DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Bibliographie
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.24811#0279
BIBLIOGRAPHIE
LA GUERRE RACONTÉE PAR L’IMAGE,
D’APRÈS LES SCULPTEURS, LES GRAVEURS ET LES PEINTRES 1
« Le règne de la guerre n’est pas encore passé sans doute.
I.’utopie d’hier — la paix par le droit — n’est pas la réalité
d’aujourd’hui ; mais elle est déjà, pour les jours prochains,
plus qu’une vague espérance. Ce n’est pas que notre
admiration soit moins grande pour les exploits superbes
qui témoignent du plus haut degré d’énergie et d’abné-
gation où l’homme soit capable de parvenir, mais nous
commençons à concevoir que cette forme des vertus
viriles appartient plus au passé qu’à l’avenir et, en con-
tinuant d’en entretenir la flamme dans l’àtne de nos
enfants, nous voulons les réserver à de plus féconds
emplois. Notre sympathie même ne va plus qu’aux
guerriers qui défendent leur patrie contre d’injustes
agresseurs ou la civilisation contre la barbarie. »
Voilà ce qu’on lit à la dernière page de ce livre, rédigé par les plus grands
écrivains en prose et envers du temps passé, sous l’habile direction d’un anonyme
contemporain. En effet, l’humanité a marché trop lentement, mais elle a tant
1. Paris, Hachette et O, 1903. Un vol. in-4% de iv-414 p., av. 20 pl. et nombreuses
ill. dans le texte.
LA GUERRE RACONTÉE PAR L’IMAGE,
D’APRÈS LES SCULPTEURS, LES GRAVEURS ET LES PEINTRES 1
« Le règne de la guerre n’est pas encore passé sans doute.
I.’utopie d’hier — la paix par le droit — n’est pas la réalité
d’aujourd’hui ; mais elle est déjà, pour les jours prochains,
plus qu’une vague espérance. Ce n’est pas que notre
admiration soit moins grande pour les exploits superbes
qui témoignent du plus haut degré d’énergie et d’abné-
gation où l’homme soit capable de parvenir, mais nous
commençons à concevoir que cette forme des vertus
viriles appartient plus au passé qu’à l’avenir et, en con-
tinuant d’en entretenir la flamme dans l’àtne de nos
enfants, nous voulons les réserver à de plus féconds
emplois. Notre sympathie même ne va plus qu’aux
guerriers qui défendent leur patrie contre d’injustes
agresseurs ou la civilisation contre la barbarie. »
Voilà ce qu’on lit à la dernière page de ce livre, rédigé par les plus grands
écrivains en prose et envers du temps passé, sous l’habile direction d’un anonyme
contemporain. En effet, l’humanité a marché trop lentement, mais elle a tant
1. Paris, Hachette et O, 1903. Un vol. in-4% de iv-414 p., av. 20 pl. et nombreuses
ill. dans le texte.