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Dobrowolski, Tadeusz: Istotne cechy późnogotyckiego malarstwa polskiego
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20407#0029
nomenes specifiąues de culture, determines par l'ex-
pression ,,1’etat des esprits” differents qu’ailleurs, ce
qui dut aussi exercer son influence sur la peinture.
Les traits de la peinture examines a 1’aide des
macro-et micro-analyses se montrent dans la lere moi-
tie du XVe siecle differents de ceux de la 2° moitie de
ce siecle. Dans la premiere ecole de Cracovie (1430—
—1460) les reminiscences du style international (des
compositions lineaires sinueuses) affrontaient un style
nouveau, expressif (des formes anguleuses), bref les
particularites du style idealistę contrę celles du style
realistę. Les traits opposes non seulement existaient
les uns a cóte des autres, mais se rencontraient dans
la nieme oeuvre d’art. Ce proces fut termine vers 1450
par le triomphe du style nouveau. Neanmoins les tra-
ces de 1’idealisme ont longtemps existe dans la pein-
ture polonaise a laąuelle elles etaient essentielles. Dans
des retables de la premiere phase les tableaux cen-
traux representaient surtout la Crucifixion, le Couron-
nement de la Vierge et le motif de Sacra Conversazio-
ne de composition triple qui devint typique de la pein-
ture jusqu’au debut du XVe siecle, quand celle-ci se
heurta contrę Part de la Renaissance.
Les tableaux principaux du retable ouvert etaient
d’habitude dores, d’abord unis, plus tard graves ou
repousses de motifs vegetaux ou geometriques; 1’effet
Principal des triptyques etait du a Por et a 1’eclat, con-
nu p. ex. de l’esthetique de St Thomas d’Aquin. C’est
seulement sur les revers des volets qu’on representait
des scenes plus realistes sur fond des paysages, qui
ont gardę de nombreux traits de la peinture du XIV0
siecle. Les personnages de la Sainte Conversa-
tion se dessinaient nettement, sans relief, sur le
fond dore; ils etaient grands, eonformement
a l’esthetique traditionnelle, et ils appuyaient leurs
pieds sur un bout etroit de sol nu ou fleuri. L’hierati-
sme se manifestait d’avantage dans les figures se te-
nant debout ou assises sur des bancs-trónes, qui dans
la premiere periode etaient decores de plaquettes ron-
des et places sur les carrelages verticaux ayant comme
fond un rideau symbolique. La composition etait do-
minee par la symetrie et le rythme, heritage de 1’iso-
cephalie.
L’espace etait peu profond et la composition tri-
dimensionnelle etait dominee par le plan. Vers 1450 les
structures verticales ont ete remplacees par des re-
presentations en perspective. La perspective conver-
gente, hierarchique, retournee etc. etait peu developpee.
Les fonds etaient parfois remplis de paysages conven-
tionnels (chateaux sur les rochers, sentiers., pierres,
ruisseaux, arbres traditionnels). L’architecture simple
et naive d’origine byzantino-italienne etait assez long-
temps repetee. Les vues des interieurs etaient repre-
sentees d'une maniero naive jusqu’a la fin du XVe siie-
cle.
Au debut du siecle quelques schemes de types
physionomiques se sont etablis; leur nombre a aug-
mente dans la 2e moitie du siecle. En meme temps on
observe une certaine individualisatio.n des personnages
representes. Le type dit slave au visage large et mou-
stache epaisse se repetait souvent, ainsi que differents
petits details des tableaux, par exemple les couronne-
ments horizontaux des fonds, ajoures et en relief, cer-
tains details de vetements, plus rarement des silhouet-
tes d’animaux. Le motif cbarmure de Nuremberg a joui
de popularite.
La structure dynamique du tableau a ete dominee
par des compositions statiques, le dramatique par le
lyrlsme. L’autel a ete avańt itout traiite comme un objet
liturgique, et seulement en second lieu comme un objet
esthetique et la manifestation du realisme bourgeois.
Les valeurs traditlonnelles consequemment prolongees et
la soumission des peintres venus de 1’etranger aux pnin-
cipes du style local confirment l’existence d’une „vo-
lonte creatrice” de la societe, reglant l’activite arti-
stique. Malgre de nombreux artistes de talent, dispo-
sant de leurs propres moyens d'expression plastique,
la selection fonctionnait au profit de l’art en serie. La
particularite de la peinture n’est pas tellement deter-
minee par differents itraits mentioinnes, qui se retrou-
vent egalement dans d'autres branches de l’art, que par
leur ensemble.
pression ,,1’etat des esprits” differents qu’ailleurs, ce
qui dut aussi exercer son influence sur la peinture.
Les traits de la peinture examines a 1’aide des
macro-et micro-analyses se montrent dans la lere moi-
tie du XVe siecle differents de ceux de la 2° moitie de
ce siecle. Dans la premiere ecole de Cracovie (1430—
—1460) les reminiscences du style international (des
compositions lineaires sinueuses) affrontaient un style
nouveau, expressif (des formes anguleuses), bref les
particularites du style idealistę contrę celles du style
realistę. Les traits opposes non seulement existaient
les uns a cóte des autres, mais se rencontraient dans
la nieme oeuvre d’art. Ce proces fut termine vers 1450
par le triomphe du style nouveau. Neanmoins les tra-
ces de 1’idealisme ont longtemps existe dans la pein-
ture polonaise a laąuelle elles etaient essentielles. Dans
des retables de la premiere phase les tableaux cen-
traux representaient surtout la Crucifixion, le Couron-
nement de la Vierge et le motif de Sacra Conversazio-
ne de composition triple qui devint typique de la pein-
ture jusqu’au debut du XVe siecle, quand celle-ci se
heurta contrę Part de la Renaissance.
Les tableaux principaux du retable ouvert etaient
d’habitude dores, d’abord unis, plus tard graves ou
repousses de motifs vegetaux ou geometriques; 1’effet
Principal des triptyques etait du a Por et a 1’eclat, con-
nu p. ex. de l’esthetique de St Thomas d’Aquin. C’est
seulement sur les revers des volets qu’on representait
des scenes plus realistes sur fond des paysages, qui
ont gardę de nombreux traits de la peinture du XIV0
siecle. Les personnages de la Sainte Conversa-
tion se dessinaient nettement, sans relief, sur le
fond dore; ils etaient grands, eonformement
a l’esthetique traditionnelle, et ils appuyaient leurs
pieds sur un bout etroit de sol nu ou fleuri. L’hierati-
sme se manifestait d’avantage dans les figures se te-
nant debout ou assises sur des bancs-trónes, qui dans
la premiere periode etaient decores de plaquettes ron-
des et places sur les carrelages verticaux ayant comme
fond un rideau symbolique. La composition etait do-
minee par la symetrie et le rythme, heritage de 1’iso-
cephalie.
L’espace etait peu profond et la composition tri-
dimensionnelle etait dominee par le plan. Vers 1450 les
structures verticales ont ete remplacees par des re-
presentations en perspective. La perspective conver-
gente, hierarchique, retournee etc. etait peu developpee.
Les fonds etaient parfois remplis de paysages conven-
tionnels (chateaux sur les rochers, sentiers., pierres,
ruisseaux, arbres traditionnels). L’architecture simple
et naive d’origine byzantino-italienne etait assez long-
temps repetee. Les vues des interieurs etaient repre-
sentees d'une maniero naive jusqu’a la fin du XVe siie-
cle.
Au debut du siecle quelques schemes de types
physionomiques se sont etablis; leur nombre a aug-
mente dans la 2e moitie du siecle. En meme temps on
observe une certaine individualisatio.n des personnages
representes. Le type dit slave au visage large et mou-
stache epaisse se repetait souvent, ainsi que differents
petits details des tableaux, par exemple les couronne-
ments horizontaux des fonds, ajoures et en relief, cer-
tains details de vetements, plus rarement des silhouet-
tes d’animaux. Le motif cbarmure de Nuremberg a joui
de popularite.
La structure dynamique du tableau a ete dominee
par des compositions statiques, le dramatique par le
lyrlsme. L’autel a ete avańt itout traiite comme un objet
liturgique, et seulement en second lieu comme un objet
esthetique et la manifestation du realisme bourgeois.
Les valeurs traditlonnelles consequemment prolongees et
la soumission des peintres venus de 1’etranger aux pnin-
cipes du style local confirment l’existence d’une „vo-
lonte creatrice” de la societe, reglant l’activite arti-
stique. Malgre de nombreux artistes de talent, dispo-
sant de leurs propres moyens d'expression plastique,
la selection fonctionnait au profit de l’art en serie. La
particularite de la peinture n’est pas tellement deter-
minee par differents itraits mentioinnes, qui se retrou-
vent egalement dans d'autres branches de l’art, que par
leur ensemble.