D MITRI-GRIGORÉ VIT C H LÉYITSKI
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qu’elle va tourner. Le mouvement est plein de grâce et de justesse.
Toutes ces physionomies de jeunes filles sont surprenantes d’es-
prit et de vérité. Le portraitiste marque aussi bien le caractère de
chacune d’elles que les petites mines de la pose et du moment. On
se persuade, en les regardant, de la prestesse d’exécution, extrê-
PORTRAIT D’ALEXANDRE LANSKOÏ, PAR D.-G. LÉYITSKI
(Musée Alexandre III, Saint-Pétersbourg.)
mement consciencieuse cependant, et de la franchise du peintre, qua-
lités qui, avec le don de la ressemblance, lui furent toujours recon-
nues et qui étaient pour plaire à ses modèles. Son acuité psycholo-
gique se trouve d’ailleurs confirmée par chaque document historique
sur lequel on tombe. Les trois portraits de 1776, avec celui du père de
Lévitski, sont ceux qui furent envoyés à Londres en 1862 et que vit
Paul Mantz. Il trouve que le portrait de Nathalie Borehtchov est une
bonne et saine peinture, « conçue dans un sentiment tout français ».
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XXIX. — 3e PÉRIODE.
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qu’elle va tourner. Le mouvement est plein de grâce et de justesse.
Toutes ces physionomies de jeunes filles sont surprenantes d’es-
prit et de vérité. Le portraitiste marque aussi bien le caractère de
chacune d’elles que les petites mines de la pose et du moment. On
se persuade, en les regardant, de la prestesse d’exécution, extrê-
PORTRAIT D’ALEXANDRE LANSKOÏ, PAR D.-G. LÉYITSKI
(Musée Alexandre III, Saint-Pétersbourg.)
mement consciencieuse cependant, et de la franchise du peintre, qua-
lités qui, avec le don de la ressemblance, lui furent toujours recon-
nues et qui étaient pour plaire à ses modèles. Son acuité psycholo-
gique se trouve d’ailleurs confirmée par chaque document historique
sur lequel on tombe. Les trois portraits de 1776, avec celui du père de
Lévitski, sont ceux qui furent envoyés à Londres en 1862 et que vit
Paul Mantz. Il trouve que le portrait de Nathalie Borehtchov est une
bonne et saine peinture, « conçue dans un sentiment tout français ».
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