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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 12.1882

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https://doi.org/10.11588/diglit.6801#0013
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12- ANNEE..— N« 562

PARIS ET DEPARTEMENTS : 15 CENTIMES LE NUMERO

1S janvier 1882.

RÉDACTION

8t. »«« des Petits-Champs, 81

PARIS

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PARIS ET DEPARTEMENTS

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Lettres et Mandats à M «U»Rk
directeur-gérant
81, lue des Petits-Champ?, 81

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81, rue des Petits-Champs, 81
PARIS

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M. MADRE, gérant du Grelot, 81, rue Neuve-des-
Petits-Champs, à Paris.

ZIG-ZAGS

Autant en emporte le vent

Tous les journaux républicains ehantentvic-
toire, à propos du résultat des éloctions séna-
toriales du 8 janvier.

Je me souviens qu'il y a trois ans ils enton-
nèrent de semblables hosannahs.

Et l'on sait, Jules Simon aidant, combien
nos pères conscrits ont créé d'embarras à une
Chambre qui, du reste, était enchantée d'avoir
des prétextes pour ne rien faire.

Remember

Au lendemain de ces élections de 1879, —
sceptiques par nature, — voici ce que, nous
autres, nous écrivions [Grelot du 12 janvier

1879) :

« Combien des 176 républicains de la Chambre

* haute sont partisans réels des grandes ré-

* f°rmes que devrait entraîner forcément la
C( foriûe républicaine ?

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« Quelle majorité trouverait-on au grand
« Conseil des Communes de France, pour voter
« la liberté de la presse,

« L'instruction gratuite, laïque et obliga-
« toire,

« La liberté de réunion,

s Le droit illimité d'association,

« L'impôt proportionnel et progressif sur le
« revenu,

« Et surtout la séparation de l'Eglise et de

« l'Etal. |

« Oh ! je l'avoue, quand j'essayai de répondre
« à ces questions, je fus navré.

e Ahl Non | la véritable République n'est pas
« fondée!

« Celle des bourgeois centre-gauche, modérée
i. et libérâtre, oui.

« Mais cslle du peuple entier, socialiste êt
« vraiment libérale, non.

« Hélas I peut-être même, ne la verrons-nous
jamais.

« On a mis huit ans pour arriver à avoir le
motl

« Combien de siècles faudra-t-il pour nous
donner la chose?

Script a manent

Il a été répondu à quelques unes de ces
questions, durant les trois dernières années.

On nous a donné une demi-liberlé de la
presse.

L'instruction gratuite et obligatoire, mais
pas laïque.

Un quart de liberté de réunion.

Et le droit très-limité d'association.

De tous les autres points, on n'a même pas
daigné s'occuper.

N'est-ce pas que nous fûmes bons prophè-
tes.

Rien de nouveau sous le soleil

Eh bien ! cette fois encore, pour rendre des
points à feu Ezéchiel, nous n'aurions qu'à ré-
péter les mêmes lignes que ci-dessus.

Il reste assez de brebis galeuses dans le
nouveau Sénat pour qu'en moins de six mois
il soit devenu la portraicture de l'ancien, tout
comme la Chambre est la fidèle photographie
de sa devancière.

Les bons seront les mauvais et les
i

mauvais seront les bons

Nous irons même plus loin.
Et nous poserons franchement ce para-
doxe :

En admettant que le nouveau Sénat soit
préférable à l'ancien il n'en sera que plus
mauvais.

Plus la Chambre haute sera, en effet, cléri-
cale,

Anti-libérale,

Inintelligente,

Détestable, en un mot,

Et moins on la tolérera.

Partant, plus vite elle disparaîtra.

Or, comme les dites Ghamhres sont toutes
d'une utilité rappelant celle des cinquièmes
roues adjointes aux voitures, tout ce qui est
susceptibie de les faire tolérer plus longtemps
doit-être regardé comme néfaste,

gaffe sur gaffe

Le gouvernement, qui n'a pas la main heu-
reuse, depuis quelque temps, s'est bien gardo
de manquer l'occasion défaire une sottise.

Dos groupes de peut-être un millier de per-
sonnes se disposaient à aller faire une mani-
festation sur la tombe de Blanqui.

Si on les avait tranquillement laissé circuler
et applaudir les divagations des faméliques
incompris et des toquées comme Louise Mi-

chel, tout se serait passé en famille, comme
les fameux meetings du Vaux-Hall ou du cir
que Fernando.

On auràit bu chopine en sortant du cime-
tière, à la santé de la Sociale, et ceux qui ont
Un chez eux y seraient tranquillement rentrés,
emmenant fraternellement dîner et coucher
les autres, contraints de gîter à la belle étoile
par la férocité des propriétaires.

résultat selon le cœur
des « politiciens de résultat. »

Au lieu de cela, on a voulu empêcher les
manifestants de se promener à la queue leu
leu jusqu'au cimetière

Il y a eu cris,

Bousculades,

Coups de point?,

Sabres dégainés

Cannes brandies,

Yeux pochés,

Côtes endolories,

Gens emballés,

Bref tout ce qui constitue une échauffourée
ou la fin d'une bonne et vraie noce de charre-
tiers.

Moralité :

Les blanquistes recommenceront l'année
prochaine, ce qu'ils se seraient bien gardés de

faire si on les avait laissés tranquillement
faire 1

Gringoire.

BLAGUES ET GNONS

L'élection du commandant Labordère, com-
me sénateur de Paris a inspiré à l'ami Galiffet
la phrase suivante, qu'on nous a affirmé avoir
lue sur ses tablettes :

8 Janvier. — Les électeurs de Paris ne pou-
vaient voter que sur un seul terrain qui me
fut désagréable : ils l'abordèrent.

X

La Lanterne m'apprend que le ministre de
la guerre vient d'arrêter la liste des corps qui
recevront cette année des engagements de vo-
lontaires d'un an.

Quand arrétera-t-on ces engagements eux-
mêmes... pour ne les jamais reprendre?

X

Suite des réformes dn général Campenon :

Les officiers d'infanterie auront une épée à
fourreau de cuir ;

Les officiers de cavalerie auront des sabres
nouveau modèle.

Si avec ça notre armée n'est pas la première
du monde, je m'engage à l'aller dire a tous les
Tunisiens qui se soucient d'obtenir l'aman
comme de la première volée de coups de ma-
traque qu'ils ont donnée à leur femme favo-
rite.

x

On va déblayer le Champ de Mars et en re-
faire le désert que l'on sait.

Voilà quatre ans qu'on s'en passait.

Et dix mille vieilles culottes de peau conti-
nuent à soutenir que l'armée française ne sau-
rait s'en passer !

O routine I

X

Ce n'est plus 20,000 francs, maintenant, que
M. Challemel-Lacour demande à Rochefort,
c'est io,000.

Tout augmente, Marne Pichu, tout aug-
mente.

X

C'est Ploquet qui succède à feu Hérold.

Sijamais l'empereur de Russie venait à Pa-
ris et que le préfet de la Seine soit chargé de
lui faire les honneurs de la capitale, la situa-
tion serait drôle.

X

L'abbé Raboisson organise un pèlerinage en
Terre-Sainte.
Durée trois mois- Prix 4,000 francs, tout

compris. Trois plats à chaque repas. Pain et
eau bénite à discrétion. Assortiment de reli-
ques à des prix très-modérés.
Enfoncés Lourdes et Paray-le-Monial !

X

Il parait que Je gouvernement est décidé à
poursuivre M. l'évêque Fa va comme d'abus.

En supposant que le Conseil d'Etat frappe
le Monseigneur en question d'un blâme mo-
déré, cette persécution anodine n'aura pas
d'autre résultat que de lui faire pousser des
cris d'anguille écorchée vive,

Et de nous faire émettre ce stupide pro-
verbe :

« Qui abus... aboiera. »

X

Constantinople manque d'eau.
Les Alphand de là-bas sont désolés,
Si cela continue, les mastroquets de Péra, au
lieu de baptiser leur vin avec de l'eau, falsi-
fieront au contraire leur eau avec du vin
blanc.

X

Cunéo d'Ornano renonce, parait-il, décidé-
ment au journalisme.

Etant donné le nombre de canards qu'il a
eu de tués sous lui, ne serait-ce pas plutôt le
journalisme qui renoncerait à lui?

L'autre jour une femme a failli se tuer en
descendant d'omnibus, pour n'avoir pas lâché
la rampe assez vite et s'être fait traîner ainsi
durant une vingtaine de mètres.

Ainsi les locutions d'argot ne sont pas plus
infaillibles que celles de la langue académi-
que. Pends-toi, Zola !

X

Un homme et Une femme viennent d'être
condamnés à huit mois de prison pour avoir
martyrisé leur petite fille.

Je în'étonne que les cléricaux ne protestent
pas au nom des « droits du père de famille. »

x

Les félibres de Paris viennent encore des se
réunir.en assemblée générale et se sont con-
gratulés dans leur charabias.

Après tout, si ça les amuse...

Il y a bien quantité d'imbéciles qui se com-
plaisent en wagon à échanger des banalités en
javanais i

X

A la dernière heure, on nous apprend une
nouvelle si grave que nous ne nous risquons
à la publier que sous les plus expresses ré-
serves :

Trompette aurait glissé par mégarde, en
guise de fève, dans le gâteau qui servait aux
ministres à tirer les rois, un œil de rechange
du Maître. v
Et Trompette aurait son sac!

Buridan.

GAZETTE DE MONTRETOUT

Le major

Labordère !
Labordère 1!
LABORDÈRE !!!

Le voilà sénateur, mille noms d'une bombe I
Le voilà, lui simple major, collègue du ma-
réchal Canrobert.

C'est l'abomination de la désolation de la
consternation 1 disent les journaux bien pen-
sants. C'est un encouragement à l'insubordi-.
nation ; c'est saper les bâses de cette obéissance
passive qui faisait la gloire de l'armée fran-
çaise ; c'est...,mais à quoi bon poursuivie ré-
munération des doléances conservatrices ?
Comme moi vous avez lu les feuilles sacris-
taines et fleurdelisées, comme moi, vous savez
à quoi vous en tenir sur ces jérémiades pous-
sives truffées de concetti réactionnaires.
Quelle que soit la valeur politique

du major ré

du major cal

du major ci

du major trant

Comme on chàntait dans le Perichole, j'aime à
croire qu'il ne se boursouflera pas trop parce
qu'il est sénateur et que ses compagnons
d'armes ne diront pas: Le major Labordère a
l'abord dur, personne ne peut plus l'aborder !
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