VOYAGE PITTORESQUE
DE LA GRECE.
CHAPITRE TROISIEME.
PLANCHE VINGT & UNIEME.
Vue de Clle de Naxia, anciennement Naxos.
_|__f ILE confacrée à Vénus , Cythère, n'eft aujourd'hui qu'un rocher rté-
rile ; Gnide n'exifte plus que fous les flots qui l'ont renverfée , et la fu-
perbe Cyfique laine à peine quelques traces de fes ruines ; Naxos plus
heureufe, rappelle encore le féjour & les bienfaits de Bacchus. Les dons
que la Nature y prodiguoit à fes habitans, durent fans doute les difpofer
à recevoir le culte de cette divinité.
Le Conquérant bienfaiteur des Indes, honoré en Egypte fous le nom
d'Ofiris comme le premier des dieux, vit bientôt multiplier fes Adorateurs, &
répandre fon culte facile. Cadmus, des bords du Nil l'apporta en Béotie (i),
& Sémélé fa fille fut choifie, pour donner à la Grèce le fpe&acle nouveau
de la reproduction d'un dieu ; Bacchus voulut naître d'elle une féconde
fois (2) ; & cette impofture fervit également à faire la réputation du dieu,
& à fauver celle de Sémélé. Ce ne fut cependant pas fans difficulté que ce
culte parvint à s'établir ; & fans doute le nouveau Bacchus eût des préten-
(1) Voyez dans Hérodote, Liv. II, 1
fur Bacchus & lur Ion origine égyptienn
Id'Apoltodore,
époque. 57 a
■:;,.unl Ma!;,,
us parvint à triompher des opposions qu'i
«vées en Grèce, puifcj.ii; le hjjinent de ta Chronique
Tome I.
confervé dans Clément Alesnndrin - IwM «"-
s avant ta prife de Troie. Ce Mélampus éioir:
, grand Devin , il conrerfbit tainihcniriciit
■a avant I (1) Ceire Epiphanie d'Olîiis & la fourberie lie Cadrrn;
de Bac- | font rapportées fort en détail dani Diod. Liv. I. Voytl
d'abord [ DilTeraiion de M. Fiérel, fur le cuire de Bacchus cher I
iinoirei de Litt. Tom. XXilI. pag. M»-
DE LA GRECE.
CHAPITRE TROISIEME.
PLANCHE VINGT & UNIEME.
Vue de Clle de Naxia, anciennement Naxos.
_|__f ILE confacrée à Vénus , Cythère, n'eft aujourd'hui qu'un rocher rté-
rile ; Gnide n'exifte plus que fous les flots qui l'ont renverfée , et la fu-
perbe Cyfique laine à peine quelques traces de fes ruines ; Naxos plus
heureufe, rappelle encore le féjour & les bienfaits de Bacchus. Les dons
que la Nature y prodiguoit à fes habitans, durent fans doute les difpofer
à recevoir le culte de cette divinité.
Le Conquérant bienfaiteur des Indes, honoré en Egypte fous le nom
d'Ofiris comme le premier des dieux, vit bientôt multiplier fes Adorateurs, &
répandre fon culte facile. Cadmus, des bords du Nil l'apporta en Béotie (i),
& Sémélé fa fille fut choifie, pour donner à la Grèce le fpe&acle nouveau
de la reproduction d'un dieu ; Bacchus voulut naître d'elle une féconde
fois (2) ; & cette impofture fervit également à faire la réputation du dieu,
& à fauver celle de Sémélé. Ce ne fut cependant pas fans difficulté que ce
culte parvint à s'établir ; & fans doute le nouveau Bacchus eût des préten-
(1) Voyez dans Hérodote, Liv. II, 1
fur Bacchus & lur Ion origine égyptienn
Id'Apoltodore,
époque. 57 a
■:;,.unl Ma!;,,
us parvint à triompher des opposions qu'i
«vées en Grèce, puifcj.ii; le hjjinent de ta Chronique
Tome I.
confervé dans Clément Alesnndrin - IwM «"-
s avant ta prife de Troie. Ce Mélampus éioir:
, grand Devin , il conrerfbit tainihcniriciit
■a avant I (1) Ceire Epiphanie d'Olîiis & la fourberie lie Cadrrn;
de Bac- | font rapportées fort en détail dani Diod. Liv. I. Voytl
d'abord [ DilTeraiion de M. Fiérel, fur le cuire de Bacchus cher I
iinoirei de Litt. Tom. XXilI. pag. M»-