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Ross, Juliusz: Sala stołowa zamku w Podhorcach i jej malowidła stropowe
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20407#0074
ce dans un medaillon sous leąuel un aigle blanc symbo-
lique lanęait des foudres. Lensemble etait complete par
un ange avec la torche et un satan qui s’enfuyait. Lau-
teur cite des apotheoses pareilles polonaises, franęaises
et italiennes, en analysant par exemple la signification
de l’aigle qui, emportant le heros au ciel, le faisait egal
aux dieux. Bellori determina une scene pareille de l’arc
de Tite comrne „consecratio sive apotheosis Titi”. L’apo-
theose de 1’hetman est entouree de cavaliers symbolisant
les ennemis voisins de la Pologne. Douze panneaux re-
presentaient les actions diplomatiques et surtout les
faits de guerre de Koniecpolski, et deux suivants ceux
du proprietaire posterieur du chateau (vers 1700) l’het-
man Stanisław Mateusz Rzewuski. Les sujets de ces sce-
nes anterieures et posterieures etaient fort differents:
des entrees des legations turques apportant la proposi-
tion de 1’armistice, des batailles victorieuses (compo-
sees en vues panoramiques) contrę les Tatares, les Co-
saques et les Suedois, des negociations, des vaimqueurs
imposant les conditions aux armees vaincues, des hom-
mages, des attaques de hussards, des scenes avec la
personne du roi Wladislaw IV etc. L’auteur dechiffre
ces representations et cite les faits historiques qui en
ont constitue les themes.
Deux des tableaux decrits par 1’auteur portent la
signature du peintre hollandais „Joannes de Baan 1636”,
mais la plupart des peintures ajoutees aussi apres la
prise en possession du chateau par les Rzewuski parmi
łesquelles il y avait peut-etre 1'Apotheose de 1’hetman
Koniecpolski repeinte ou peinte de nouveau, sont attri-
buees par 1’auteur a Giuseppe Carlo Pedretti, Bolonais,
eleve de Franceschini, qui sans doute executa aussi la
polychromie a motif de 1’apotheose de 1’eglise des car-
mes a Lwów.
Bień que 1’auteur se rende compte de la ressem-
blance de ces peintures a de nombreuses polychromies
des residences polonaises et etrangeres a cause de l’uni-
versalite du baroque, il souligne pourtant leurs traits
specifiques qui permettent de les joindre a 1’histoire de
la culture typiquement polonaise dite le „sarmatisme”.
Sa reconstruction des peintures de plafond du chateau
de Podhorce prouve qu’elles etaient une des plus belles
realisations de ce genre qui servaient a glorifier un in-
dividu eminent et sa familie.
lique lanęait des foudres. Lensemble etait complete par
un ange avec la torche et un satan qui s’enfuyait. Lau-
teur cite des apotheoses pareilles polonaises, franęaises
et italiennes, en analysant par exemple la signification
de l’aigle qui, emportant le heros au ciel, le faisait egal
aux dieux. Bellori determina une scene pareille de l’arc
de Tite comrne „consecratio sive apotheosis Titi”. L’apo-
theose de 1’hetman est entouree de cavaliers symbolisant
les ennemis voisins de la Pologne. Douze panneaux re-
presentaient les actions diplomatiques et surtout les
faits de guerre de Koniecpolski, et deux suivants ceux
du proprietaire posterieur du chateau (vers 1700) l’het-
man Stanisław Mateusz Rzewuski. Les sujets de ces sce-
nes anterieures et posterieures etaient fort differents:
des entrees des legations turques apportant la proposi-
tion de 1’armistice, des batailles victorieuses (compo-
sees en vues panoramiques) contrę les Tatares, les Co-
saques et les Suedois, des negociations, des vaimqueurs
imposant les conditions aux armees vaincues, des hom-
mages, des attaques de hussards, des scenes avec la
personne du roi Wladislaw IV etc. L’auteur dechiffre
ces representations et cite les faits historiques qui en
ont constitue les themes.
Deux des tableaux decrits par 1’auteur portent la
signature du peintre hollandais „Joannes de Baan 1636”,
mais la plupart des peintures ajoutees aussi apres la
prise en possession du chateau par les Rzewuski parmi
łesquelles il y avait peut-etre 1'Apotheose de 1’hetman
Koniecpolski repeinte ou peinte de nouveau, sont attri-
buees par 1’auteur a Giuseppe Carlo Pedretti, Bolonais,
eleve de Franceschini, qui sans doute executa aussi la
polychromie a motif de 1’apotheose de 1’eglise des car-
mes a Lwów.
Bień que 1’auteur se rende compte de la ressem-
blance de ces peintures a de nombreuses polychromies
des residences polonaises et etrangeres a cause de l’uni-
versalite du baroque, il souligne pourtant leurs traits
specifiques qui permettent de les joindre a 1’histoire de
la culture typiquement polonaise dite le „sarmatisme”.
Sa reconstruction des peintures de plafond du chateau
de Podhorce prouve qu’elles etaient une des plus belles
realisations de ce genre qui servaient a glorifier un in-
dividu eminent et sa familie.