HENRIQUEL-DUPONT.
183
8-18. Vignettes d’aprèsDesenne etDevéria, 1819-1824; gravures où la per-
fection de la mécanique offre seule de l'intérêt.
L’art de graver les vignettes était à cette époque en pleine déca-
dence; Moreau le jeune avait emporté avec lui dans la tombe les
traditions charmantes de la gravure au xvme siècle.
1G-18. Lithographies originales; traitées en peintre, c’est-à-dire sans souci
de la propreté du métier; l’une d’elles reproduit Louis-Pierre
Louvel, l’assassin du duc de Berry, avec cette légende : « Dessiné
sur la place de Grève, en montant à l’échafaud le 8 juin 1820. »
19. Une dame et sa fille, d’après Van Dyck, 1823; l’on pressent déjà
le grand buriniste qui va venir.
20-21. Origine de la peinture, d’après Girodet, 1828; et Portrait de
Montaigne dessiné et gravé par Henri quel, 1826.
22. J.-J. Rousseau, buste allégorique, d’après Desenne.
23. Mme Feuillet de Conçues, dessin et gravure de l’artiste, 1826.
24-26. Divers essais d’aquatinte.
27. Scène de naufrage, d’après Delaroche, avec retouches de Z. Prévost,
1826.
C’est encore une aquatinte; Henriquel, ces essais le prouvent
bien, ne se croyait pas lié d’honneur avec l’Ecole; il ne demandait
qu’à s’instruire; on comprend que les belles productions de l’aqua-
tinte en Angleterre lui aient semblé, à ses débuts, plus engageantes
que les froides créations du burin français de l’époque.
28. Alexandre Desenne, d’après Mourlan, 1827; joli dessin à l’eau-forte
que la Gazette a publié (2e pér., t. X, p. 506).
29. Charles Normand, architecte et graveur, dessiné et gravé à l’eau-
forte par le maître, 1827, avec encadrement à l'aquatinte.
Henriquel en est toujours à la période des essais; il cherche à
bien faire et tous les procédés lui semblent bons.
30. Hussein-Pacha, d’après Champmartin, 1828. Aquatinte très poussée.
31. Lebrun, duc de Plaisance, d’après Franque, 1828. Aquatinte.
32-33. M«r de Latil, d’après Ingres, et Grand officier de la couronne, d’après
Mauzaisse, 1829.
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8-18. Vignettes d’aprèsDesenne etDevéria, 1819-1824; gravures où la per-
fection de la mécanique offre seule de l'intérêt.
L’art de graver les vignettes était à cette époque en pleine déca-
dence; Moreau le jeune avait emporté avec lui dans la tombe les
traditions charmantes de la gravure au xvme siècle.
1G-18. Lithographies originales; traitées en peintre, c’est-à-dire sans souci
de la propreté du métier; l’une d’elles reproduit Louis-Pierre
Louvel, l’assassin du duc de Berry, avec cette légende : « Dessiné
sur la place de Grève, en montant à l’échafaud le 8 juin 1820. »
19. Une dame et sa fille, d’après Van Dyck, 1823; l’on pressent déjà
le grand buriniste qui va venir.
20-21. Origine de la peinture, d’après Girodet, 1828; et Portrait de
Montaigne dessiné et gravé par Henri quel, 1826.
22. J.-J. Rousseau, buste allégorique, d’après Desenne.
23. Mme Feuillet de Conçues, dessin et gravure de l’artiste, 1826.
24-26. Divers essais d’aquatinte.
27. Scène de naufrage, d’après Delaroche, avec retouches de Z. Prévost,
1826.
C’est encore une aquatinte; Henriquel, ces essais le prouvent
bien, ne se croyait pas lié d’honneur avec l’Ecole; il ne demandait
qu’à s’instruire; on comprend que les belles productions de l’aqua-
tinte en Angleterre lui aient semblé, à ses débuts, plus engageantes
que les froides créations du burin français de l’époque.
28. Alexandre Desenne, d’après Mourlan, 1827; joli dessin à l’eau-forte
que la Gazette a publié (2e pér., t. X, p. 506).
29. Charles Normand, architecte et graveur, dessiné et gravé à l’eau-
forte par le maître, 1827, avec encadrement à l'aquatinte.
Henriquel en est toujours à la période des essais; il cherche à
bien faire et tous les procédés lui semblent bons.
30. Hussein-Pacha, d’après Champmartin, 1828. Aquatinte très poussée.
31. Lebrun, duc de Plaisance, d’après Franque, 1828. Aquatinte.
32-33. M«r de Latil, d’après Ingres, et Grand officier de la couronne, d’après
Mauzaisse, 1829.