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GAZETTE DES BEAUX-AIITS.
maîtres dissemblables et que seul leur rare talent nous permet de
rapprocher.
107. Les Exilés, d’après Delaroche.
108. J.-B. Dumas, dessin d’Henriquel. Très beau portrait de laminent
académicien.
109. Pasteur, gravé par Henriquel à 87 ans.
110. M"r Perraud.
111. Le comte de Paris, médaillon.
112. Paul Thüreau-Dangin, gendre du graveur.
113-118. Sous ces numéros, M. H. Béraldi range trois petites pièces com-
mémoratives de différents deuils dans la famille d’Henriquel.
L'une de ces pièces, en un minuscule dessin d’une facture exquise,
représente la Sainte Cécile, de Maderne, que M. Achille Jacquet, un
des meilleurs élèves d’Henriquel, a récemment gravée pour notre
revue.
M. Béraldi cite encore, dans son catalogue de l’œuvre d’Henriquel,
diverses gravures sans grande importance, exécutées par d’autres
que le maître, d’après ses dessins.
Nous ajouterons à l’œuvre du graveur deux importantes planches
au burin, d’après les Portraits du fondateur et de la fondatrice de l'ordre
des Petites Sœurs des pauvres, peintures exposées au Salon de 1886, les
meilleures que Cabanel ait faites dans les dernières années de sa
vie. Ces planches, presque achevées, sont restées inédites.
L’ensemble de planches sur lequel nous venons de jeter un coup
d’œil rapide, justifie, croyons-nous, l’opinion que nous avons émise,
en tête de cette étude, au sujet de la place qu’il convient d’assigner
à Henriquel dans l’Histoire de la gravure. C’est bien la plus haute
personnalité de notre temps, en France et partout ailleurs.
D’autre part, si nous voyons en lui le représentant le plus auto-
risé du burin moderne, il n’en est pas moins acquis qu’il se recom-
mande en même temps de tous les autres procédés que comporte l’art
de la gravure. Le dessin à l’eau-forte, l’aquatinte et même le procédé
en manière de crayon ont été pratiqués par lui avec une évidente supé-
riorité. En vérité, il n’a guère proscrit de son œuvre que l’eau-forte
« retroussée », si fort à la mode depuis une vingtaine d’années, sans
GAZETTE DES BEAUX-AIITS.
maîtres dissemblables et que seul leur rare talent nous permet de
rapprocher.
107. Les Exilés, d’après Delaroche.
108. J.-B. Dumas, dessin d’Henriquel. Très beau portrait de laminent
académicien.
109. Pasteur, gravé par Henriquel à 87 ans.
110. M"r Perraud.
111. Le comte de Paris, médaillon.
112. Paul Thüreau-Dangin, gendre du graveur.
113-118. Sous ces numéros, M. H. Béraldi range trois petites pièces com-
mémoratives de différents deuils dans la famille d’Henriquel.
L'une de ces pièces, en un minuscule dessin d’une facture exquise,
représente la Sainte Cécile, de Maderne, que M. Achille Jacquet, un
des meilleurs élèves d’Henriquel, a récemment gravée pour notre
revue.
M. Béraldi cite encore, dans son catalogue de l’œuvre d’Henriquel,
diverses gravures sans grande importance, exécutées par d’autres
que le maître, d’après ses dessins.
Nous ajouterons à l’œuvre du graveur deux importantes planches
au burin, d’après les Portraits du fondateur et de la fondatrice de l'ordre
des Petites Sœurs des pauvres, peintures exposées au Salon de 1886, les
meilleures que Cabanel ait faites dans les dernières années de sa
vie. Ces planches, presque achevées, sont restées inédites.
L’ensemble de planches sur lequel nous venons de jeter un coup
d’œil rapide, justifie, croyons-nous, l’opinion que nous avons émise,
en tête de cette étude, au sujet de la place qu’il convient d’assigner
à Henriquel dans l’Histoire de la gravure. C’est bien la plus haute
personnalité de notre temps, en France et partout ailleurs.
D’autre part, si nous voyons en lui le représentant le plus auto-
risé du burin moderne, il n’en est pas moins acquis qu’il se recom-
mande en même temps de tous les autres procédés que comporte l’art
de la gravure. Le dessin à l’eau-forte, l’aquatinte et même le procédé
en manière de crayon ont été pratiqués par lui avec une évidente supé-
riorité. En vérité, il n’a guère proscrit de son œuvre que l’eau-forte
« retroussée », si fort à la mode depuis une vingtaine d’années, sans