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l’art ARABE DANS LE MAGHREB
II.
TLEMCEN
(premier article.)
LA VILLE ANCIENNE ET LA VILLE MODERNE1 2
Tlemcen est la perle de
l’Algérie. Aucune autre ville
de notre colonie n’offre à l’ar-
tiste de plus vives jouissances ;
aucune n’a conservé autant de
souvenirs d’un passé radieux;
aucune n’est aussi privilégiée
par la nature environnante.
Pour une fois, l'histoire et
l’art de l’Islam se sont ren-
contrés dans un site frais et
riant et ne l’ont pas changé en
désert.
Quand on a quitté la plaine
monotone du Sig pour gravir
la belle chaîne des monts de Tlemcen, on voit le pays se modifier à
1. Voy. Gazette, 3® pér., t. VI, p. 33.
2. La principale source pour l’histoire de Tlemcen est Ibn-Khaldoun, Histoire
des Berbères, traduite par de Slane, analysée par Mercier dans son Histoire de
l’Afrique septentrionale (III vol., Paris, Leroux, 1888-1891). Nous avons tiré les
renseignements les plus précis des monographies de M. Charles Brosselard
publiées, l’une sous le titre de : Les Inscriptions arabes de Tlemcen dans l’excellente
et regrettée Revue africaine (troisième année, nos 14-18, quatrième année, nos 19-
23), l’autre sous forme de Mémoire sur les tombeaux des émirs Beni-Zeiyan et de
Boabdil dans le Journal Asiatique, janv.-février, 1876. Voir aussi la monographie
de Piesse, continuée par M. Canal dans la Revue de l'Afrique française de Poinssot,
1888, nos 39-33; et le Rapport sur une Mission scientifique en Algérie de M. E. Du-
thoit, dans les Archives des Missions scientifiques, etc., 3° série, t. I (1873), p. 303-
l’art ARABE DANS LE MAGHREB
II.
TLEMCEN
(premier article.)
LA VILLE ANCIENNE ET LA VILLE MODERNE1 2
Tlemcen est la perle de
l’Algérie. Aucune autre ville
de notre colonie n’offre à l’ar-
tiste de plus vives jouissances ;
aucune n’a conservé autant de
souvenirs d’un passé radieux;
aucune n’est aussi privilégiée
par la nature environnante.
Pour une fois, l'histoire et
l’art de l’Islam se sont ren-
contrés dans un site frais et
riant et ne l’ont pas changé en
désert.
Quand on a quitté la plaine
monotone du Sig pour gravir
la belle chaîne des monts de Tlemcen, on voit le pays se modifier à
1. Voy. Gazette, 3® pér., t. VI, p. 33.
2. La principale source pour l’histoire de Tlemcen est Ibn-Khaldoun, Histoire
des Berbères, traduite par de Slane, analysée par Mercier dans son Histoire de
l’Afrique septentrionale (III vol., Paris, Leroux, 1888-1891). Nous avons tiré les
renseignements les plus précis des monographies de M. Charles Brosselard
publiées, l’une sous le titre de : Les Inscriptions arabes de Tlemcen dans l’excellente
et regrettée Revue africaine (troisième année, nos 14-18, quatrième année, nos 19-
23), l’autre sous forme de Mémoire sur les tombeaux des émirs Beni-Zeiyan et de
Boabdil dans le Journal Asiatique, janv.-février, 1876. Voir aussi la monographie
de Piesse, continuée par M. Canal dans la Revue de l'Afrique française de Poinssot,
1888, nos 39-33; et le Rapport sur une Mission scientifique en Algérie de M. E. Du-
thoit, dans les Archives des Missions scientifiques, etc., 3° série, t. I (1873), p. 303-