Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
RECTIFICATIONS ET RETOUCHES.

311

fin d’une note commencée à la page 114 : la Tcivola ritonda (p. 251) qualifie de pan-
thère odorante, la reine Yseult.
Page 117, au bout de la note 3. — Notez que pour le Pantcliatantrci, par exemple, on
ne sait guère dans quel manuscrit trouver un bon indice de priorité. Il est seulement
assez clair que ce recueil indien paraît antérieur de sept siècles à notre Physiologus,
et que l’Asie iranienne n’est pas exactement comparable aux populations gréco-latines;
surtout quand il ne s’agit point de matières religieuses où le prosélytisme emprunte son
caractère tout spécial de respect pharisaïque. Ce n’est pas moi, non plus, qui empê-
cherai que l’on apprécie à tête reposée les recensions de mon pauvre Bestiaire. Je
me plains au contraire de le voir comme étouffé entre deux portes. L’Académie de
Vienne (en Autriche) a publié un texte nouveau, me dit-on; mais je n’ai plus le cœur
à besogne si mal menée pannes soi-disant coopérateurs.
Page 120, au bout de la note 1.—Car il ne semble pas que l’on ait songé aux
fureurs du thon et de l’espadon, sous l’étreinte douloureuse du crustacé parasite
qui a été nommé Taon de mer. Cf. Revue britannique, avril 1853, p. 308, sv.
Page 123, sv., à l’article de la Huppe (vanneau). — Comme je reste toujours persuadé
que le Physiologus nous vient de Perse, il pouvait être bon de faire observer que
la huppe a reçu en Orient un rôle de primauté morale parmi les oiseaux. — Cf. Garcin
de Tassy, la Poésie philosophique et religieuse chez les Persans (1864), p. 13, 28, 32, etc.;
et le Langage des oiseaux (Mantic Uttaïr), passim. — Item, Revue britannique, décembre
1846, p. 399, sw.
Planche IX, vis-à-vis de la page 124.
Nous avons ici, et dans les deux planches suivantes, un reste du Bestiaire moralisé
(même par le miniateur français). Le P. A. Martin n’avait pas seulement ajourné la
publication de ce reliquat; il semblait y renoncer, tellement que plus d’une gravure
exécutée par lui sur ce modèle a été détruite par ses ordres. Pour ce que j’en
retrouvais après sa mort, il m’a semblé que cette curieuse suite méritait de rester
un peu plus complète qu’il ne l’avait laissée dans la première série de nos Mélanges.
C’est ce qui m’en a fait introduire trois gravures, à travers le Physiologus arménien.
Expliquons rapidement celles qui figurent dans ce volume, afin qu’elles soient plus
utiles au lecteur pour qui le Bestiaire aurait peu d’attraits dans le texte; car je
n’avais pas dissimulé précédemment que cela n’était point d’un entraînement tout à
fait séducteur. En outre, ceux qui sont revenus après moi sur ces matières, n’ont
pas eu la bonté de couler à fond le sujet, comme je les en avais conjurés. Laissons
donc passer encore une génération, afin qu’un liquide si trouble se décante à loisir
pour nos neveux, qui en seront moins saturés.
On voit sans peine que nos miniatures donnaient la place principale au sermon
[Sarmun ou s/jpjveia); en sorte que la nature de l’animal occupe habituellement le
plus petit cadre, tandis que le symbolisme est donné dans nue peinture de double
ou triple dimension. Nous aurons donc peu de chose à dire sur l’exposé des pro-
priétés que l’auteur du texte prêtait à ces animaux; elles sont mises en lumière
surabondamment par les manuscrits français, latins, grecs, etc., que nous avons
cités, ou que l’on peut vérifier d’après les notes.
— Le Singe est accompagné d’un sermon peint, qui montre comme quoi il faut
 
Annotationen