LA COLLECTION D’ARMES DU MUSÉE DU LOUVRE. 33
Plus ancien, sans aucun doute, est ce beau glaive dont toute la
poignée de bronze doré est couverte de fins rinceaux entrelacés. Le
pommeau, trilobé en sa partie supérieure, aplati, élégamment cambré,
est d’un admirable parti décoratif. La fusée très fine, rétrécie à ses
deux extrémités, est cerclée en son milieu par une bague. Les
quillons, par une courbure gracieuse, s’infléchissent vers la lame,
le milieu de la garde, l’écusson, descend en pointe sur le talon,
COR DE FRANÇOIS 1”, EN BRONZE DORÉ (TRAVAIL VÉNITIEN DU XV1« SIÈCLE}.
(Musée du Louvre.)
Celui-ci est chargé de gravures autrefois dorées, très effacées, mais
qui ne sont pas du même style que les oeuvres précédentes du maître
Hercule. Cet admirable glaive doit cependant être considéré comme
une production contemporaine de cet artiste, et comme un travail
italien. Une arme presque absolument identique, et dont les décors
ne diffèrent que légèrement, se trouve au Musée de Cluny dans la
collection d’Édouard de Beaumont, et parait une véritable réplique
de celui du Musée du Louvre. Les gravures de sa lame sont attri-
buées par M. Charles Yriarte à Hercule de Fideli. On ne sait quel
est l’artiste qui a exécuté celles du glaive du Louvre, mais la poignée
est d’un travail italien et date du commencement du xvie siècle.
C’est un artiste italien qui a exécuté ce joli cor de bronze doré,
couvert de fins entrelacs et de fleurettes, et qui appartint à
François Ier. Les Comptes des bâtiments du Roy nous apprennent
VII. — 3e PÉRIODE. 5
Plus ancien, sans aucun doute, est ce beau glaive dont toute la
poignée de bronze doré est couverte de fins rinceaux entrelacés. Le
pommeau, trilobé en sa partie supérieure, aplati, élégamment cambré,
est d’un admirable parti décoratif. La fusée très fine, rétrécie à ses
deux extrémités, est cerclée en son milieu par une bague. Les
quillons, par une courbure gracieuse, s’infléchissent vers la lame,
le milieu de la garde, l’écusson, descend en pointe sur le talon,
COR DE FRANÇOIS 1”, EN BRONZE DORÉ (TRAVAIL VÉNITIEN DU XV1« SIÈCLE}.
(Musée du Louvre.)
Celui-ci est chargé de gravures autrefois dorées, très effacées, mais
qui ne sont pas du même style que les oeuvres précédentes du maître
Hercule. Cet admirable glaive doit cependant être considéré comme
une production contemporaine de cet artiste, et comme un travail
italien. Une arme presque absolument identique, et dont les décors
ne diffèrent que légèrement, se trouve au Musée de Cluny dans la
collection d’Édouard de Beaumont, et parait une véritable réplique
de celui du Musée du Louvre. Les gravures de sa lame sont attri-
buées par M. Charles Yriarte à Hercule de Fideli. On ne sait quel
est l’artiste qui a exécuté celles du glaive du Louvre, mais la poignée
est d’un travail italien et date du commencement du xvie siècle.
C’est un artiste italien qui a exécuté ce joli cor de bronze doré,
couvert de fins entrelacs et de fleurettes, et qui appartint à
François Ier. Les Comptes des bâtiments du Roy nous apprennent
VII. — 3e PÉRIODE. 5