Et cela se comprend
quand on voit partout la science et l’art de la
composition, la grâce et la justesse des mouve-
ments, la vérité, l’esprit des attitudes, la belle
silhouette décorative et, sans nul doute, la finesse
d’exécution de toutes ces pièces ; rien que la vue
de ce petit album est un régal d’art. D’autre part,
ce fait — banal pour d’autres —- prouve la valeur
de Cyfflé, dominant, par son seul génie, la
fiévreuse et intensive production de l’industrie
moderne, conservant sa place d’honneur parmi
ses nombreux concurrents et la faveur du public.
N’oublions pas d’adresser à M. Aubry l’expression
de notre sincère gratitude pour l’empressement et
la bonne grâce avec lesquels il nous fournit ces
dernières indications. E. J. Dardenne.
OFFICIEL.
(Moniteur Belge, 2 juin 1912.)
ADMINISTRATION
DES
BEAUX-ARTS
MUSÉES ROYAUX DU CINQUANTENAIRE
Règlement
ALBERT, Roi des Belges,
A tous présents et à venir, Salut.
Vu l’article 9 de Notre arrêté du 3o avril 1912
qui dispose que Notre arrêté du 16 juin 1911,
j portant réorganisation des Musées royaux du
j Cinquantenaire, sera réimprimé avec les modifi-
cations annoncées dans Notre arrêté précité du
i 3o avril 1912 ;
Sur la proposition de Notre Ministre des
| Sciences et des Arts,
Nous AVONS ARRÊTÉ ET ARRETONS :
i
Les textes des deux arrêtés prémentionnés sont
coordonnés comme suit :
Article premier. — Les Musées royaux des
Arts décoratifs et Industriels, créés par l’arrêté
royal du 12 janvier 1889, porteront désormais le
titre de Musées royaux du Cinquantenaire.
Ils constituent le dépôt général et public de
tous les objets et collections appartenant à l’Etat,
qui rentrent dans l’une des cinq catégories énu-
mérées à l’article 3 et qui ne sont pas spéciale-
! ment affectées au service d’une institution ou d'un
établissement particulier.
Art. 2. — Le Musée d’Armes et d’Armures
! existant à Bruxelles, dans l’ancienne Porte de Hal,
conformément à l’arrêté royal du 12 janvier 1889,
ainsi que le Musée d’Ethnographie, institué par
le même arrêté, sont rattachés aux Musées royaux
du Cinquantenaire, où ils formeront deux sections
distinctes.
Art. 3. — Les objets et les collections des
Musées ro}Taux du Cinquantenaire sont répartis
1 entre cinq sections distinctes qui peuvent être
subdivisées en un certain nombre de sous-
sections.
La i;e section comprend l'antiquité : antiqui-
tés orientales et méditerranéennes ; antiquités
grecques et romaines ; antiquités chrétiennes ;
antiquités de la Belgique, depuis les temps les
plus reculés jusqu’à la fin de l’époque franque.
La 2me, les industries d’art.
La 3me, les reproductions de chefs-d’œuvres des
arts plastiques : moulages, cartons, esquisses,