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https://doi.org/10.11588/diglit.33620#0009
AYANT-PROPOS
Une première suite à nos Mélanges cl’archéologie, mais toute d’ornementation, a déjà
paru en deux volumes, publiés avec le sous-titre Carrelages et Tissus L Là, je disais dès
l’abord que tout, à peu près, y serait l’œuvre de mon ancien collaborateur ; mais que
l’ornementation même, à elle seule, n’épuiserait nullement ses cartons en ce genre.
Or, il n’était cependant question que des monuments laissés sur bois ou sur métal
par ce dessinateur infatigable. Je respecterai encore cette fois son legs, en ne don-
nant presque rien qu’il n’ait préparé lui-même pour la publication. Gela, sans plus,
suffirait à bien des tomes, et je ne compte pas vivre assez pour l’utiliser intégra-
lement. Dieu sait, quand je surveille ces premières pages du livre actuel afin d’exprimer
ce que je me proposais, si j’arriverai au point de pouvoir prendre le titre de survivant
dans l’imprimé, en cas que le travail s’achève.
Notre association datait de 1840, et débuta par la publication des Vitraux de Bourges
(verrières du xine siècle). L’application et le talent du P. Arthur Martin rendaient seuls
possible l’exécution d’une pareille tâche, où le gouvernement de Louis-Philippe ne nous
assista qu’assez tard, et alors même avec parcimonie 2. La chromolithographie n’était
1. Sur ces deux volumes j’ai laissé imprimer en sous-
titre, première série. C’était à faire supposer que tout dés-
ormais ferait partie d’un même ensemble. Je me déjuge
en ce moment, et déclare trois séries qui peuvent s’isoler.
Si l’on m’en croit, on écrira au sous-titre de la première
suite : Seconde série delà collection totale. Aussi, toutes les
fois que je citerai les quatre volumes qui ont paru de
18A8 à 1856, je les désignerai sous le nom de 7re série.
Ce que j’appelle maintenant IIe série (ou lre suite aux
Mélanges) est à peu près dépourvu de texte, et peut ne
convenir particulièrement qu’à des artistes pour lesquels
la forme serait une préoccupation exclusive; sauf à re-
chercher par eux-mêmes les principes ou instincts esthé-
tiques qui déterminaient le tracé ancien. Ceux qui accor-
dent une plus large part d’intérêt à l’histoire et au sym-
bolisme, trouveront mieux leur compte dans la Ire série
(1848, svv.) et dans cette III0 (1870). Ainsi chaque portion
de l’ouvrage total peut être acquise à part sans inconvé-
nient grave.
Pour abréger les indications dans le titre des plan-
ches, j’emploie ici la lettre C, qui voudra dire IIIe série
(la Iro étant supposée A, et la IIe B).
2.11 est juste'de faire observer que nous n’avions pas
beaucoup de recommandations à faire valoir auprès du
I- - 1
Une première suite à nos Mélanges cl’archéologie, mais toute d’ornementation, a déjà
paru en deux volumes, publiés avec le sous-titre Carrelages et Tissus L Là, je disais dès
l’abord que tout, à peu près, y serait l’œuvre de mon ancien collaborateur ; mais que
l’ornementation même, à elle seule, n’épuiserait nullement ses cartons en ce genre.
Or, il n’était cependant question que des monuments laissés sur bois ou sur métal
par ce dessinateur infatigable. Je respecterai encore cette fois son legs, en ne don-
nant presque rien qu’il n’ait préparé lui-même pour la publication. Gela, sans plus,
suffirait à bien des tomes, et je ne compte pas vivre assez pour l’utiliser intégra-
lement. Dieu sait, quand je surveille ces premières pages du livre actuel afin d’exprimer
ce que je me proposais, si j’arriverai au point de pouvoir prendre le titre de survivant
dans l’imprimé, en cas que le travail s’achève.
Notre association datait de 1840, et débuta par la publication des Vitraux de Bourges
(verrières du xine siècle). L’application et le talent du P. Arthur Martin rendaient seuls
possible l’exécution d’une pareille tâche, où le gouvernement de Louis-Philippe ne nous
assista qu’assez tard, et alors même avec parcimonie 2. La chromolithographie n’était
1. Sur ces deux volumes j’ai laissé imprimer en sous-
titre, première série. C’était à faire supposer que tout dés-
ormais ferait partie d’un même ensemble. Je me déjuge
en ce moment, et déclare trois séries qui peuvent s’isoler.
Si l’on m’en croit, on écrira au sous-titre de la première
suite : Seconde série delà collection totale. Aussi, toutes les
fois que je citerai les quatre volumes qui ont paru de
18A8 à 1856, je les désignerai sous le nom de 7re série.
Ce que j’appelle maintenant IIe série (ou lre suite aux
Mélanges) est à peu près dépourvu de texte, et peut ne
convenir particulièrement qu’à des artistes pour lesquels
la forme serait une préoccupation exclusive; sauf à re-
chercher par eux-mêmes les principes ou instincts esthé-
tiques qui déterminaient le tracé ancien. Ceux qui accor-
dent une plus large part d’intérêt à l’histoire et au sym-
bolisme, trouveront mieux leur compte dans la Ire série
(1848, svv.) et dans cette III0 (1870). Ainsi chaque portion
de l’ouvrage total peut être acquise à part sans inconvé-
nient grave.
Pour abréger les indications dans le titre des plan-
ches, j’emploie ici la lettre C, qui voudra dire IIIe série
(la Iro étant supposée A, et la IIe B).
2.11 est juste'de faire observer que nous n’avions pas
beaucoup de recommandations à faire valoir auprès du
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