DOI issue:
Nr. 4
DOI article:Stryienski, Casimir: Le Salon de 1761, 1: d'après le catalogue illustré par Gabriel de Saint-Aubin
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24811#0314
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
sine quatre «. petits portraits » sous le même numéro (n° 2) et nous
donne les noms des modèles : « M. Vernier, Conseiller au Grand
Conseil, et son épouse, brodant »; « Mlle Yanloo, fille de M. Carie,
cousine de rauteur, et épouse de M. Brou [ou Avon?1] »; « M. le
marquis de Fontenay, ambassadeur du roi de Pologne ». Ce dernier
n’était pas marquis; il portait le titre de : général comte de Fon-
tenay; il fut l’un des rares familiers de la Dauphine Marie-Josèphe.
Aucun des critiques, absorbés et éblouis sans doute par les louanges
qu’ils prodiguaient au peintre du roi, ne parle de ces quatre tableaux,
dont la trace est perdue.
Page G. Jacques Dumont
le Romain : Publication de
la paix en 1744 (n° 3), vaste
composition qui fut détruite
en 1793; ce dessin en est le
seul vestige : il correspond
en tout point à la légende
du livret que l’on peut citer
afin de montrer quelle im-
portance on attachait au
sujet et aux moindres dé-
tails : « La Paix descendue
du ciel vient de donner le
rameau d’olivier au Roi ;
elle tient par la main ce
monarque dont elle est ché-
rie. Le Roi présente le rameau à la Ville de Paris, qui le reçoit avec
respect, joie et gratitude; elle est accompagnée de M. le Prévôt des
marchands et de MM. les Echevins. La Générosité, placée auprès
du Roi, répand ses bienfaits. Le Génie de la France, armée de son
écusson et de son épée, poursuit la Discorde terrassée sous les pieds
du Roi. Le Fleuve de la Seine et celui de la Marne témoignent leur
surprise et leur satisfaction. Dans le fond, le Peuple lève les mains
au ciel en signe de joie et de reconnaissance. »
Dumont le Romain reçut 10 000 livres pour cette Publication^note
de Saint-Aubin), h'Observateur littéraire compare Dumont à Rubens
parce qu’il mêle l’allégorie au réel; le peintre avait,en effet,repré-
senté, d’une part, le monarque vêtu à l’antique et entouré de symboles
PORTRAIT DE JACQUES DUMONT DIT LE ROMAIN
GRAVURE D'AUGUSTIN DE SAINT-AUBIN
d’après C.-N. COCHIN LE FILS
1. L écriture de Saint-Aubin est fort illisible parfois.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
sine quatre «. petits portraits » sous le même numéro (n° 2) et nous
donne les noms des modèles : « M. Vernier, Conseiller au Grand
Conseil, et son épouse, brodant »; « Mlle Yanloo, fille de M. Carie,
cousine de rauteur, et épouse de M. Brou [ou Avon?1] »; « M. le
marquis de Fontenay, ambassadeur du roi de Pologne ». Ce dernier
n’était pas marquis; il portait le titre de : général comte de Fon-
tenay; il fut l’un des rares familiers de la Dauphine Marie-Josèphe.
Aucun des critiques, absorbés et éblouis sans doute par les louanges
qu’ils prodiguaient au peintre du roi, ne parle de ces quatre tableaux,
dont la trace est perdue.
Page G. Jacques Dumont
le Romain : Publication de
la paix en 1744 (n° 3), vaste
composition qui fut détruite
en 1793; ce dessin en est le
seul vestige : il correspond
en tout point à la légende
du livret que l’on peut citer
afin de montrer quelle im-
portance on attachait au
sujet et aux moindres dé-
tails : « La Paix descendue
du ciel vient de donner le
rameau d’olivier au Roi ;
elle tient par la main ce
monarque dont elle est ché-
rie. Le Roi présente le rameau à la Ville de Paris, qui le reçoit avec
respect, joie et gratitude; elle est accompagnée de M. le Prévôt des
marchands et de MM. les Echevins. La Générosité, placée auprès
du Roi, répand ses bienfaits. Le Génie de la France, armée de son
écusson et de son épée, poursuit la Discorde terrassée sous les pieds
du Roi. Le Fleuve de la Seine et celui de la Marne témoignent leur
surprise et leur satisfaction. Dans le fond, le Peuple lève les mains
au ciel en signe de joie et de reconnaissance. »
Dumont le Romain reçut 10 000 livres pour cette Publication^note
de Saint-Aubin), h'Observateur littéraire compare Dumont à Rubens
parce qu’il mêle l’allégorie au réel; le peintre avait,en effet,repré-
senté, d’une part, le monarque vêtu à l’antique et entouré de symboles
PORTRAIT DE JACQUES DUMONT DIT LE ROMAIN
GRAVURE D'AUGUSTIN DE SAINT-AUBIN
d’après C.-N. COCHIN LE FILS
1. L écriture de Saint-Aubin est fort illisible parfois.