372 GAZETTE DES BEAUX-ARTS
son expression. Un peu cl’intluence française se mêle ici à l’inspira-
tion allemande; quant au petit Enfant Jésus qu’elle porte sur le
bras, il est d’une vivacité
d’expression amusante et
tranche heureusement sur
l'insignifiance ou la lour-
deur communes à la plu-
part de ses congénères.
Si nous passons rapi-
dement sur les acquisi-
tions, les dons ou legs qui
ont enrichi nos séries ita-
liennes, ce n’est certes pas
que nous y attachions
une médiocre importance ;
mais la plupart de ces
monuments devant faire
l’objet de mémoires spé-
ciaux, il nous suffira d’en
indiquer sommairement
aujourd’hui la nature et
l’intérêt.
Les deux pierres tom-
bales que le musée doit à
M. Jules Maciet, de la So-
ciété des Amis du Louvre
— et l’un assurément de
ses meilleurs amis, — ap-
partiennent l’une au début
du quinzième, l’autre au
début du seizième siècle.
La première, décorée dans
le style de ce gothique
italien toujours assez lourd
et hybride quand une influence septentrionale ne vient pas l’affiner,
porte l’effigie d’un chevalier mort en 1418; la seconde, tout à fait
intéressante au point de vue iconographique, nous représente un
PIERRE TOMBALE, MARBRE
ÉCOLE ITALIENNE DU XVIe SIÈCLE
(Musée du Louvre.)
son expression. Un peu cl’intluence française se mêle ici à l’inspira-
tion allemande; quant au petit Enfant Jésus qu’elle porte sur le
bras, il est d’une vivacité
d’expression amusante et
tranche heureusement sur
l'insignifiance ou la lour-
deur communes à la plu-
part de ses congénères.
Si nous passons rapi-
dement sur les acquisi-
tions, les dons ou legs qui
ont enrichi nos séries ita-
liennes, ce n’est certes pas
que nous y attachions
une médiocre importance ;
mais la plupart de ces
monuments devant faire
l’objet de mémoires spé-
ciaux, il nous suffira d’en
indiquer sommairement
aujourd’hui la nature et
l’intérêt.
Les deux pierres tom-
bales que le musée doit à
M. Jules Maciet, de la So-
ciété des Amis du Louvre
— et l’un assurément de
ses meilleurs amis, — ap-
partiennent l’une au début
du quinzième, l’autre au
début du seizième siècle.
La première, décorée dans
le style de ce gothique
italien toujours assez lourd
et hybride quand une influence septentrionale ne vient pas l’affiner,
porte l’effigie d’un chevalier mort en 1418; la seconde, tout à fait
intéressante au point de vue iconographique, nous représente un
PIERRE TOMBALE, MARBRE
ÉCOLE ITALIENNE DU XVIe SIÈCLE
(Musée du Louvre.)