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https://doi.org/10.11588/diglit.5754#0061
48 l'obélisque
événements sur la paroi droite dn grand monu-
ment d'Ibsamboul, et qui porte aussi la date de
l'an V. La bataille figurée dans ce dernier tem-
ple est aussi du mois d'épiphi, mais du 9 et non
pas du 5. Il s'agit donc évidemment de deux
affaires de la même campagne. Les peuples que
les Egyptiens avaient à combattre sont des Asia-
tiques, qu'à leur costume on peut reconnaître
pour des Bactriens, des Mèdes et des Babylo-
niens. Le pays de ces derniers est expressément
nommé (Naliaraïna-Kah, le pays de Naharaï-
na, la Mésopotamie) dans les inscriptions d'Ib-
samboul, ainsi que les contrées de Schùt, Bob-
scbi, Schabatoun, Marou, Bachoua, qu'il faut
cbercber nécessairement dans la géograpbie pri-
mitive de l'Asie occidentale.
«Les obélisques, les quatre colosses, le pylône,
et le vaste péristyle ou cour environnée de co-
lonnes, qui s'y rattachent (11 du plan), forment
tout ce qui reste du Bhamesséion de la rive
droite, et on lit partout les dédicaces de Bham-
sès-le-Grand , deux seuls points exceptés de ce
grand édifice, qui ont été restaurés postérieu-
rement. »
Les deux obélisques frappent d'abord l'esprit
du voyageur; on peut se faire une idée, quoique
bien faible, tic leur effet dans l'ensemble de ces
immenses constructions, par les deux vues réu-
événements sur la paroi droite dn grand monu-
ment d'Ibsamboul, et qui porte aussi la date de
l'an V. La bataille figurée dans ce dernier tem-
ple est aussi du mois d'épiphi, mais du 9 et non
pas du 5. Il s'agit donc évidemment de deux
affaires de la même campagne. Les peuples que
les Egyptiens avaient à combattre sont des Asia-
tiques, qu'à leur costume on peut reconnaître
pour des Bactriens, des Mèdes et des Babylo-
niens. Le pays de ces derniers est expressément
nommé (Naliaraïna-Kah, le pays de Naharaï-
na, la Mésopotamie) dans les inscriptions d'Ib-
samboul, ainsi que les contrées de Schùt, Bob-
scbi, Schabatoun, Marou, Bachoua, qu'il faut
cbercber nécessairement dans la géograpbie pri-
mitive de l'Asie occidentale.
«Les obélisques, les quatre colosses, le pylône,
et le vaste péristyle ou cour environnée de co-
lonnes, qui s'y rattachent (11 du plan), forment
tout ce qui reste du Bhamesséion de la rive
droite, et on lit partout les dédicaces de Bham-
sès-le-Grand , deux seuls points exceptés de ce
grand édifice, qui ont été restaurés postérieu-
rement. »
Les deux obélisques frappent d'abord l'esprit
du voyageur; on peut se faire une idée, quoique
bien faible, tic leur effet dans l'ensemble de ces
immenses constructions, par les deux vues réu-