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Garson, Victor René
L' Art Du Dessin, Enseigné Par Correspondance: En Trente Leçons, Divisées En Trois Parties Composées De Dix Leçons (Band 1) — Paris, 1840

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https://doi.org/10.11588/diglit.18686#0028

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— 12 —

îa dessiner, de la comparaison de l'approche, ou de Fe'loignement plus ou moins grand de-
son contour avec le rectangle. Le bas de l'oreille occupe tout au plus la moitié de la lar-
geur du rectangle qui se trouve à côté de la joue, et y touche par devant. — Maintenant,
divisez vos cheveux par masses en suivant à peu près l'ordre des numéros; c'est là, pour
bien placer chacun de ces groupes, qu'il serait bon, mes cbers enfants, que vous vous
souvinssiez de l'usage que l'on fait des aplombs, pour comparer les positions plus ou moins
en avant des parties placées dans un dessin au dessus les unes des autres; et des lignes ho-
rizontales pour comparer quelle partie est plus élevée qu'une autre. — Ici, par exemple ,
ponr appliquer ces principes, vous comparerez, par une horizontale, la hauteur de la pointe
que forment, en avant du front, les deux traits dessus et dessous le groupe n° ier, avec le
derrière de 3a tête, et vous la trouverez à la hauteur du centre des cheveux ; ce qui vous
aidera à bien placer ce même centre. — Vous abaisserez un aplomb à l'extrémité de la
masse n" 4, pour voir au dessus de quelle partie de la masse n° 2 elle se trouve; —de
menu; un aplomb tangent à la masse n° 6; pour connaître s'il est plus ou moins en avant de
l'oreille. — C'est ainsi qu'en tirant des aplombs, des horizontales de chaque point remar-
quable de vos groupes., pour comparer leur position à l'égard les uns des aulres, et à
l'égard des parties du visage , vous parvenez à les bien disposer. — Après cette disposition
faite, vous copiez les détails de vos masses de cheveux, tels qu'ils sont sur la planche XII.

On appelle première esquisse ce que vous venez de faire. Les difficultés que vous avez
éprouvées ont été cause que vous avez fait de faux traits, ce qui met nécessairement un
peu de confusion dans votre dessin : et bien! quand le dessin est dans cet état, on prend
de la mie de pain que l'on émiette sur son papier , on le frotte en la roulant avec la paume
de la main et en tournant dans toute son étendue ; ceci affaiblit les traits sans les éftaçer
entièrement. Vous taillez alors de nouveau votre crayon, et vous repassez avec soin toutes
les parties de votre dessin. — Vous tâchez de faire des traits purs, et vous appuyez peu .
afin qu'ils ne soient pas trop noirs et que vous puissiez les effacer au besoin. Vous mar-
quez un peu plus noir, ou mieux un peu plus large, les contours de ce qui- est dans l'ombre.
Si vous apercevez un défaut, effacez seulement l'endroit qui vous parait mal avec tin peu
de mie de pain, et corrigez. — C'est enfin quand votre trait ressemble à la planche XII,
(jue vous pouvez vous mettre à ombrer, ainsi que je vous l'enseignerai dans la pro-
ehaine Leçon.

Je terminerai celle-ci en vous engageant à beaucoup travailler, afin d'apprendre plu*
vite et de pouvoir suivre mes Leçons.

Adieu, mes cbers enfants jusqu'à la quinzaine prochaine,.

--—rra;-gg g (gg-Hpisr^r , -~
 
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