UN MANUSCRIT DE PHILIPPE LE BON
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entre autres, le saint et ses deux compagnons bénédictins agenouillés
devant saint Orner, évêque de Thérouanne (à Wicd); un concert
d'anges se réjouissant delà naissance du saint et deux anges enlevant
son âme au ciel (à Londres). Il est fâcheux que les tableaux de Wied
soient actuellement invisibles ; ils ont figuré, il y a quelques années,
dans une exposition
d’art à Utrecht, mais
on n’a pas permis d’en
prendre des photo-
graphies. Msr Dehais-
nes, en 1892, a pu ce-
pendant en publier
deux, dont l’un (Saint
Orner recevant saint
Ber tin) a également
paru dans la Gazette{;
nous le reproduisons
ici d’après la même
planche, en appelant
avec insistance l’at-
tention du lecteur sur
les têtes de moines, à
comparer avec celles
qui figurent sur le
frontispice du manu-
scrit de Saint-Péters-
bourg. Alors qu’au
premier aspect les bé-
nédictins de la suite
de Fillastre m’avaient
rappelé Y Homme à
l’œillet, M. Hymans
s’est souvenu autrefois du même portrait à l’aspect du petit panneau
de Wied3. C’est le même parti pris de réalisme sincère et savant;
c’est l’inspiration et la tradition directe de Jean van Eyck.
Un bénédictin de l’abbaye de Saint-Bertin, qui mourut sous le
premier Empire, Dom Dewitte, a conservé l’inscription en vers qui
PÉNITENCE DE LOUIS LE DEBONNAIRE
DEVANT l’autel DE SAINT SÉBASTIEN A COMPÏÈGNE2
MINI A T U R E
DES « GRANDES CHRONIQUES DE S A IN T-D E N T S »
(Bibliothèque impériale, Saint-Pétersbourg.)
Gazette des Beaux-Arts, 1893, I, pl. à ta p. 50.
2. Grandes Chroniques, éd. Paulin Paris, t. II, p. 381.
3. Ibid., p. 51.
XXIX.
3e PÉRIODE.
33
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entre autres, le saint et ses deux compagnons bénédictins agenouillés
devant saint Orner, évêque de Thérouanne (à Wicd); un concert
d'anges se réjouissant delà naissance du saint et deux anges enlevant
son âme au ciel (à Londres). Il est fâcheux que les tableaux de Wied
soient actuellement invisibles ; ils ont figuré, il y a quelques années,
dans une exposition
d’art à Utrecht, mais
on n’a pas permis d’en
prendre des photo-
graphies. Msr Dehais-
nes, en 1892, a pu ce-
pendant en publier
deux, dont l’un (Saint
Orner recevant saint
Ber tin) a également
paru dans la Gazette{;
nous le reproduisons
ici d’après la même
planche, en appelant
avec insistance l’at-
tention du lecteur sur
les têtes de moines, à
comparer avec celles
qui figurent sur le
frontispice du manu-
scrit de Saint-Péters-
bourg. Alors qu’au
premier aspect les bé-
nédictins de la suite
de Fillastre m’avaient
rappelé Y Homme à
l’œillet, M. Hymans
s’est souvenu autrefois du même portrait à l’aspect du petit panneau
de Wied3. C’est le même parti pris de réalisme sincère et savant;
c’est l’inspiration et la tradition directe de Jean van Eyck.
Un bénédictin de l’abbaye de Saint-Bertin, qui mourut sous le
premier Empire, Dom Dewitte, a conservé l’inscription en vers qui
PÉNITENCE DE LOUIS LE DEBONNAIRE
DEVANT l’autel DE SAINT SÉBASTIEN A COMPÏÈGNE2
MINI A T U R E
DES « GRANDES CHRONIQUES DE S A IN T-D E N T S »
(Bibliothèque impériale, Saint-Pétersbourg.)
Gazette des Beaux-Arts, 1893, I, pl. à ta p. 50.
2. Grandes Chroniques, éd. Paulin Paris, t. II, p. 381.
3. Ibid., p. 51.
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3e PÉRIODE.
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