DE LOUQSOK. G3
i° L'ordre de ces colonnes n'est pas arbitraire,
pas plus que celui des idées exprimées par les
signes qui les composent : quand les inscriptions
ne concernent qu'un seul roi, l'une des trois colon-
nes est lapremiére; les deux autres succèdent.Pour
reconnaître la première, il suffit de voir de quel
côté regardent les oiseaux ou les quadrupèdes
figurés dans l'inscription ; s'ils regardent à droite,
la colonne de droite est la première, et celle de
gauche la troisième; c'est le contraire si ces ani-
maux regardent à gauche. Ce principe s'applique
d'ailleurs à toutes les inscriptions et autres
textes en écriture hiéroglyphique.
2° Si deux rois sont mentionnés dans les trois
inscriptions d'une ou de plusieurs des faces d'un
obélisque, l'inscription du milieu est la plus an-
cienne, et doit être interprétée isolément des
deux autres. En général, un obélisque dont les
quatre faces ne portent qu'une inscription mé-
diale chacune, ne mentionne que le souverain
qui le dédia; quand il y a trois inscriptions,
c'est un roi postérieur à celui-ci, qui a fait ajou-
ter les deux inscriptions latérales.
3° Quelques groupes de signes sont enfermés
dans un encadrement dont les contours sont uni-
formes et réguliers. Ces encadrements se nom-
ment cartouches et méritent une attention toute
particulière , les cartouches donnant à tous les
i° L'ordre de ces colonnes n'est pas arbitraire,
pas plus que celui des idées exprimées par les
signes qui les composent : quand les inscriptions
ne concernent qu'un seul roi, l'une des trois colon-
nes est lapremiére; les deux autres succèdent.Pour
reconnaître la première, il suffit de voir de quel
côté regardent les oiseaux ou les quadrupèdes
figurés dans l'inscription ; s'ils regardent à droite,
la colonne de droite est la première, et celle de
gauche la troisième; c'est le contraire si ces ani-
maux regardent à gauche. Ce principe s'applique
d'ailleurs à toutes les inscriptions et autres
textes en écriture hiéroglyphique.
2° Si deux rois sont mentionnés dans les trois
inscriptions d'une ou de plusieurs des faces d'un
obélisque, l'inscription du milieu est la plus an-
cienne, et doit être interprétée isolément des
deux autres. En général, un obélisque dont les
quatre faces ne portent qu'une inscription mé-
diale chacune, ne mentionne que le souverain
qui le dédia; quand il y a trois inscriptions,
c'est un roi postérieur à celui-ci, qui a fait ajou-
ter les deux inscriptions latérales.
3° Quelques groupes de signes sont enfermés
dans un encadrement dont les contours sont uni-
formes et réguliers. Ces encadrements se nom-
ment cartouches et méritent une attention toute
particulière , les cartouches donnant à tous les