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L égyptologie: journal mensuel — 3.1876

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Heft 4 (Avril 1876)
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https://doi.org/10.11588/diglit.9431#0030
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variantes multipliées. On trouve par exemple |, et même seulement

le tout avec ou sans déterminatifs.

Dans notre texte ^f^J^. ^ n est qu'un support du pronom personnel qui représente l'idée
dieu exprimée dans la phrase antécédente. Nous pourrions traduire ne discute pas Dieu, mais l'idée
complète est ne discute pas les symboles qui représentent Dieu , ne cherche pas à approfondir les mys-
tères deDieu. Ce précepte se rattache à ceux de la Confession négative, qui défendent d'altérer le culte
des ordres divins. C'était l'un des commandements de l'église des temps pharaoniques ; dans notre
texte il fait suite à celui de n'offrir que des oblations acceptables.

Suite de la transcription :

" I AAAAAA —ZI

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U ipi OTCT6HNOÏ -q U J>T ."^JA- T - t|

u ipi })M})MT- q p qAAOV- q

Ce texte est composé de deux phrases complètes commençant l'une et l'autre par le vétatif -<2=~,
que nous avons déjà rencontré maintes fois \ La valeur de cette forme, dont la découverte est due à
M. Goodwin, a été établie dans un article de mes Mélanges égyptologiques3 qui n'a jamais donné
lieu à la moindre contradiction. Mais, tout récemment, M. Naville , de Genève, a posé la question
de savoir s'il existe réellement une négation t\ ou t\ A_a H A XX \ Les objections présen-

tées par un égyptologue de cette valeur méritent d'être examinées. Elles sont du reste inspirées par
un fait bien incontestable, à savoir que devant un verbe quelconque est habituellement
une préposition gérondive. Relativement au verbe -<s>-, nous l'avons précisément rencontrée dans
cet emploi, et nous nous sommes bien gardé de traduire : >Te sois pas un fils à cœur aimant son
père, mais bien : En agissant en fils aimant son père:i. Il serait superflu de multiplier les exemples
de l'emploi évident de ji^ comme simple préposition devant un verbe ; cependant je reproduirai
ici ce passage des inscriptions d'Edfou cité par M. Dùmichen6 :

Mon temple du construire des anciens, mon sanctuaire du faire des ancêtres.

Que devant un verbe et môme devant -œo- ne soit pas toujours négatif, c'est donc un point
que pas un égyptologue n'a méconnu. Mais ce fait, bien avéré, n'infirme en rien les preuves qui
démontrent la forme vétative ; qu'il y ait parfois dans cette double acception une cause d'embarras
pour les traducteurs , c'est possible, et qu'on soit tenté de se tromper a première vue, cela prouve
uniquement qu'il faut y regarder à deux fois. Ces motifs d'hésitation abondent dans les hiéroglyphes
et dans toutes les langues.

Citons quelques passages dans lesquels la forme vétative est évidente ; Todtb., ch. 33: Le défunt,
muni d'une pique , fixe sur le sol le serpent Rir, qui représente tous les reptiles, et lui dit : 0 ser-
pent Rir ! n'avance pas ( yj ; prends garde à Sep et à Shou. Arrête-toi (i| ^ "1)^^).

Pap. d'Or bine y, p. 3, 10, etc. : Après avoir entendu la déclaration éhontée de sa belle-sœur,

1 I,e-=^de la fin de la treizième ligne a été répété 3 Série I, p. 88.

par erreur au commencement de la quatorzième. 4 Journal Égypt. de Berlin, 1875, p. IGo.

2 Égyptologie 1, 58, 61, 62, 77, 78, 122, 127, 134, 5 Égyptologie I, p. 20.

159 160, 199. 6 Journal Égypt. de Berlin, 1871 , p. 31.
 
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