DOI Heft:
Nr. 25 (22 Juillet)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17398#0207
ET DE LA
Après 72 jours de travail, les concurrents
du grand Prix de Rome, section de pein-
ture, sont sortis des loges. L'exposition publi-
que et gratuite des dix tableaux aura lieu, à
la salle Melpomène, les 26, 27, 28 et 30 juillet,
de 10 heures du matin à h heures du soir.
Le jugement sera rendu le samedi 29 juil-
let à midi.
Le sujet de cette année est tiré du livre des
Machabées. En voici le texte : Malhathias re-
fusant de sacrifier aux idoles.
« A peine avait-il parlé qu'un juif s'avança
pour sacrifier devant tout le monde sur l'autel
qui avait été dressé dans la ville de Hodin,
d'après les ordres du roi ; Mathathias, ne pou-
vant contenir son indignation, se jeta sur cet
homme et le tua sur l'autel même où il allait
apostasier. Il tua aussi l'officier du roi, ren-
versa l'autel et s'écria : « Que celui qui a du
zèle pour la Loi et qui veut rester attaché à
l'alliance du Seigneur, me suive ! »
« Et il se retire avec ses fils sur les monta-
gnes, abandonnant dans la ville tout ce qu'ils
avaient. »
Voici l'ordre dans lequel les dix tableaux se-
ront exposés :
1° M. Gustave-Louis-Antoine Popelin, élève
de M. Giraudet-Ferrier, né le 30 juillet 1859,
à Paris.
2° M. Prosper-Lionel-Ferdinand Noël, élève
de M. Cabanel, né le 25 décembre 1852, à
Château-du-Loir, 2e grand prix de 1880;
3° M. Henri-Camille Danger, élève de MM.
Gérôme et Aimé Millet, né le 31 janvier 1857,
premier second grand prix de 1881.
h° M. Henri-Louis Pinta, élève de M. Caba-
nel, né le 15 juin 1855 à Marseille.
5° M. Antoine-Georges-Marie Rochegrosse,
élève de MM. Jules Lefebvre et Boulanger, né
à Versailles le 2 août 1859.
0° M. Paul-Louis Jenoudet, élève de MM. J.
Lefebvre et Boulanger, né à Lyon le 21 mars
1853.
7° M. Louis-Gaston Charpentier, élève de
MM. Bouguereau et Tony Robert-Fleury, né à
Paris, le )i février 1858 ;
8° M. Paul Leroy, élève de M. Cabanel, né à
Paris, le 29 décembre 1860;
9° M. Charles Lebayle, élève de M. Aimé
Millet, né à Paris, le 28 mai 1856 ;
10° M. Charles Roy, élève de MM. Jules
Lefèvre et Boulanger, né à Lyon, le il juin
1853.
Nous avons annoncé dans notre dernier n°
que l'Union Centrale vient de demander aux
ministres l'autorisation de joindre à son ex-
position les meubles anciens qui sont la pro-
priété des ministères. Nous croyons utile de
rappeler que l'initiative de cette idée revient
à la Gazette des Beaux-Arts, et surtout à no-
tre excellent collaborateur et ami M. Ed. Bon-
naffé qui signa, il y a cinq ans, l'article inti-
tulé .Un Musée qui ne coûtera rien, article
dont le retentissement fut considérable. En
1878, M. Bonnaffé renouvelant sa campagne,
publia dans la Chronique une lettre adressée
à M. de Longpérier, qui eut ce résultat de
CURIOSITÉ 191
faire exposer au Trocadéro, en 1878, quelques
échantillons venant du palais de Versailles et
de divers ministères.
La démonstration de l'utilité de cette expo-
sition n'est plus à faire. Nous désirons vive-
ment que l'idée de M. Bonnaffé soit mise en
pratique, dans une mesure complète, par
l'Union Centrale des arts décoratifs.
L'Académie des beaux-arts vient de décer-
ner les prix fondés par Mmo la comtesse de
Gaen. Par testament en date du 17 septem-
bre 1859, elle donne à chaque peintre, sculp-
teur ou architecte venant de la villa Médicis,
pendant trois ans, une rente de quatre mille
francs ; les architectes ne touchent que trois
mille francs. « Les artistes auxquels ces rentes
sont données sont obligés, pendant leur du-
rée, d'exposer une fois au Salon; leurs ou-
vrages leur appartiendront, mais ils seront
obligés d'en faire un dans J'espace de trois
ans pour le musée de Caen, installé au palais
Mazarin. » Les lauréats de cette année sont :
peinture : M. Chartran ; sculpture : M. Cor-
donnier ; architecture : M. Nenot.
L'exposition des œuvres de M. Paul Bau-
dry, organisée à l'Orangerie des Tuileries,
doit être close le 25 juillet courant.
La société des Amis des Arts de Tour3,
ouvrira son exposition annuelle du 1er octobre
au 1er novembre ; les ouvrages des artistes de
Paris devront être déposés du lor au 15 août
chez M. Pottier, rue Gaillon, \k.
MM. les artistes français et étrangers rési-
dant à Paris sont prévenus qu'une exposition
int°rnationaledes beaux-arts s'ouvrira à Rome
le 1er décembre prochain.
Les artistes qui voudront prendre part à
cette exposition devront faire parvenir la dé-
claration de leurs œuvres à Rome, au palais
Engleficld, avant le 31 juillet.
Le règlement de l'exposition et les feuilles
nécessaires à la déclaration des ouvrages sont
déposés à l'Ecole des beaux-arts et au secré-
tariat général des beaux-arts, Palais do l'In-
dustrie, porte n° 1.
■---'^<^SCtSi^~~--
NOUVELLES
M. Geffroy, directeur de l'Ecole fran-
çaise, demande que les membres de l'Aca-
démie de France à Rome soient autorisés, ou
même invités, à prêter leur concours à leurs
collègues de l'Ecole française pour les travaux
d'archéologie publiés au Bulleti'i de VEcole.
L'Académie des beaux-arts n'a pas cru de-
S voir assumer l'initative de cette mesure.
Après 72 jours de travail, les concurrents
du grand Prix de Rome, section de pein-
ture, sont sortis des loges. L'exposition publi-
que et gratuite des dix tableaux aura lieu, à
la salle Melpomène, les 26, 27, 28 et 30 juillet,
de 10 heures du matin à h heures du soir.
Le jugement sera rendu le samedi 29 juil-
let à midi.
Le sujet de cette année est tiré du livre des
Machabées. En voici le texte : Malhathias re-
fusant de sacrifier aux idoles.
« A peine avait-il parlé qu'un juif s'avança
pour sacrifier devant tout le monde sur l'autel
qui avait été dressé dans la ville de Hodin,
d'après les ordres du roi ; Mathathias, ne pou-
vant contenir son indignation, se jeta sur cet
homme et le tua sur l'autel même où il allait
apostasier. Il tua aussi l'officier du roi, ren-
versa l'autel et s'écria : « Que celui qui a du
zèle pour la Loi et qui veut rester attaché à
l'alliance du Seigneur, me suive ! »
« Et il se retire avec ses fils sur les monta-
gnes, abandonnant dans la ville tout ce qu'ils
avaient. »
Voici l'ordre dans lequel les dix tableaux se-
ront exposés :
1° M. Gustave-Louis-Antoine Popelin, élève
de M. Giraudet-Ferrier, né le 30 juillet 1859,
à Paris.
2° M. Prosper-Lionel-Ferdinand Noël, élève
de M. Cabanel, né le 25 décembre 1852, à
Château-du-Loir, 2e grand prix de 1880;
3° M. Henri-Camille Danger, élève de MM.
Gérôme et Aimé Millet, né le 31 janvier 1857,
premier second grand prix de 1881.
h° M. Henri-Louis Pinta, élève de M. Caba-
nel, né le 15 juin 1855 à Marseille.
5° M. Antoine-Georges-Marie Rochegrosse,
élève de MM. Jules Lefebvre et Boulanger, né
à Versailles le 2 août 1859.
0° M. Paul-Louis Jenoudet, élève de MM. J.
Lefebvre et Boulanger, né à Lyon le 21 mars
1853.
7° M. Louis-Gaston Charpentier, élève de
MM. Bouguereau et Tony Robert-Fleury, né à
Paris, le )i février 1858 ;
8° M. Paul Leroy, élève de M. Cabanel, né à
Paris, le 29 décembre 1860;
9° M. Charles Lebayle, élève de M. Aimé
Millet, né à Paris, le 28 mai 1856 ;
10° M. Charles Roy, élève de MM. Jules
Lefèvre et Boulanger, né à Lyon, le il juin
1853.
Nous avons annoncé dans notre dernier n°
que l'Union Centrale vient de demander aux
ministres l'autorisation de joindre à son ex-
position les meubles anciens qui sont la pro-
priété des ministères. Nous croyons utile de
rappeler que l'initiative de cette idée revient
à la Gazette des Beaux-Arts, et surtout à no-
tre excellent collaborateur et ami M. Ed. Bon-
naffé qui signa, il y a cinq ans, l'article inti-
tulé .Un Musée qui ne coûtera rien, article
dont le retentissement fut considérable. En
1878, M. Bonnaffé renouvelant sa campagne,
publia dans la Chronique une lettre adressée
à M. de Longpérier, qui eut ce résultat de
CURIOSITÉ 191
faire exposer au Trocadéro, en 1878, quelques
échantillons venant du palais de Versailles et
de divers ministères.
La démonstration de l'utilité de cette expo-
sition n'est plus à faire. Nous désirons vive-
ment que l'idée de M. Bonnaffé soit mise en
pratique, dans une mesure complète, par
l'Union Centrale des arts décoratifs.
L'Académie des beaux-arts vient de décer-
ner les prix fondés par Mmo la comtesse de
Gaen. Par testament en date du 17 septem-
bre 1859, elle donne à chaque peintre, sculp-
teur ou architecte venant de la villa Médicis,
pendant trois ans, une rente de quatre mille
francs ; les architectes ne touchent que trois
mille francs. « Les artistes auxquels ces rentes
sont données sont obligés, pendant leur du-
rée, d'exposer une fois au Salon; leurs ou-
vrages leur appartiendront, mais ils seront
obligés d'en faire un dans J'espace de trois
ans pour le musée de Caen, installé au palais
Mazarin. » Les lauréats de cette année sont :
peinture : M. Chartran ; sculpture : M. Cor-
donnier ; architecture : M. Nenot.
L'exposition des œuvres de M. Paul Bau-
dry, organisée à l'Orangerie des Tuileries,
doit être close le 25 juillet courant.
La société des Amis des Arts de Tour3,
ouvrira son exposition annuelle du 1er octobre
au 1er novembre ; les ouvrages des artistes de
Paris devront être déposés du lor au 15 août
chez M. Pottier, rue Gaillon, \k.
MM. les artistes français et étrangers rési-
dant à Paris sont prévenus qu'une exposition
int°rnationaledes beaux-arts s'ouvrira à Rome
le 1er décembre prochain.
Les artistes qui voudront prendre part à
cette exposition devront faire parvenir la dé-
claration de leurs œuvres à Rome, au palais
Engleficld, avant le 31 juillet.
Le règlement de l'exposition et les feuilles
nécessaires à la déclaration des ouvrages sont
déposés à l'Ecole des beaux-arts et au secré-
tariat général des beaux-arts, Palais do l'In-
dustrie, porte n° 1.
■---'^<^SCtSi^~~--
NOUVELLES
M. Geffroy, directeur de l'Ecole fran-
çaise, demande que les membres de l'Aca-
démie de France à Rome soient autorisés, ou
même invités, à prêter leur concours à leurs
collègues de l'Ecole française pour les travaux
d'archéologie publiés au Bulleti'i de VEcole.
L'Académie des beaux-arts n'a pas cru de-
S voir assumer l'initative de cette mesure.