EXPOSITION DE LA ROYAL ACADEMY.
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Mme la comtesse Brownlow), qui parait ici sous le nom de Masaccio.
C’est un fragment ayant, dans l’origine, appartenu à un ensemble
beaucoup plus grand : le modelé de la tête, hardiment dessinée en
raccourci, les contours secs et précis, les rapports marqués avec le
style de Fra Filippo Lippi, révèlent la main du Pesellino tel que nous
le voyons dans la grande Trinité de la Galerie Nationale.
Un admirable Mantegna de la période avancée du maître est cette
LA FEMME ADULTÈRE, PAR DOM IN ICO CAMPAGNOLA.
(Musée municipal de Glasgow.)
Sainte Famille qui, de la collection du docteur Jean-Paul Richter, a
passé dans celle deM. Ludovic Mond, —l’heureux acquéreur aussi du
grand Crucifiement de Raphaël, provenant de la collection Dudley. La
reproduction à l'eau-forte qu'en donne la Gazette me dispense d’en
faire la description détaillée. On remarquera sans doute la mansué-
tude divine, l’air solennel sans emphase de l’Enfant-Jésus, qui ap-
paraît ici déjà, malgré sa jeunesse, comme le salvator mundi, et tient
d’une main le globe de cristal, de l’autre une brindille de myrte.
Le tableau, d’une excellente conservation, est peint sur toile, ainsi
ix. — 3' PÉRIODE. 29
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Mme la comtesse Brownlow), qui parait ici sous le nom de Masaccio.
C’est un fragment ayant, dans l’origine, appartenu à un ensemble
beaucoup plus grand : le modelé de la tête, hardiment dessinée en
raccourci, les contours secs et précis, les rapports marqués avec le
style de Fra Filippo Lippi, révèlent la main du Pesellino tel que nous
le voyons dans la grande Trinité de la Galerie Nationale.
Un admirable Mantegna de la période avancée du maître est cette
LA FEMME ADULTÈRE, PAR DOM IN ICO CAMPAGNOLA.
(Musée municipal de Glasgow.)
Sainte Famille qui, de la collection du docteur Jean-Paul Richter, a
passé dans celle deM. Ludovic Mond, —l’heureux acquéreur aussi du
grand Crucifiement de Raphaël, provenant de la collection Dudley. La
reproduction à l'eau-forte qu'en donne la Gazette me dispense d’en
faire la description détaillée. On remarquera sans doute la mansué-
tude divine, l’air solennel sans emphase de l’Enfant-Jésus, qui ap-
paraît ici déjà, malgré sa jeunesse, comme le salvator mundi, et tient
d’une main le globe de cristal, de l’autre une brindille de myrte.
Le tableau, d’une excellente conservation, est peint sur toile, ainsi
ix. — 3' PÉRIODE. 29