88 l'obélisque
combler la mesure des éloges, qu'il est aussi
« le prince des grands, jouissant du pouvoir
«royal comme Thmou, et que les chefs des
« habitants de la terre entière sont tous sous
« ses sandales. »
C. Bas-reliefs du dé.
On a reproduit sur les faces sud et ouest
de l'obélisque les deux bas-reliefs qui subsistaient
encore au moment où ce monument a été abattu.
L'explication de ces sculptures est tirée des
mêmes sources que celle des inscriptions de
l'obélisque.
« Côté ouest. Cette face du socle présente
deux tableaux encore bien conservés. On a re-
présenté dans chacun d'eux, sous la forme d'un
personnage fort gras, et qui semble participer
des deux sexes, le dieu Nil que les Égyptiens
appelèrent en leur langue hôpi-môu, c'est-à-dire,
celui qui a la faculté de cacher ou retirer ses
eaux après en avoir couvert le sol de l'Egypte.
La tête du dieu est surmontée d'un bouquet
d'iris ou glaïeul, symbole du fleuve à l'époque
de l'inondation.
La première figure de cette divinité (à droite)
porte sur une table quatre vases contenant l'eau
sacrée, et séparés en deux paires par un scep-
tre qui est l'emblème de la pureté des eaux du
combler la mesure des éloges, qu'il est aussi
« le prince des grands, jouissant du pouvoir
«royal comme Thmou, et que les chefs des
« habitants de la terre entière sont tous sous
« ses sandales. »
C. Bas-reliefs du dé.
On a reproduit sur les faces sud et ouest
de l'obélisque les deux bas-reliefs qui subsistaient
encore au moment où ce monument a été abattu.
L'explication de ces sculptures est tirée des
mêmes sources que celle des inscriptions de
l'obélisque.
« Côté ouest. Cette face du socle présente
deux tableaux encore bien conservés. On a re-
présenté dans chacun d'eux, sous la forme d'un
personnage fort gras, et qui semble participer
des deux sexes, le dieu Nil que les Égyptiens
appelèrent en leur langue hôpi-môu, c'est-à-dire,
celui qui a la faculté de cacher ou retirer ses
eaux après en avoir couvert le sol de l'Egypte.
La tête du dieu est surmontée d'un bouquet
d'iris ou glaïeul, symbole du fleuve à l'époque
de l'inondation.
La première figure de cette divinité (à droite)
porte sur une table quatre vases contenant l'eau
sacrée, et séparés en deux paires par un scep-
tre qui est l'emblème de la pureté des eaux du