DOI Heft:
No 8 (Août 1912)
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DU CINQUANTENAIRE
67
une variante du triptyque du Jugement peint
par Thiéry le père, pour l’hôtel de ville de
Louvain et dont la trace n'a pas été retrouvée
jusqu’ici. Le volet de Lille provient de l’abbaye
de Tongerloo, d’où sortent également la Déposi-
tion du musée de Bruxelles Assomption
de ta Vierge par Albert Boy^ts, de la même
galerie.
2° Le Calvaire de la collection Thiem, au
musée de Berlin (n° 5a3 B), devant un panorama
de ville surmonté de la flèche de l’hôtel de ville
de Bruxelles et de la construction massive de la
LE CALVAIRE.
(Kaiser Friedrich Muséum, à Berlin.)
porte de Hal. Décrit d’abord comme étant le
tableau le plus authentique de Van der Weyden,
il est catalogué maintenant sous le nom de Bouts
le père.
3° et y0 Deux exemplaires d’un Christ au pied
de la Croix, avec la Vierge et saint Jean, à
l’Institut Staedel, à Francfort, où il est considéré
comme une copie d'après Bouts le père (n° 97 A)
et, au Louvre, où il est catalogué sous le nom de
Roger (n° 2196).
5° Une Mise au Tombeau, à la détrempe sur
toile, à la National Gallery (n° 664), sous le
nom de Roger, d’abord, de Bouts, ensuite, et
ayant appartenu à la famille de ce même
Guicciardini qui, dans sa Description de tout le
Païs-Bas distingua le premier Thiéry de Harlem
de Thiéry de Louvain, déclarant que le second
« était de grand art ».
6° Enfin, deux volets d’un triptj^que dont le
panneau central est perdu et qui représentent :
Y Arrestation de Jésus et la Résurrection, tous
deux à la Pinacothèque de Munich (nos 112
et 1449). Les revers des panneaux qui ont été
sciés, représentent, en grisaille, les deux saints
Jean : Y Evangéliste est à la pinacothèque de
Munich (n° ii3), le Baptiste, dans la collection
de Wôrlitz. Thiéry l’ancien et Van Ouwater sont,
tour à tour désignés comme auteur de ces pein-
LA MISE AU TOMBEAU.
(National Gallery, a Londres.)
tures. L’Arrestation est une composition origi-
nale, mais la Résurrection, qu’on voit déjà sur
l’un des volets des retables de Grenade et de
Valence, n’est, en somme, que la variante d’une
composition identique, introduite par Roger
Vander Weyden dans le fond d’un des panneaux
du retable peint pour le pape Martin V.
Les peintures que nous proposons de placer sous
le nom de Thiéry Bouts le jeune (1) ont toutes 1
(1) Nous hésitons àclasser parmi elles le petit triptyque de
l'Adoration des Mages de la pinacothèque de Munich, dont
le professeur K. Voll fait le prototype du « Maître de la
perle du Brabant » et aussi quelques autres ouvrages qu’il
attribue à celui-ci.
67
une variante du triptyque du Jugement peint
par Thiéry le père, pour l’hôtel de ville de
Louvain et dont la trace n'a pas été retrouvée
jusqu’ici. Le volet de Lille provient de l’abbaye
de Tongerloo, d’où sortent également la Déposi-
tion du musée de Bruxelles Assomption
de ta Vierge par Albert Boy^ts, de la même
galerie.
2° Le Calvaire de la collection Thiem, au
musée de Berlin (n° 5a3 B), devant un panorama
de ville surmonté de la flèche de l’hôtel de ville
de Bruxelles et de la construction massive de la
LE CALVAIRE.
(Kaiser Friedrich Muséum, à Berlin.)
porte de Hal. Décrit d’abord comme étant le
tableau le plus authentique de Van der Weyden,
il est catalogué maintenant sous le nom de Bouts
le père.
3° et y0 Deux exemplaires d’un Christ au pied
de la Croix, avec la Vierge et saint Jean, à
l’Institut Staedel, à Francfort, où il est considéré
comme une copie d'après Bouts le père (n° 97 A)
et, au Louvre, où il est catalogué sous le nom de
Roger (n° 2196).
5° Une Mise au Tombeau, à la détrempe sur
toile, à la National Gallery (n° 664), sous le
nom de Roger, d’abord, de Bouts, ensuite, et
ayant appartenu à la famille de ce même
Guicciardini qui, dans sa Description de tout le
Païs-Bas distingua le premier Thiéry de Harlem
de Thiéry de Louvain, déclarant que le second
« était de grand art ».
6° Enfin, deux volets d’un triptj^que dont le
panneau central est perdu et qui représentent :
Y Arrestation de Jésus et la Résurrection, tous
deux à la Pinacothèque de Munich (nos 112
et 1449). Les revers des panneaux qui ont été
sciés, représentent, en grisaille, les deux saints
Jean : Y Evangéliste est à la pinacothèque de
Munich (n° ii3), le Baptiste, dans la collection
de Wôrlitz. Thiéry l’ancien et Van Ouwater sont,
tour à tour désignés comme auteur de ces pein-
LA MISE AU TOMBEAU.
(National Gallery, a Londres.)
tures. L’Arrestation est une composition origi-
nale, mais la Résurrection, qu’on voit déjà sur
l’un des volets des retables de Grenade et de
Valence, n’est, en somme, que la variante d’une
composition identique, introduite par Roger
Vander Weyden dans le fond d’un des panneaux
du retable peint pour le pape Martin V.
Les peintures que nous proposons de placer sous
le nom de Thiéry Bouts le jeune (1) ont toutes 1
(1) Nous hésitons àclasser parmi elles le petit triptyque de
l'Adoration des Mages de la pinacothèque de Munich, dont
le professeur K. Voll fait le prototype du « Maître de la
perle du Brabant » et aussi quelques autres ouvrages qu’il
attribue à celui-ci.