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La chronique des arts et de la curiosité — 1882

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Nr. 40 (23 Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17398#0325
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>'o 40 — 1882.

BUREAUX, 8, RUE FAVART.

23 Décembre.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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la Chronique des Arts et dj la Curiosité.

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dont Vabonnement vient cV expirer sont
jiriés de le renouveler le plus tôt possible,
pour éoikr tout retard dans la réception
de la livraison de Janvier.

MOUVEMENT DES ARTS

Meubles anciens de M. Pecquereau

MM. P. Chevallier et Ch. Mannheim

N° il Armoire Louis XIV, 2,450 fr. — N° 2. Ar-
moire vitrée, ici., 1,020 fr. — JN° 3. Armoire à
fronton sculpté à rosaces, 2,000 fr. — N° 4. Ar-
moire Louis XIV à fronton cintré, 2,500 fr.—N° 5.
Armoire Louis XV, 2,205 fr.

N° 6. Bulfet Louis XIV, décoré dans le goût de
Berain, 2.050 fr. — N° 7. Régulateur Louis XIV,
1,390 fr. — N° 11. Console Louis XIV, 3,780 fr.,
accompagnée d'un trumeau de même style, 810 fr.

— N° 12. Console d'applique Louis XVI, 1,705 fr.

— N° 21. Console de la Régence, 1,8£0 fr. —
Nos 56-00. Six fauteuils Louis XIV, 3,420 fr.—
rs° 61. Trois fauteuils Louis XV, 1,005 fr. —
Nos 90-91. Deux petits fau'euils d'enfant, 2,675 fr.

— N° 93. Ecran Louis XIV, noyer sculpté et tapis-
serie, 600 fr. — .N0 98. Pendule Louis XIV, écaille
et cuivre, 1,530 fr.

Tapisserits. — N° 178. Panneau rectangulaire
Louis XIII, 2,120 f. — N° 179. Tapisserie flamande
de la même époque, 2.960 fr. — N° 100. Paysage,
2,000 fr.

La vente, comprenant 197 numéros, a produit
69,015 fr.

CONCOURS ET EXPOSITIONS

Au mois de juillet dernier, lo Journal of-
ficiel publiait un arrêté du ministre de l'in-
struction publique et des beaux-arts relatif à
l'organisation d'une Exposition triennale
pour lt:83. Depuis, quelques modifications ont
été apportées à cet arrête'. Il a été de'cidé que
l'Exposition, embrassant une période de cinq
an», porterait le titre d'Exposition natio-
nale.

Les artistes se sont encore une fois (1) émus
de l'organisation de cette nouvelle Exposition,
qu'ils considèrent comme un projet de con-
currence au Salon annuel. Ils ont signé une
protestation adressée à M. Logerotte et dont
voici le texte :

Considérant que l'Etat, en faisant une exposition
dite nationale, semble regretter aujourd'hui d'avoir
donné aux artistes le droit de diriger leur expo-
sition ;

Que cette exposition, annoncée d'abord comme
exposition triennale, aujourd'hui sous le titre
d'exposition nationale, devient une concurrence
évidente pour l'Association des artistes français,
chargée par l'Etat lui-même d'organiser le Salon ;

Que les expositions nationales feraient double
emploi avec les expositions annuelles, car leur
nouveau titre d'Exposition nationale permettait
incontestablement de les faire tous les ans ;

Pour ces motifs, demandent à M. le sous-secré-
taire d'Etat, chargé delà direction des beaux-arts,
de bien vouloir examiner les observations que les
soussignés présentent respectueusement à son
appréciation, et de conserver à l'exposition an-
nuelle, administrée aujourd'hui par l'Association

(1) Voir la Chronique du 18 mars 1882.
 
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