DOI Heft:
Numéro 245 (16 Juillet 1835) Planches 509,510
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.26559#0174
LA CARICATURE.—
-1939-
1960
Après avoir joint leprocès-monstre, la pairie vient de le disjoin-
dre. Est-ce que la vieille voudrait imiter Pénélope?
*■%. La pairie défait elle-même ses arrêts. C’est de la besogne de
moins pour l’avenir.
À ce propos, un journal dit que la pairie revient sur ses propres
jugemens. Propres n’est pas le mot.
Le soir même de l’évasion des 28 prisonniers d’avril, une tren-
taine d’arrestations ont été opérées. Le Neuf-Août ne veut pas plus de
vide dans ses prisons que dans sa bourse.
*** Pendant que le Neuf-Août s’épuisait à chercher la clé du grrrand
complot d’avril, les accusésont pris la clé des champs.
On assure que Vinépuisable clémence est furieuse d’avoir perdu
sa proie.
*** Beaucoup de personnes qui ont vuM. Chose le jour de l’évasion
des prisonniers, l’ont pris pour M. D'Argout, sans doute à cause delà
longueur clc son nez.
*** PÜUr la prochaine lète de juillet, il n’y aura pas de distribution
de comestibles au peuple. Elles seront remplacées par des distributions
de cartouches à la garnison.
On assure également qu’il n’y aura pas de feu d’artifice. Le
gouvernement du suffrage unanime réserve sa poudre pour faire ré-
gner l’ordre à Paris, a Lyon et autres bonnes villes.
*** A l’approche des 3 journées, tous les pavés de Paris ont été mis
sous la surveillance de la haute police.
*** M. Lobeau, comte de Trinacule, ayant entendu dire que le 29
il n’y aurait que des pompes funèbres, se propose de mettre ce jour-la
un crêpe à son clyssoir. A.-C.
15° livraison de
14, RRW»
UINQ TABLEAUX POUR 28 SOUS.
Prix de la livraison, par abonnement : 1 fr. SS c.
Chez AUBERT, galerie VSro-Dodal.
CRAYOM3 ALLEMANDS
I>E REEYHARDT.
(MINE CE PLOMB.)
Ces crayons sont aussi fins et aussi bons que les crayons anglais, et ne se vendent que 2 fr. 25 c.
la douzaine.
LA PIÈCE : 4 SOUS.
CRAYONS CHAMBELLAN,
POUR LA LITHOGRAPHIE.
Ces crayons sont adoptés par MM. Dehoy, Jolies, Grakdville et par la plupart des autres princi-
paux dessinateurs lithographes. — OIS EN DONNE A L’ESSAI.
UN FRANC LA DOUZAINE.
Chez ChaMbelus, papetier, à l’eutrée de la rue du Bouloy, en face du grand magasin d’Aubert. SIMON.
GRANDE TOMBOLA (JIABIV VHIQLE,
Destinée à payer les dernières amendes du journal le Charivari,
montant à environ 8000 francs.
PRIX DU BILLET : UN FRANC.
Avec chaque billet, le souscripteurreçoitdeux caricatures donneurs ou une
grande lithographie politique, par Grandville, cotée 2 fr. dans le commerce.
On trouve des billets et des lithographies : — à Paris, chez AUBERT, ga-
lerie Véro-Dodat; — à Montpellier, au cabinet littéraire de M. Kacanier ;
— ù Grenoble, au bureau du Dauphinois ; — à Chalons-sur-Saône, au bu-
reau du Patriote de Saône-et-Loire ; — à Douai, chez M. Mellet, rue
des West; — à Bayonne, au Café National ; — à Arras, au bureau du PRO-
PAGATEUR; — à Amiens, au bureau de la SENTINELLE PICARDE ; —à
Nimes, chez M. Pleinduux, docteur-médecin; — à Cambrai, chez M. DE-
brée, marchand de charbon; — à Lisieux, chez M. Cosnard-Labreton-
NIÈre, notaire. — D’autres dépôts seront encere établis dans un grand nom-
bre d’autres villes, nous les indiquerons dans notre prochain numéro.
DICTIONNAIRE MARI T
! Chaque feuille séparée,
au bureau, 2 sous '/2*
POUR LES GENS DU MONDE.
PAR. JULES-LECOMTE, officier de marine.
Rédacteur en chef de la France Maritime.
Environ 30 livraisons, pour être ajoutées au ier volume terminé de la France Maritime.
T, 110 livraisons. . 1 fr. 25 c. I „ 110 livrais. . 1 fr. 75 c.
PiR,s:i 20 livraisons. . 2 50 | Pa0V,RCE : f20 livrais.. 3 50
Au bureau dti la FRANCE MARITIME, chez M. POSTEL, rue du Route, n° 4;
Et chez tous les libraires des Départemens.
L’ouvrage complet,
au bureau, 3 fr. 73
de roturier, que dans sa noble peau d’auguste prétendant1, si grande-
ment je me méfie des lubies de la providence!
Règle générale, aux préceptes fondamentaux de l’hygiène, posésja-
dis par Hyppocrate: « Avoir les pieds chauds, l’estomac libre et la tête
froide; » il faut ajouter désormais : « Et ne point faire obstacle aux glo-
rieux destins de la dynastie orléânière. »
Moyennant quoi, vous vous porterez tant bien que mal jusqu’à la
la fin de vos jours. C’est ce que je vous souhaite, au nom du père et dn
fils; au nom du père surtout! Drr.
-- -i r 'j-ji tt - --
*** Le bruit court que certaine monarchie aurait envie de se faire
sacrer. Nous sommes bien sûrs qu’elle n’hésiterait pas si, au lieu de sc
faire graisser le front, il s’agissait de se faire graisser la patte.
On assure que certains conseillers ont représenté à la monarchie
en question que sa couronne risquait déjà bien assez de lui glisser de
la tête sans qu’elle se fit encore huiler le front.
Le roi citoyen a encore été assassiné la semaine dernière. En
vérité, cela devient monotone !
*** Depuis huit jours que le nouvel attentat horrible a été, dit-on,
découvert, le Château n’a pas encore fait publier le moindre délail sur
ce complot. Cela est d’autant plus extraordinaire qu’il doit le connaî-
tre comme s’il l’avait fait lui-même.
fie €I)ariurtri-tljtleïWôenpit|u4
NUMÉRO MONSTRE,
PARAÎTRA IRREVOCABLEMENT LE 31 JUILLET.
/. explication de la multitude de dessins tjuile composent sera publiée le lendemain Ier août dans le Charivari.
On s’abonne au CHARIVARI, journal politique, littéraire et d’art, fondé et dirigé par MM. Ch. PHILXPOIff et
Louis BESMOITERS, et donnant tous les jours une nouvelle lithographie, chez AUBERT, galerie Véro—Dodat.
Prix '■ pour les départemens, 3 mois, t8 f.; pour Paris, 3 mois, i5 h—Les grandes messageries font les abonnemens sans frais.
Imprimerie de Grégoire
du Croisbdnl, l(j
-1939-
1960
Après avoir joint leprocès-monstre, la pairie vient de le disjoin-
dre. Est-ce que la vieille voudrait imiter Pénélope?
*■%. La pairie défait elle-même ses arrêts. C’est de la besogne de
moins pour l’avenir.
À ce propos, un journal dit que la pairie revient sur ses propres
jugemens. Propres n’est pas le mot.
Le soir même de l’évasion des 28 prisonniers d’avril, une tren-
taine d’arrestations ont été opérées. Le Neuf-Août ne veut pas plus de
vide dans ses prisons que dans sa bourse.
*** Pendant que le Neuf-Août s’épuisait à chercher la clé du grrrand
complot d’avril, les accusésont pris la clé des champs.
On assure que Vinépuisable clémence est furieuse d’avoir perdu
sa proie.
*** Beaucoup de personnes qui ont vuM. Chose le jour de l’évasion
des prisonniers, l’ont pris pour M. D'Argout, sans doute à cause delà
longueur clc son nez.
*** PÜUr la prochaine lète de juillet, il n’y aura pas de distribution
de comestibles au peuple. Elles seront remplacées par des distributions
de cartouches à la garnison.
On assure également qu’il n’y aura pas de feu d’artifice. Le
gouvernement du suffrage unanime réserve sa poudre pour faire ré-
gner l’ordre à Paris, a Lyon et autres bonnes villes.
*** A l’approche des 3 journées, tous les pavés de Paris ont été mis
sous la surveillance de la haute police.
*** M. Lobeau, comte de Trinacule, ayant entendu dire que le 29
il n’y aurait que des pompes funèbres, se propose de mettre ce jour-la
un crêpe à son clyssoir. A.-C.
15° livraison de
14, RRW»
UINQ TABLEAUX POUR 28 SOUS.
Prix de la livraison, par abonnement : 1 fr. SS c.
Chez AUBERT, galerie VSro-Dodal.
CRAYOM3 ALLEMANDS
I>E REEYHARDT.
(MINE CE PLOMB.)
Ces crayons sont aussi fins et aussi bons que les crayons anglais, et ne se vendent que 2 fr. 25 c.
la douzaine.
LA PIÈCE : 4 SOUS.
CRAYONS CHAMBELLAN,
POUR LA LITHOGRAPHIE.
Ces crayons sont adoptés par MM. Dehoy, Jolies, Grakdville et par la plupart des autres princi-
paux dessinateurs lithographes. — OIS EN DONNE A L’ESSAI.
UN FRANC LA DOUZAINE.
Chez ChaMbelus, papetier, à l’eutrée de la rue du Bouloy, en face du grand magasin d’Aubert. SIMON.
GRANDE TOMBOLA (JIABIV VHIQLE,
Destinée à payer les dernières amendes du journal le Charivari,
montant à environ 8000 francs.
PRIX DU BILLET : UN FRANC.
Avec chaque billet, le souscripteurreçoitdeux caricatures donneurs ou une
grande lithographie politique, par Grandville, cotée 2 fr. dans le commerce.
On trouve des billets et des lithographies : — à Paris, chez AUBERT, ga-
lerie Véro-Dodat; — à Montpellier, au cabinet littéraire de M. Kacanier ;
— ù Grenoble, au bureau du Dauphinois ; — à Chalons-sur-Saône, au bu-
reau du Patriote de Saône-et-Loire ; — à Douai, chez M. Mellet, rue
des West; — à Bayonne, au Café National ; — à Arras, au bureau du PRO-
PAGATEUR; — à Amiens, au bureau de la SENTINELLE PICARDE ; —à
Nimes, chez M. Pleinduux, docteur-médecin; — à Cambrai, chez M. DE-
brée, marchand de charbon; — à Lisieux, chez M. Cosnard-Labreton-
NIÈre, notaire. — D’autres dépôts seront encere établis dans un grand nom-
bre d’autres villes, nous les indiquerons dans notre prochain numéro.
DICTIONNAIRE MARI T
! Chaque feuille séparée,
au bureau, 2 sous '/2*
POUR LES GENS DU MONDE.
PAR. JULES-LECOMTE, officier de marine.
Rédacteur en chef de la France Maritime.
Environ 30 livraisons, pour être ajoutées au ier volume terminé de la France Maritime.
T, 110 livraisons. . 1 fr. 25 c. I „ 110 livrais. . 1 fr. 75 c.
PiR,s:i 20 livraisons. . 2 50 | Pa0V,RCE : f20 livrais.. 3 50
Au bureau dti la FRANCE MARITIME, chez M. POSTEL, rue du Route, n° 4;
Et chez tous les libraires des Départemens.
L’ouvrage complet,
au bureau, 3 fr. 73
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ment je me méfie des lubies de la providence!
Règle générale, aux préceptes fondamentaux de l’hygiène, posésja-
dis par Hyppocrate: « Avoir les pieds chauds, l’estomac libre et la tête
froide; » il faut ajouter désormais : « Et ne point faire obstacle aux glo-
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Moyennant quoi, vous vous porterez tant bien que mal jusqu’à la
la fin de vos jours. C’est ce que je vous souhaite, au nom du père et dn
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On assure que certains conseillers ont représenté à la monarchie
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la tête sans qu’elle se fit encore huiler le front.
Le roi citoyen a encore été assassiné la semaine dernière. En
vérité, cela devient monotone !
*** Depuis huit jours que le nouvel attentat horrible a été, dit-on,
découvert, le Château n’a pas encore fait publier le moindre délail sur
ce complot. Cela est d’autant plus extraordinaire qu’il doit le connaî-
tre comme s’il l’avait fait lui-même.
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On s’abonne au CHARIVARI, journal politique, littéraire et d’art, fondé et dirigé par MM. Ch. PHILXPOIff et
Louis BESMOITERS, et donnant tous les jours une nouvelle lithographie, chez AUBERT, galerie Véro—Dodat.
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du Croisbdnl, l(j