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Szablowski, Jerzy: Nieznane bensoniana w zbiorach wawelskich
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20538#0102
cute ver,s 1'5I30 et signe par Benson (autrefois a Avila,
actuellement au Musee Royal d’Art Ancien de Bruxel-
les), dans les tableaux montrant St Dominiąue et St
Thomas d’Acquin, des annees 1527—1532 (autrefois au
couvent de Santa Cruz pres de Segovie, actuellement au
Musee du Prado de Madrid) et dans St Pierre, tableau
des annees L5l3i2—1535, de la chapelle mozarabe a la
cathedrale de Tolede.
Les poses des personnages sont semblables, de me-
me que le rapport de la figurę humaine au plan du
tableau et au paysage du fond; les traits des visages
et les formes des mains sont les memes et aussi la fa-
ęon de presenter les proprietes du velours des vete-
ments en utilisant les lumieres crues jaune-blanchatre
qui suivent la disposition des plis anguleux; le paysage
est egalement semblable, ses arbres a petites feuilles,
qui paraissent etre eclaires par derriere, et les nuages
disposes par couches; les parures de vetements sont pres-
que identiques. Dans les tableaux du Wawel on remar-
que les tons favoris de Benson, un rouge fonce et un
vert fonce, presque noir, ainsi que des ombres opaques,
brunes, parfois meme noires, ou certains voient 1’herita-
ge lombard.
Comme, a cette epoque, dans les ateliers de Bruges,
on travaillait en groupes, il est difficile de dire, ,si au
Wawel nous sommes devant les oeuvres du maitre lui-
-meme, ou devant les travaux executes avec le concours
de ses proches collaborateurs; la difficulte est d’autant
plus grandę que nos tableaux ont gardę peu de facture
originale. Quoi qu’il en soit, 1’empreinte du style de cet
artiste, du style bensonien, est si nette qu’elle exclut
la possibilite de l’execution des tableaux du Wawel dans
aucun autre atelier. Conformement a la datation des
tableaux de Bruxelles, de Madrid et de Tolede, on peut
admettre qu’ils furent peints vers 1500. Les inscriptions
en espagnol, placees sur les banderoles, prouvent que les
tableaux du Wawel se trouvai©nt autrefois en Espagne.
Les oeuvres de Benson a composition realistę, emprein-
tes d’une ambianoe grave et severe, privees des traits du
manierisme anversois alors a la modę, et remontant a
la grandę peinture brugeoise du siecle passe, jouirent en
Espagne d’une vogue particuliere.
actuellement au Musee Royal d’Art Ancien de Bruxel-
les), dans les tableaux montrant St Dominiąue et St
Thomas d’Acquin, des annees 1527—1532 (autrefois au
couvent de Santa Cruz pres de Segovie, actuellement au
Musee du Prado de Madrid) et dans St Pierre, tableau
des annees L5l3i2—1535, de la chapelle mozarabe a la
cathedrale de Tolede.
Les poses des personnages sont semblables, de me-
me que le rapport de la figurę humaine au plan du
tableau et au paysage du fond; les traits des visages
et les formes des mains sont les memes et aussi la fa-
ęon de presenter les proprietes du velours des vete-
ments en utilisant les lumieres crues jaune-blanchatre
qui suivent la disposition des plis anguleux; le paysage
est egalement semblable, ses arbres a petites feuilles,
qui paraissent etre eclaires par derriere, et les nuages
disposes par couches; les parures de vetements sont pres-
que identiques. Dans les tableaux du Wawel on remar-
que les tons favoris de Benson, un rouge fonce et un
vert fonce, presque noir, ainsi que des ombres opaques,
brunes, parfois meme noires, ou certains voient 1’herita-
ge lombard.
Comme, a cette epoque, dans les ateliers de Bruges,
on travaillait en groupes, il est difficile de dire, ,si au
Wawel nous sommes devant les oeuvres du maitre lui-
-meme, ou devant les travaux executes avec le concours
de ses proches collaborateurs; la difficulte est d’autant
plus grandę que nos tableaux ont gardę peu de facture
originale. Quoi qu’il en soit, 1’empreinte du style de cet
artiste, du style bensonien, est si nette qu’elle exclut
la possibilite de l’execution des tableaux du Wawel dans
aucun autre atelier. Conformement a la datation des
tableaux de Bruxelles, de Madrid et de Tolede, on peut
admettre qu’ils furent peints vers 1500. Les inscriptions
en espagnol, placees sur les banderoles, prouvent que les
tableaux du Wawel se trouvai©nt autrefois en Espagne.
Les oeuvres de Benson a composition realistę, emprein-
tes d’une ambianoe grave et severe, privees des traits du
manierisme anversois alors a la modę, et remontant a
la grandę peinture brugeoise du siecle passe, jouirent en
Espagne d’une vogue particuliere.