DOI Heft:
Nr. 10 (11 Mars)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17398#0081
N° 10
— 4882.
BUREAUX, 8, RUE FAVART.
41 Mars.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLEMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN
Tes abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et dj la Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS !
Un an. . ,......12 fr. | Six mois. . e ..... 8 fr.
MOUVEMENT DES ARTS
Collection Fould
Les tableaux, peu importants , ont produit
57.297 fr. Nous ne voyons à retenir que le Portrait
ri Ingres enfant, par David, vendu 6.700 fr.
Les objets d'art ont atteint une somme de
258.303 fr. Voici quelques prix avec les numéros
correspondant* du catalogue : 79, médaillon en
or (acheté par M. Stettiner), 4.880 fr. — 80, Taba-
tière, 4.700 fr. — 125, Vase en argent d'Odiot,
3.950 fr. — 426, Quatre flambeaux en argent,
6.500 fr. — 427-37, Surtout de table d'Odiot
42.100 fr. — 180, Saint Jean-Baptiste, bas-relief en
marbre, d'après Donatello, 2.400 fr. — 210, Plat
hispano-mauresque, 4.200 fr. —227, Deux plats de
Rouen, 1.750 fr. — 259, Deux jardinières du Japon
(M. Ephrussi), 2.120 fr. — 265-8, Quatre plats de
la Chine, 1.500 fr. — 358, Ecuelle ronde, vieux
Sèvres, 4.420 fr. — 376, Deux chenets en bronze
du xvie siècle (M. Stettiner), 22.000 fr. —386, Pan-
thère debout, bronze italien, 3.500 fr. — 437, Car-
tel Louis XVI, bronze doré (M. Olida), 2.850 fr. —
458, Candélabres LouisXVI (M. de Montgermont),
5.700 fr. — 480, Meuble Louis XIII, 7.120 fr. —
535, Meuble de salon Louis XV, 13.100 fr. — 547,
Tapisseries Louis XV, suj et Don Quichotte, 10.000 fr.
— 548, Deux portières de Beauvais, 9.900 fr.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
Musàe des arts décorât fs
Pendant son passage au ministère des arts,
M. Antonin Proust avait pre'parë un projet de
loi qui était de'jà revêtu de l'approbation de
son collègue des finances et de la signature de
M. le Président de la République et qui attri-
buait à l'installation du musée des arts déco-
ratifs ou pour mieux dire du Palais des arts,
car tel avait été le titre adopté, l'emplacement
de l'ancienne Cour des comptes et celui de la
caserne de cavalerie qui s'étend de la Caisse
des dépôts et consignations à la rue de
Poitiers.
L'exposé des motifs faisait valoir que la
proximité de la Seine permettrait aux ou-
vriers de se rendre aisément et à peu de frais
au Palais des Arts, qui aurait eu d'autre part
l'avantage de se trouver près du Louvre et de
constituer une sorte de dépendance de nos
grandes collections publiques.
La surface occupée par l'ancienne Cour des
comptes et par la caserne de cavalerie du quai
d'Orsay est d'environ 1^.000 mètres, et cette
surface permettrait non seulement d'installer
Là les modèles nécessaires aux arts industriels,
mais encore les salles de cours qui doivent
compléter l'enseignement réclamé par nos in-
dustries d'art. En se servant des soubassements
de l'ancienne Cour des comptes, qui sont en
parfait état, et d'une partie des murs qui peu-
vent être conservés, on pourrait évaluer la dé-
pense de la construction à faire à environ
10 millions.
Le ministre de la guerre ne s'opposait pas
d'ailleurs à l'abandon de la caserne du quai
d'Orsay qui n'est pas dans de bonnes condi-
tions pour le séjour des troupes, et il était fa-
cile de relier les deux parties de l'édifice à
construire par un passage voûté au-dessus de
la rue de Poitiers.
Le cabinet du 30 janvier n'ayant pas cru devoir
reprendre ce projet qui entraînait pour l'Etat
une dépense considérable, M. Antonin Proust a
demandé, au nom de l'Union centrale des arts
décoratifs, l'autorisation d'organiser une lote-
rie qui donnerait un produit net de 10 millions
affectés à la construction du Palais des Arts,
sur l'emplacement du quai d'Orsay ou surtout
autre terrain que l'Etat concéderait pour une
durée déterminée, et moyennant des condi-
tions à stipuler.
Le conseil des ministres s'est montré favo-
rable à ce projet en principe.
— 4882.
BUREAUX, 8, RUE FAVART.
41 Mars.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLEMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN
Tes abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et dj la Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS !
Un an. . ,......12 fr. | Six mois. . e ..... 8 fr.
MOUVEMENT DES ARTS
Collection Fould
Les tableaux, peu importants , ont produit
57.297 fr. Nous ne voyons à retenir que le Portrait
ri Ingres enfant, par David, vendu 6.700 fr.
Les objets d'art ont atteint une somme de
258.303 fr. Voici quelques prix avec les numéros
correspondant* du catalogue : 79, médaillon en
or (acheté par M. Stettiner), 4.880 fr. — 80, Taba-
tière, 4.700 fr. — 125, Vase en argent d'Odiot,
3.950 fr. — 426, Quatre flambeaux en argent,
6.500 fr. — 427-37, Surtout de table d'Odiot
42.100 fr. — 180, Saint Jean-Baptiste, bas-relief en
marbre, d'après Donatello, 2.400 fr. — 210, Plat
hispano-mauresque, 4.200 fr. —227, Deux plats de
Rouen, 1.750 fr. — 259, Deux jardinières du Japon
(M. Ephrussi), 2.120 fr. — 265-8, Quatre plats de
la Chine, 1.500 fr. — 358, Ecuelle ronde, vieux
Sèvres, 4.420 fr. — 376, Deux chenets en bronze
du xvie siècle (M. Stettiner), 22.000 fr. —386, Pan-
thère debout, bronze italien, 3.500 fr. — 437, Car-
tel Louis XVI, bronze doré (M. Olida), 2.850 fr. —
458, Candélabres LouisXVI (M. de Montgermont),
5.700 fr. — 480, Meuble Louis XIII, 7.120 fr. —
535, Meuble de salon Louis XV, 13.100 fr. — 547,
Tapisseries Louis XV, suj et Don Quichotte, 10.000 fr.
— 548, Deux portières de Beauvais, 9.900 fr.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
Musàe des arts décorât fs
Pendant son passage au ministère des arts,
M. Antonin Proust avait pre'parë un projet de
loi qui était de'jà revêtu de l'approbation de
son collègue des finances et de la signature de
M. le Président de la République et qui attri-
buait à l'installation du musée des arts déco-
ratifs ou pour mieux dire du Palais des arts,
car tel avait été le titre adopté, l'emplacement
de l'ancienne Cour des comptes et celui de la
caserne de cavalerie qui s'étend de la Caisse
des dépôts et consignations à la rue de
Poitiers.
L'exposé des motifs faisait valoir que la
proximité de la Seine permettrait aux ou-
vriers de se rendre aisément et à peu de frais
au Palais des Arts, qui aurait eu d'autre part
l'avantage de se trouver près du Louvre et de
constituer une sorte de dépendance de nos
grandes collections publiques.
La surface occupée par l'ancienne Cour des
comptes et par la caserne de cavalerie du quai
d'Orsay est d'environ 1^.000 mètres, et cette
surface permettrait non seulement d'installer
Là les modèles nécessaires aux arts industriels,
mais encore les salles de cours qui doivent
compléter l'enseignement réclamé par nos in-
dustries d'art. En se servant des soubassements
de l'ancienne Cour des comptes, qui sont en
parfait état, et d'une partie des murs qui peu-
vent être conservés, on pourrait évaluer la dé-
pense de la construction à faire à environ
10 millions.
Le ministre de la guerre ne s'opposait pas
d'ailleurs à l'abandon de la caserne du quai
d'Orsay qui n'est pas dans de bonnes condi-
tions pour le séjour des troupes, et il était fa-
cile de relier les deux parties de l'édifice à
construire par un passage voûté au-dessus de
la rue de Poitiers.
Le cabinet du 30 janvier n'ayant pas cru devoir
reprendre ce projet qui entraînait pour l'Etat
une dépense considérable, M. Antonin Proust a
demandé, au nom de l'Union centrale des arts
décoratifs, l'autorisation d'organiser une lote-
rie qui donnerait un produit net de 10 millions
affectés à la construction du Palais des Arts,
sur l'emplacement du quai d'Orsay ou surtout
autre terrain que l'Etat concéderait pour une
durée déterminée, et moyennant des condi-
tions à stipuler.
Le conseil des ministres s'est montré favo-
rable à ce projet en principe.