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La chronique des arts et de la curiosité — 1894

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Nr. 39 (15 Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19742#0326
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316

LA CHRONIQUE DES ARTS ET DE LA CURIOSITÉ

Tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des arts
«auront gré à M. le comte de La Yihaza d’avoir
doté l’érudition d’un instrument de recherches
‘désormais indispensable ; mais les initiés seuls
pourront se rendre compte du labeur que repré-
sentent la préparation et la mise au point d’un
.répertoire de ce genre, empruntant chacune de
ses données aux sources manuscrites et impri-
mées les plus diverses. Cependant, comme en
pareille matière rien n’est absolument définitif,
nous faisons d-s vœux pour que l’auteur des
Adiciones continue à explorer le fonds inépui-
sable des archives et des bibliothèques et mette,
plus tard, le public à même de bénéficier encore
•d’une seconde moisson de documents. En prévi-
sion de ce supplément à venir, nous signalerons à
notre confrère d’Espagne la série d’indications
-que l’on possède actuellement (1) au sujet d’un
artiste aragonais du milieu du xvc siècle, le sculp-
teur Jean de la Huerta, identifié aujourd’hui avec
■Jean de Drogues, et occupé pendant vingt ans à
l’exécution du tombeau du duc Jean sans Peur à
la Chartreuse de Dijon. B. Prost.

NÉCROLOGIE

de jeunes filles dont la fraîcheur était une
■véritable surprise pour ceux qui connaissaient
l’âge, du peintre et d’énergiques portraits de
Considérant, de MM. Jules Simon, Henner et
Donnât.

Gigoux était un collectionneur très expert. Il
laisse une collection de tableaux et de dessins
choi-is avec le discernement le plus fin. Il a
réuni en volume ses souvenirs sous le titre de :
Causeries sur les artistes de mon temps (1885),

26 TAPISSERIES

à sujets allégoriques, champêtres et verdures
Etoffes brodées et brochées

MEUBLES ANCIENS

Objets d’art, Instruments de musique,
Armures, Bronzes, Terres cuites
arrivant en majeure partie de province

VENTE HOTEL DROUOT, SALLE N° 7

Le Lundi 17 décembre 1894, à 2 heures.

Jean Gigoux

Le peintre Jean Gigoux vient de mourir à
ü’àge de quatre-vingt-huit ans. On peut dire de
lui, en toute vérité, qu’détait le dernier représen-
tant de la peinture romantique.

J.-F. Gigoux naquit à Besançon, en janvier
180?, apprit son art à Paris et débuta au Salon
•de 1883 par l’exposition de cinq toiles, souvenirs
■d’un voj'age en Orient. La peinture historique
était alors au pinacle et prêtait à de grandes
images accueillies avec faveur, souvent avec en-
thousiasme, par le public avide des Salons, qui
étaient alors biennaux. Toute la carrière du
peintre fut partagée entre le genre du portrait
{le général Ostrowski, le général Diwernicki,
aujourd’hui au Luxembourg, le maréchal Mon-
cey, Lamartine, Fourier, etc. et de nombreuses
mines de plomb ou lithographies) et le genre his-
torique. Peut-être faut-il que notre génération fasse
un certain effortpour apprécier comme il convient
la fécondité du vieux peintre en cette dernière
manière. La oMrtde Léonard de Vinci, Henri IV
écrivant des vers sur le missel de Gabrielle
d’Estrées, Antoine et Cléopâtre essayant des
poisons, Héloïse et Abôlarcl au Paraclet, la
Mort de Manon Lescaut, la Veillée cl’A usterlitz,
le Charlemagne dictant ses Capitulaires qui
décorait le Conseil d’Etat, les scènes religieuses
qui se trouvent à Saint-Gervais et à Saint-Ger-
main-l’Auxerrois, ne sauraient nous intéresser
aussi franchement que les vraies et fermes
effigies que sont ses portraits des premières an-
nées et scs porlraits des derniers temps ; car, jus-
qu’à ses deruiètes années, Gigoux n’avait guère
cessé d’exposer; mais il éiait revenu, à la fin,
au portrait. On a vu de lui tour à tour, aux
Salons de 1889, 1890, 1891, 1892, des portraits

(1) Voir, entre autres, la Gazette des Beaux-Arts,
3» période, t. IV (1890), p. 300, et t. V (>S91), p. 167-172.

M° G. Duchesne, comm.-pris., 6, rui de Hanovre
»I. A. Bloclie, expert, 25. rue de Châteaudun.

EXPOSITION : Dimanche 16 décembre.

ANCIENNES FAÏENCES

Assiettes à décor d’ocre jaune

PLATS, PLATEAUX, MMETTES

CACHE-POTS

à décor bleu et rouille et polychrome

Faïences diverses, Porcelaines

OBJETS VARIÉS, ARGENTERIE

VENTE

HOTEL DROUOT, Salle N' 11

Le Samedi 22 décembre 1894

A DEUX HEURES

COMMISS.-PRISEUR

EXPERT

M. PAUL CHEVALLIER

10, rue Grange-Batelière

M. CHARLES MANNHEIM

7, rue Saint-Georges

EXPOSITION PUBLIQUE

Le Vendredi 21 décembre 1894
De 11 h. 1/2 à 5 h. 1/2.

Le gérant : G. POUX.

Paris. — Imprimerie de la Presse, 16. rue du Croissant. — Simart
 
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