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Le charivari — 14.1845

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Octobre (No. 275-304)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17624#1085
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te^i'à^ MERCREDI 1- OCTOBRE 1845. -m « é QUATORZIÈME ANNÉE. —N" 27c

um*** * ®*S8 Bureau de la rédaction et de l'administration, à Paris, ^ Jfe^^^^^l PuWiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie.

celui de fabriqué» iie^ "a,1!s- "^artemens collection eomplèlc de la nouvelle série.,

SS^*"*** ' Trois mois.................... « fr. ,8 ■

«âtrlplM^8> Six mois...................... 30

bue du croissant, 1G (bote!. colbert).

J brontf-CoIlWf. 1 SrtBlation de prix, chez les Directeurs des messageries;
MSiblement «a J- tteiMlM' «L pour la Belgique, chez Jules Geruzet, libraire, rue
ionale Cllentfle et! S* rperonniers, 6 : a Londres, à M. Richard Mardi

ou gravures et vignettes sur rois.

Vraiment, Trois mois.................... « fr. 18 fr. KSM00^^^^Ê^&^"^ -, ^âS^S? 'WÎ*£5ï5f^-4£ vi(!r ma an 31 déc. «843, 43 vol. Prix. 390 f^

' ' '" ■ '■ - ■ Chaque volume......................... 30

60 72 4S^B^,f' •^ïftîbiar'î^^g.^aya^Stj^— Un numéro isolé avec lithographie...... » 50 c.

ou de détail n>, I Cn an

ts- Ce bon m vendrj ,'»,„ » rœabonnemcns datent des 1" et 16 do chaque mois,

sur Ja 8M H Partrès S H^^@H'/^^Wf'#''lV' IHHl I On reço.. c,< paicmen

et quiDPrm.?Jqoail«té« 0* s'abonne, pour la Franco et l'Etranger, aux bu- Ë^ft&feS&â&i' ^«IPi^&S*» WFfflÊÊl 11 dats à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les cOoli

•f^Peinietderenn, H\ reau\ du Journal, chez les Correspondans, les Li- ^^MKfc OTVJr» ï I E «mr !«, m.™™, «.,„„„„ rt„ _ t,,„. ,......

ionale. —■«w^ March ^^^S^St^^^' r™1 «

concerne le Journal doit Cire adressé (franco) au Xsi-
recteur. — Les lettres non affranchies seront rigou-

r?> le 6 octobre, kUmm

Cet enseignement
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statistique «à; SS&s>&SZ®*&sasass*m
'Je tous les £

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)ns et communes Cet 2 1

L'ENCENSOIR MONTE EN CROUPE

nx : 5 fr. Adresser
ane, 53, à Paris.

et galope avec eux.

m et c\ rue du Ci

ESSE s'éléi
ssammentLes
bureaux de fe
par quart chez

CA

E AU

Le Journal des Débals qui a usé tantôt le style
Fleury et tantôt le style Trognon à célébrer le voya-
ge des ducs d'Aumale et de Nemours, sé consacre
maintenant au cadet de Montpensier. Il le suit à
Constantinople, au Caire partout. Il racontait hier
l'arrivée du jeune prince à Smyrne.

Dans ce chapitre de son Odyssée, la feuille subven-
tionnée fait feu de tous ses rayons; elle réfléchit tou-
tes les fleurs et toutes les flammes de l'Orient ; elle
brille, elle éclate en canons de cuivre, en tabatières
d'or, en tabatières d'argent, en discours de perles, en
ccrins de diamans, c'est un fracas de métaux pré-
cieux, un ruissellement de pierreries qui éblouit, qui
étourdit; et l'on se demande si M. de Larnac n'a pas
collaboré à toutes ces belles choses avec MM. Tro-
gnon et Fleury, si M. de Montpensier n'a point em-
prunté à M. de Nemours son poète pour y écrire un
mot.

hi Journal des Débats raconte, le fslus poétique-
C Ajlu' raeQl l11'11 peut, que S. A. est arrivée à Smyrne sur
lebateau à vapeur le Gomer; qu'il a été salué à toute
TOlée, d'abord par le brick de guerre français le Cerf,
dont l'équipage a fait entendre ses vivats', debout sur
gués.) Dép|{e!Ap0uine, »7 Jes vergues; puis, par la frégate autrichienne VAdria,
"1U 1 ''équipage, pour changer, debout sur les ver-

■-—-^|| i l gues, a fait entendre ses vivais, et enfin par la fréga-
QJr****** ,e an8laise, l'Inconstante, dont l'équipage a fait en-
TnANSp$ teDdr(i ses vivats, debout sur les vergues. Quand le
£r ,fretdesc»<| des Débats trouve du nouveau, il en abuse ;

^^'omptff/e^pÇ 11 a abusé des vergues comme des tabatières. Il va
it' a la confecU°ellente u»a. i abuser maintenant de la religion. Sacra profanis.

nidlic SOU1 u t . , , ' '

^e prince a ete reçu par le clergé de Smyrne sous
le porche de la basilique avec la croix et la bannière
3 rue du u« etmené comme le SainUSacrement sous un dais au-

lubry-le-Boucher.Pa*

iflo^njfr.^-^,
toilette «S®»

ison des Malawi
la peau, Rnunii t
e fort commode, » ^

près du maître-autel. Le Journal des Débals a beau
dire, cela n'est plus plaisant, cela passe la plaisan-
terie. Nous n'avons plus envie de rire en vérité.
Quand on voit au dix-neuvième siècle, après deux
révolutions, les honneurs divins rendus à un duc,
quand on voit la croix précéder un enfant à peine
majeur, et un homme sous le dais à la place de Dieu,
on a vraiment peur de cette flatterie qui devient de
l'idolâtrie, de cette courtisanerie impie qui change
ses princes en dieux ! Heureusement qu'on peut se
rassurer un peu avec le poète qui a dit : Les dieux
s'en vont !

L'archevêque de Smyrne, selon Je Journal des
Débats, a harangué le prince comme il l'avait reçu,
en être providentiel et saeré. Vous allez en juger,
Voici un échantillon de ce compliment épiscopal :
« Combien nous sommes heureux, monseigneur, a
dit le prélat, de voir Votre Altesse parmi nous dans
un moment où il a plu à la providence de nous châ-
tier si sévèrement (il s'agit de l'incendie de Smyrne.)
Elle nous réservait cependant une grande consola-
tion puisqu'elle nous envoyait le fils du roi très
chrétien. » Elle eût peut-être mieux fait d'envoyer
des pompiers.

Après avoir entendu la messe et le sermon de l'ar-
chevêque, après avoir visité le collège de la Propa-
gande et l'église de la Charité, les lazaristes et les
capucins, après avoir posé quelque part une première
pierre, ce que le Journal des Débats appelle une cé-
rémonie édifiante... et touchante... pour les maçons
sans doute, le prince est allé dîner avec l'archevê-
que ; le clergé, les lazaristes et les capucins ont tosté
comme un préfet. Les élèves consuls ont porté à leur
tour des santés au duc de Montpensier en turc et en
persan, ce qui ferait supposer que le duc est poly-
glotte. Par malheur, les réponses que lui prête le
Journal des Débals donneraient à croire que s'il
possède à fond la langue des Persans et des Turcs,
il parle beaucoup moins bien la nôtre. Que voulez-
vous ! il voyage depuis si longtemps et dans des
pays si lointains ! et il n'est pas au bout, dit-on ; il
doit encore aller dîner à Athènes et souper à Naples
avant de revenir coucher à Eu. Mais n'anticipons
pas, disons seulement qu'il lui faudra encore parler
çà et là le grec et l'italien, et qu'il n'y aurait rien d'é-
tonnant qu'à force d'apprendre tant de langues é-
trangères et de lire en route le Journal des Débals,
il oubliât tout à fait le français.

Un journal ministériel nous prédit que le cabi-
net Guizot restera encore longtemps debout. La
prophétie serait sans doute meijjiajjçsi l'on prédi-
sait qu'il restera longtemps^

'S ■$./ ■

LES PROSPECTUS

AU THÉÂTRE ET A JLA VïfclÉ.

TOI 1

rii il 01

Un journal
uveau et
très connu....
des courtiers
d'annonces,
vient d'inau-
gurer un mode
tout à fait ori-
ginal de répan-
dre ses pros-
pectif

C'était hier
soir, au théùlrc
du Vaudeville,
pendant, un en-
tr'acte. Le par-
terre essuyait ses lognettes et ne s'attendait à rien du
tout, quand tout-à-coup une nuée de petits carrés
de papier bleus, roses, pistaches, violets, jaunes et
coquelicots descendit du haut des combles et vint,
s'éparpiller sur toutes les têtes de l'orcheetrç, du
parterre et des galeries.

En un instant toute la surface du parterre fut cou-
verte d'une ribambelle de ces petits papiers de toutes
les couleurs. Aux galeries, les dames en avaient
dans chaque coque de leurs cheveux, dans chaque
chou de leurs chapeaux.

Chacun de ces petits carrés de papier renfermait
l'avis suivant :

I/ÉPOQUE,

journal contenant vingt cinq millions d'N ;

cinquante facteurs, en uniforme ,
commandés par. quatre caporaux-facteurs,
monteront dans toutes les maisons à 5 h. du matin,
et offriront le journal à domicile
à messieurs les locataires.
Il n'en coûtera que :
(Air : Adieu, à la grâce de Dieu!)
Trois sous !
Trois sous !
Pour monter votre journal ;
Trois sous ! (bis)
Tout le monde conviendra que cette nouvelle ma-
nière de lancer des prospectus, ne peut pas manquer
d'avoir un succès pyramidal.

Si les directeurs de théâtres entendent bien leurs
intérêts, un jour viendra où ils affermeront leur qua-
trième galerie aux lanceurs d'annonces, comme les
journaux afferment leur quatrième page.

Il y aura aux théâtres des fermiers de prospectus
comme il y a des fermiers d'annonces. On dressera
des tarifs sur le mqdèle de ceux de la presse quoti-
dienne :
 
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