EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE MADRID.
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des fantassins. Comme sur le panneau précédent, l’aigle impériale
se voit aux coins en haut de la bordure; sur un des côtés, la devise
de Charles-Quint a été remplacée par un cartouche chargé d’une
légende au bas de laquelle se trouve le monogramme de Guillaume
Pannemaker répété deux fois. Des légendes espagnoles et latines expli-
HISTOIRE DE SAINT JEAN- BAPTISTE.
(Tapisserie flamande du Palais-Royal de Madrid. — Commencement du xvic siècle.)
quent la scène et indiquent que Charles-Quint venu au secours de
ses troupes attaquées, met l’ennemi en fuite.
. Carolus, quum turba laboret,
Subvcnit ac pulsum tormentis exuit hostem.
Un autre panneau, placé non loin, rivalise de richesse avec ces
admirables tapisseries, tissées d’or, de soie et de laine ; il représente la
Cène et fut acheté par Charles-Quint en Flandres en 1534. Les cartons
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des fantassins. Comme sur le panneau précédent, l’aigle impériale
se voit aux coins en haut de la bordure; sur un des côtés, la devise
de Charles-Quint a été remplacée par un cartouche chargé d’une
légende au bas de laquelle se trouve le monogramme de Guillaume
Pannemaker répété deux fois. Des légendes espagnoles et latines expli-
HISTOIRE DE SAINT JEAN- BAPTISTE.
(Tapisserie flamande du Palais-Royal de Madrid. — Commencement du xvic siècle.)
quent la scène et indiquent que Charles-Quint venu au secours de
ses troupes attaquées, met l’ennemi en fuite.
. Carolus, quum turba laboret,
Subvcnit ac pulsum tormentis exuit hostem.
Un autre panneau, placé non loin, rivalise de richesse avec ces
admirables tapisseries, tissées d’or, de soie et de laine ; il représente la
Cène et fut acheté par Charles-Quint en Flandres en 1534. Les cartons