DOI Heft:
Nr. 22 (1er Juin)
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.26617#0179
ET DE LA CURIOSITÉ
171
I. 580 fr.; un Porte-Etendard, par Roybet, 3.700 fr.;
le Rat retiré du monde, par Deccimps, 3.950 fr.;
un Chenil, par le même, 5.120 fr.; Marche d’Ara
hes, par Fromentin, 8.100 fr ; un Campement dans
le Sahara, par le même, 7.000 fr.; le Retour à la
ferme, par Millet, 6.000 fr.; le Retour du marché,
par Jules Dupré, 3.100 fr.; l’Orage, par Diaz,
7.400 fr.; Baigneuse, par le même, 8.900 fr.; la Ba-
ratteuse, par Millet, 9.800 fr.; le Ruisseau du
Puits-Noir, par Courbet, 13.100 fr.; le Château
d’Ornans, par le même, 7.600 fr.; Animaux au
bord d’une rivière, par Th. Rousseau, 5.100 fr.;
une Chaumière dans le Berry, par le même,
10.000 fr.; l’Étang (coucher de soleil), par le même,
9.100 fr.; le Vanneur, par Millet, 16.605 fr.; le Soir,
parle même, 15.500 fr.; les Landes, par/. Dupré,
II. 200 fr.; Chasse au faucon, par Fromentin,
34.100 fr.; Berger ramenant son troupeau, par
Troyon, 17.900 fr.; le Retour à la ferme, par le
même, 23.000 fr.; Coucher de Soleil après l’orage,
par Th. Rousseau, 19.500 fr.; Bords de l’Oise, par
le même, 19.500 fr.; le Givre, par le même,
46.500 fr.; le Giaour et le Pacha, par Eug. Dela-
croix, 27.000 fr.; la Mise au tombeau, par le même,
9.800 fr.; Christ en croix, par le même, 8.500 fr.;
le Retour de l’Enfant prodigue, par Marilhai,
11.000 fr.; la Sainte Famille, par Diaz, 11.100 fr.;
Pierrot malade, par Couture, 8.000 fr.; l’Orgie, par
le même, 6.300 fr.; Pâturage aux environs de Ron-
fleur, par Troyon, 7.600 fr.; Une Alerte, par Pro-
tais, 12.0u0 fr.; les Grès de Fontainebleau, par TA.
Rousseau, 3.800 fr.; Charles 1er insulté, par Roybet,
11.005 fr.; Un Joueur d’échecs, par le même,
6.300 fr.: Bacchante, par Tassaert, 7.150 fr.; le Rêve,
par le même, 3.900 fr.
Cette seconde vacation, qui ne comprenait,
comme la première, que 45 tableaux, a produit
457.110 fr. Le total des deux vacations consacrées à
la vente des tableaux modernes, seulement, s’est
élevé à 910.715 fr.
Voici le prix de vente des principaux tableaux
anciens :
Chardin, le Gobelet d’argent, 2.000 fr.; Crôme
le jeune, Près de Norwich, la nuit, 9.700 fr.; De-
bucourt, la Consultation redoutée, 1.950 fr.; Du-
mesnil,\h Jeune dessinateur, 5.400 fr.; Fragonard,
le Pacha, 1.220 fr.; J. Van Goyen, l’Hiver en Hol-
lande, 5.020 fr.; Greuze, la Petite fille blonde,
15.600 fr.; Guardi, Ruines dans les environs de
Paris, 1.820 fr.; — Monuments à Pola, 1.728 fr.;
lléda, le Déjeuner, 2.000 fr.; Heem, la Corbeille de
fruits, 2 0(10 fr.; Mlle Mayer, l’Enlèvement de Psy-
ché, 2.050 fr.; Moucheron, le Torrent, 550 fr.; Van
der Neer, Clair de lune, 2.080 fr.; Van d.er Poe!,
les Dunes de Scheveningen, 725 fr.; Prud’hnn, An-
dromaque, 6 000 fr.; Ræburn, Portrait d’invalide,
2.020 fr.; S. Ruysdaël, la Meuse, 4.950 fr.; Téniers,
le Joueur de flûte, 4.050 fr.; Weenix, Oiseaux morts,
1.550 fr.; — École française : le Petit Voleur de
pâtés, 2.350 fr.; l’Oiseau mort, 3.700 fr.
Le produit total de la vente s’est élevé à la
somme de 989.250 fr.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L’exposition des œuvres de sculpture de
Louis Rochet, mort récemment, a lieu en ce
moment dans l’atelier qu’il occupait, 5, rue
des Trois-Bornes. On y voit des fragments de
la grande statue de Charlemagne exposée en
bronze au Champ de Mars.
On compte au Salon 2,230 tableaux,
1,657 dessins, 645 sculptures, 40 gravures en
médailles, 56 projets d’architecture, 231 gra-
vures, 26 lithographies.
Une exposition de Tableaux militaires,
exclus du Salon de l’Exposition universelle
par mesure administrative,, est ouverte chez
MM. Goupil, 9, rue Chaptal.
Elle comprend des peintures de MM. Berne-
Bellecour, Détaillé, Dupray, de Neuville et
Protais (tous les jours de 10 heures à 5 heures,
le dimauche excepté).
NÉCROLOGIE
On annonce la mort, à l’âge de soixante-dix
ans, du peintre Riesener, auteur de plusieurs
peintures décoratives dans le palais du Luxem-
bourg, et d’un plafond de l’ancien Hôtel de
Ville. Il était le lits d’un peintre assez réputé
de l’époque du premier empire et le petit-lils
du célèbre ébéniste du temps de Louis XVI.
Cette année encore, il avait exposé au Salon
les portraits de ses petites-lilles.
M. Julien Noble, artiste-peintre très-estimé
et dont la dernière œuvre figure au Salon
de cette année, vient de mourir. Il était né au
Pradct (Var), le 10 août 1834 et avait étudié
dans l’atelier de Gleyre. Pendant la guerre de
1870-71, Noble servit avec honneur à l’armée
des Vosges, où il avait contracté les germes
de la maladie dont il est mort.
Nous avons enfin à annoncer la mort de
M. Alès, graveur en taille-douce, qui vient de
succomber à l’âge de quatre-vingt-un ans. M.
Alès n’a pas cessé de travailler jusqu’à ses der-
niers moments, et l’on peut voir au Salon la der-
nière gravure qu'il ait faite, d’après une Vierge
de Murilio. Son œuvre est considérable ; nous
rappellerons notamment sa collaboration à l’Ar-
tiste. et ses illustrations pour les ouvrages de
Thiers.
LES CARTONS DE RAPHAËL
La galerie nationale écossaise d’Édimbourg vient
d’ajouter à sa collection de peintures un fragment
précieux d’une œuvre de Raphaël, qui, outre sa
valeur intrinsèque, est intéressant par l’histoire
qui s’y rapporte. Cette œuvre, dit le Scotsman,
n’est autre qu’une partie d’un des célèbres car-
171
I. 580 fr.; un Porte-Etendard, par Roybet, 3.700 fr.;
le Rat retiré du monde, par Deccimps, 3.950 fr.;
un Chenil, par le même, 5.120 fr.; Marche d’Ara
hes, par Fromentin, 8.100 fr ; un Campement dans
le Sahara, par le même, 7.000 fr.; le Retour à la
ferme, par Millet, 6.000 fr.; le Retour du marché,
par Jules Dupré, 3.100 fr.; l’Orage, par Diaz,
7.400 fr.; Baigneuse, par le même, 8.900 fr.; la Ba-
ratteuse, par Millet, 9.800 fr.; le Ruisseau du
Puits-Noir, par Courbet, 13.100 fr.; le Château
d’Ornans, par le même, 7.600 fr.; Animaux au
bord d’une rivière, par Th. Rousseau, 5.100 fr.;
une Chaumière dans le Berry, par le même,
10.000 fr.; l’Étang (coucher de soleil), par le même,
9.100 fr.; le Vanneur, par Millet, 16.605 fr.; le Soir,
parle même, 15.500 fr.; les Landes, par/. Dupré,
II. 200 fr.; Chasse au faucon, par Fromentin,
34.100 fr.; Berger ramenant son troupeau, par
Troyon, 17.900 fr.; le Retour à la ferme, par le
même, 23.000 fr.; Coucher de Soleil après l’orage,
par Th. Rousseau, 19.500 fr.; Bords de l’Oise, par
le même, 19.500 fr.; le Givre, par le même,
46.500 fr.; le Giaour et le Pacha, par Eug. Dela-
croix, 27.000 fr.; la Mise au tombeau, par le même,
9.800 fr.; Christ en croix, par le même, 8.500 fr.;
le Retour de l’Enfant prodigue, par Marilhai,
11.000 fr.; la Sainte Famille, par Diaz, 11.100 fr.;
Pierrot malade, par Couture, 8.000 fr.; l’Orgie, par
le même, 6.300 fr.; Pâturage aux environs de Ron-
fleur, par Troyon, 7.600 fr.; Une Alerte, par Pro-
tais, 12.0u0 fr.; les Grès de Fontainebleau, par TA.
Rousseau, 3.800 fr.; Charles 1er insulté, par Roybet,
11.005 fr.; Un Joueur d’échecs, par le même,
6.300 fr.: Bacchante, par Tassaert, 7.150 fr.; le Rêve,
par le même, 3.900 fr.
Cette seconde vacation, qui ne comprenait,
comme la première, que 45 tableaux, a produit
457.110 fr. Le total des deux vacations consacrées à
la vente des tableaux modernes, seulement, s’est
élevé à 910.715 fr.
Voici le prix de vente des principaux tableaux
anciens :
Chardin, le Gobelet d’argent, 2.000 fr.; Crôme
le jeune, Près de Norwich, la nuit, 9.700 fr.; De-
bucourt, la Consultation redoutée, 1.950 fr.; Du-
mesnil,\h Jeune dessinateur, 5.400 fr.; Fragonard,
le Pacha, 1.220 fr.; J. Van Goyen, l’Hiver en Hol-
lande, 5.020 fr.; Greuze, la Petite fille blonde,
15.600 fr.; Guardi, Ruines dans les environs de
Paris, 1.820 fr.; — Monuments à Pola, 1.728 fr.;
lléda, le Déjeuner, 2.000 fr.; Heem, la Corbeille de
fruits, 2 0(10 fr.; Mlle Mayer, l’Enlèvement de Psy-
ché, 2.050 fr.; Moucheron, le Torrent, 550 fr.; Van
der Neer, Clair de lune, 2.080 fr.; Van d.er Poe!,
les Dunes de Scheveningen, 725 fr.; Prud’hnn, An-
dromaque, 6 000 fr.; Ræburn, Portrait d’invalide,
2.020 fr.; S. Ruysdaël, la Meuse, 4.950 fr.; Téniers,
le Joueur de flûte, 4.050 fr.; Weenix, Oiseaux morts,
1.550 fr.; — École française : le Petit Voleur de
pâtés, 2.350 fr.; l’Oiseau mort, 3.700 fr.
Le produit total de la vente s’est élevé à la
somme de 989.250 fr.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L’exposition des œuvres de sculpture de
Louis Rochet, mort récemment, a lieu en ce
moment dans l’atelier qu’il occupait, 5, rue
des Trois-Bornes. On y voit des fragments de
la grande statue de Charlemagne exposée en
bronze au Champ de Mars.
On compte au Salon 2,230 tableaux,
1,657 dessins, 645 sculptures, 40 gravures en
médailles, 56 projets d’architecture, 231 gra-
vures, 26 lithographies.
Une exposition de Tableaux militaires,
exclus du Salon de l’Exposition universelle
par mesure administrative,, est ouverte chez
MM. Goupil, 9, rue Chaptal.
Elle comprend des peintures de MM. Berne-
Bellecour, Détaillé, Dupray, de Neuville et
Protais (tous les jours de 10 heures à 5 heures,
le dimauche excepté).
NÉCROLOGIE
On annonce la mort, à l’âge de soixante-dix
ans, du peintre Riesener, auteur de plusieurs
peintures décoratives dans le palais du Luxem-
bourg, et d’un plafond de l’ancien Hôtel de
Ville. Il était le lits d’un peintre assez réputé
de l’époque du premier empire et le petit-lils
du célèbre ébéniste du temps de Louis XVI.
Cette année encore, il avait exposé au Salon
les portraits de ses petites-lilles.
M. Julien Noble, artiste-peintre très-estimé
et dont la dernière œuvre figure au Salon
de cette année, vient de mourir. Il était né au
Pradct (Var), le 10 août 1834 et avait étudié
dans l’atelier de Gleyre. Pendant la guerre de
1870-71, Noble servit avec honneur à l’armée
des Vosges, où il avait contracté les germes
de la maladie dont il est mort.
Nous avons enfin à annoncer la mort de
M. Alès, graveur en taille-douce, qui vient de
succomber à l’âge de quatre-vingt-un ans. M.
Alès n’a pas cessé de travailler jusqu’à ses der-
niers moments, et l’on peut voir au Salon la der-
nière gravure qu'il ait faite, d’après une Vierge
de Murilio. Son œuvre est considérable ; nous
rappellerons notamment sa collaboration à l’Ar-
tiste. et ses illustrations pour les ouvrages de
Thiers.
LES CARTONS DE RAPHAËL
La galerie nationale écossaise d’Édimbourg vient
d’ajouter à sa collection de peintures un fragment
précieux d’une œuvre de Raphaël, qui, outre sa
valeur intrinsèque, est intéressant par l’histoire
qui s’y rapporte. Cette œuvre, dit le Scotsman,
n’est autre qu’une partie d’un des célèbres car-