LA PEINTURE AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ 103
La charmante Marquise d’Anlin qui lui fait face, appartient sans
doute à une génération un peu postérieure. La toile a figuré au
Salon de 1738. Elle date de la meilleure époque du « peintre des
Grâces » J.-M. Nattier, de celle où, plus libre et plus franc, ayant
PORTRAIT D'UN HOMME DE QUALITÉ, ATTRIBUÉ A DESPORTES
(Musée Jacquemart-André, Paris.)
affaire à des modèles moins désireux d’enjolivements mondains et
de déguisements mythologiques, il redevenait, à l’occasion, un vrai
portraitiste, bon physionomiste et savoureux coloriste, sans cesser
d’ètre aimable. Il n’a guère présenté de figure plus agréable que
cette jeune, vive, souriante Françoise-Renée de Canisy, mariée en
1737 au marquis d’Antin. Assise dans son jardin, elle montre.
La charmante Marquise d’Anlin qui lui fait face, appartient sans
doute à une génération un peu postérieure. La toile a figuré au
Salon de 1738. Elle date de la meilleure époque du « peintre des
Grâces » J.-M. Nattier, de celle où, plus libre et plus franc, ayant
PORTRAIT D'UN HOMME DE QUALITÉ, ATTRIBUÉ A DESPORTES
(Musée Jacquemart-André, Paris.)
affaire à des modèles moins désireux d’enjolivements mondains et
de déguisements mythologiques, il redevenait, à l’occasion, un vrai
portraitiste, bon physionomiste et savoureux coloriste, sans cesser
d’ètre aimable. Il n’a guère présenté de figure plus agréable que
cette jeune, vive, souriante Françoise-Renée de Canisy, mariée en
1737 au marquis d’Antin. Assise dans son jardin, elle montre.