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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 12.1882

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1%** ANNÉE. N° 607

PARIS ET DÉPARTEMENTS lûM CENTIMES LE NUMÉRO

26 Novembre 1882.

REDACTION

5, Cité Bergère, 5 "T"

PARIS - 1 i" ' '1

ABONNEMENTS

PARIS ET DÉPARTEMENTS

Un an....... 8 fr. »

Six mois..... 4 »

Trois mois... S5 »

ADRESSER
l ettres et mandats à M. Madré
directeur-gérant
5, Cité Bergère, 5.

ADMINISTRATION

5, Cité Bergère, 5

PARIS

ABONNEMENTS

PAYS DE L'UNION POSTALE

Un an....... ÎO fr.

Six mois..... 5 »

Trois mois... 18 50

L'Agence Ewig, rue dAmboiss
est seule chargée
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à. TOUS LES ABONNÉS SES JOURNAUX PARISIENS

Toute personne de la Provinee ou de l'un des
Pajt de l'Union postale qui s'abonne par l'entre-
mise de M. Madré, directeur-gérant du Grelot, à
l'un des journaux désignés ci-après, a droit à un
abonnement gratuit au journal le Grelot, savoir:

Pour un abonnement d'un an : 6 mois au Grelot,

— — de six mois : 3 mois —

— — de 3 mois : 1 mois l/l —

L'abonnement à plusieurs journaux doublera,
triplera la durée de l'envoi gratuit du GRELOT.

MM. les Gérants de Cercles, Casinos, Cafés,
Hôtels, et généralement tous ceux qui s'abonnent
à de nombreux journaux, peuvent obtenir, outre
l'abonnement gratuit au GRELOT, certains avan-
tages qui leur seront indiqués sur demande.

PRIX D'ABONNEMENT

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Dix-Neuvième Siècle.

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Baaette de France,...

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Ctaa. des Tribunaux.

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Journal des Débat* ..

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Moniteur universel...

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République française

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Revue des Deux-Hon.

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Times, de Londres....

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Lés prix qui précèdent sont ceux de la province.
Pour 1 étranger, les demander par carte postale.

Pris par Ventremise du Grelot, îes abonnements
à tous les autres journaux de Paris donnent éga-
lement droit à la Prime pendant un temps plus ou
moins long.

Les demandes d'abonnements ainsi que les
mandats ou chèques doivent être au nom de
M. MADRE, gérant du Grelot, 5, Cité Bergère, 5,
à Paris.

De ci, de là

Empoisonnons-nous les uns les
autres!

Vous n'ignorez pas, chers lecteurs, que plus
nous allons, plus les honorables commerçants
chargés de notre alimentation progressent
dans l'art de nous empoisonner selon les règles
de la chimie la plus avancée.

Nous avons le lait fabriqué avec des cervel-
les en putréfaction ;

Le chocolat au poussier de mottes;

Le café confectionné avec de la terre glaise;

La bière à l'acide picrique ;

Les truffes en mérinos ;

Le vin à la fuchsine, etc., etc.

Devant ces admirables résultats qui tou-
chent à l'art par l'ingéniosité des combinai-
sons, la préfecture a organisé un laboratoire
chargé de plonger un oeil indiscret dans cette
cuisine diabolique.

Vous pensez si les canailles qui nous four-
nissent ont poussé de jolis cris en présence
de cette institution salutaire et morale.

Exemple :

Un de mes amis achète, il y a quelque
temps, une pièce de vin au prix plus que rai-
sonnable de 240 francs.

— Monsieur, dit-il à l'estimable négociant,
votre marchandise est bonne?

— Ohl monsieur... exquise... une crème...

— Bien. Envoyez-la-moi.

La barrique arrive et mon ami, qui est un
roublard, s'empresse d'en tirer un joli litre
qu'il va porter au laboratoire municipal.

J luit jours après, il reçoit le bulletin sui-
vant :

« Mauvais, falsifié, nuisible. »
Bing!...

L'empoisonneur arrive pour se faire solder
sa facture ; l'autre lui montre la note préci-
tée.

Tète du bonhomme.

Vous croyez qu'il se trouble?

Allons donc!

Ce serait bien mal connaître l'audace de ces
drôles-là.

— Monsieur, s'écrie-t-il, c'est une infamie 1
et ces misérables n'y entendent rien. Des ânes,
monsieur.., des ânesl tout ça pour nous faire
des misères... oh 1 les gueuxI

Puis, avec un toupet absolument renver-
sant :

— Si monsieur voulait bien me dire quand
je pourrai envoyer toucher...

— Parfaitement, monsieur, répond mon ami.
Veuillez vous retourner.

Le particulier, sans trop s'expliquer cette
fantaisie, y obtempère néanmoins.

A ce moment, mon ami fait un pas en ar-
rière et lui envoie dans le derrière le plus for-
midable coup de pied qui ait jamais désho-
noré un fond de culotte.

Hurlement du monsieur.

— Vous voilà payé, mon brave. Maintenant,
houstel la porte est en l'ace... f...ichez-moi le
camp 1

Je vous garantis que l'autre n'a pas demandé
sa monnaie 1

Voilà, Parisiens mes frères, ce qu'il faut tous
faire, et peut-être les coquins qui se soucient
comme d'une guigne de nous faire crever,
pourvu qu'ils y gagnent cent sous, y regarde-
ront-ils à deux fois 1...

*

**

J'ai vu avec un plaisir qui a dû être partagé
par l'âme du dernier Condé — vous savez,
celui qui s'est pendu à l'espagnolette de sa
fenêtre, — j'ai vu, dis-je, que le duc d'Aumale
— l'héritier du pendu — avait lu à l'Académie
une notice des plus intéressantes sur la ba-
taille de Rocroy, gagnée, comme chacun sait,
par le grand Condé.

Eh bien, ma petite parole d'honneur parfu-
mée, comme disait M. Garât, avouez que ja-
mais les échos de l'illustre coupole n'ont rien
entendu de si bouffon...

Outre l'actualité qui s'attache à un pareil
sujet, convenez que le brillant académicien ne
pouvait faire preuve de plus de goût.

Si vous voulez faire l'histoire de la maison
de Condé, monseigneur, rendez l'argent, mor-
bleu! rendez l'argent I

Mais il n'y a pas de danger, n'est-ce pas?
*

Un mot pour faire le désespoir de Gringoire.

— Savez-vous pourquoi un calife ne doit
jamais se peigner le jour où il signe son con-
trat de mariage?

_? 1 ?

— C'est pour qu'il n'y ait pas de fous de
calife dans le contrat l

i (Coups de canif, pour Ignotus).

Je voulais le garder pour vos étrennes, mais,
ma foi, je n'y tiens plus.

Nicolas Flammèche.

BLAGUES ET GNONS

Très édifiante, l'histoire du prince de Poli-
gnac sqmariant devant Dieu, puis lâchant sa
Femme pour épouser, devant M. le maire,
cette fois, une autre créature du sexe féminin
ayant le sac.

Il me semble que ce collage religieux est de
tous points digne de faire pendant au collage
laïque dit Mariage libre dont M. Elysée Reclus
est l'illustre inventeur.

X

Les Anglais sont en train de donner aux
Abyssins Massouah, avec d'autant moins de
difficultés que ce port ne leur appartient pas.

Ces hypocrites fumistes me feront toujours
rire 1

X

Quant aux Espagnols, ils frètent un navire
pour aller reconnaître le port ou Pile, — ils ne
savent pas au juste ! — que le Maroc leur a
cédée en 1860, et dont ils ignorent jusqu'à
l'emplacement.

La jolie scène pour une revue de fin d'aonée
que cet amiral longeant le Sahara, une lan-
terne à la main, et demandant aux rarissimes
habitants de ces parages :

— Vous n'auriez pas, par hasard, aperçu
par ici ma colonie ?

Avec son air ahuri, là-dedans, Denizot serait
désopilant :

l i x

Samedijprochain, chez Pavié, grand gueuleton
de socialistes, anarchistes, collectivistes, ni-
hilistes et autres révolutionnaires.

Après le dîner, grand bal.

On dansera.

On sautera, même 1

Brr ! ne trouvez-vous pas que ces trois mots,
si simples dans toutes autres bouche, en pas-
sant par celle d'un dynmitard, vous font
froid dans le dos I

X

Les lauriers du Triioulèt empêchaient le
Carillon de dormir.

Aussi notre confrère a- t-il réduit de .moitié
son format en doublant le nombre de ses pages.

Puisse-t-il avoir ainsi plus de succès qu'au-
paravant.

Ça ne nous rendra pas jaloux et ne lui fera
point de mal 1

X

La Chambre a, une fois de plus, voté le tral»
tement de l'ambassadeur près du Pape.

Pourtant, quanddeux puissances se déclaren t
la guerre, la première chose que font leurs
ambassadeurs respectifs est de réclamer leurs
passeports.

Le cléricalisme ne scrait-il plus l'ennemi ?

Suite des duels pour rire.
MM. Vallée et Plunkett ont échangé une
balle l'autre matin.
Puis on a tué un lapin.
Pauvre lapin I

X

Il parait que la ratification du traité Makoko-
Savorgnan de Brazza pourrait nous attirer des
difficultés avec la Belgique.

Je ne vous le cacherai pas, pour une fois,
savez-vous, cela m'embête... pour la Belgi-
que.

X

Le grotesque Duvaux vient d'autoriser la
démolition, a Nancy, de la porte Saint-Geor-
ges, intéressant monument historique.

Mme Cailhava aurait-elle assuré en digne
collègue de Devès qu'on trouvera au trésor
dans les fondations de cette porte ?

X

Et à quand la peine du talion?

La démolition de Duvaux et la mise en
salade du ministère dont il est l'un des plus
beaux ornements ?

trop à lâcher ses ennemis et ne s'occupe pas
assez de se défendre contre sesamismaladroits,
qui un de ces jours, donneront en prime un
pot de chambre, au fond duquel figurera le
fameux œil précité 1

X

Léon Say perpètre, dit-on, un nouvel arti-
cle, dans lequel il démontrera clair comme le
jour que financièrement nous courons aux
abîmes.

Signaler le péril c'est bien.

Indiquer le remède serait, mieux.

Or, c'est à quoi M. Léon Say ne songo pas.

Et pourtant ce serait si simple :

Il suffirait de renvoyer M. Tirard à sa bijou-
terie ou au Conseil d'administration des mines
d'or de l'Uruguay, et de rendre à M. Léon Say
son beau portefeuille.

Je suis sûr de n'être contredit, ni par M.
Léon Say, ni par M. de Rothschild 1

X

On va laïciser les cimetières en enlevant les
croix qui sont sculptées sur les portes.

Gageons que les calotins vont beugler à la
persécution et réclamer le droit de créer des
cimetières libres où l'on n'admettra à l'insigne
l'honneur de servir des biftecks aux asticots
sacrés que les corps ayant acquitté les droits
de la petite cérémonie, par laquelle on recom-
mande à Dieu d'admettre chez lui, un Mon-
sieur sur le compte duquel il est mieux fixé
flue quiconque.

X

Le Pakr-Theater, de New-York, vient d'être
complètement dévoré par un incendie.

Au fait, il y avait longtemps.

Si vous croyez que cela va engager, le
moins du monde, la préfecture de police de
faire appliquer son ordonnance concernant les
mesures à prendre pour assurer la sécurité des
spectateurs dans les théâtres de Paris, vous
êtes encore d'une jolie naïveté 1

X

Cé pauvre Hugelmann vient encore d'être
gratifié de treize mois de prison pour tenta-
tive de chantage.

Et voilà l'homme que Thiers avait pris pour
secrétaire.

Après tout, peut-être est-ce en fréquentant
Foutriquet que l'illustre auteur du Nouveau
Cid aura perdu ses derniers scrupules.

X

Dans Y Intransigeant, dimanche dernier,
Maurice Talmeyer éreintait l'absinthe au profit
du vin.

Il a bien raison, notre confrère, mais il a
tort de demander au gouvernement d'interdire
la vente du poison aux yeux verts.

C'est la soulographie du pauvre, l'absinthe,
car, hélas I au prix où est le raisin sec, il faut
quasiment être millionnaire pour s'émècher
avec de la bonne et authentique purée septem-
brale.

X

Grâce aux dépenses coloniales, le budget de
la Hollande est en déficit de 16,000,000 de flo-
rins.

De même, le budget espagnol présente un
excédant des dépenses sur les recettes d'un
nombre respectable de piécettes et l'on songe
à Madrid à contracter un emprunt dit « des
colonies ».

Où est-il, le temps où les colonies enrichis-
saient la métropole?
Hélas 1 où sont les neiges d'antan?

X

La Ville de Paris compte recevoir, dans le
courant de l'année 1882, la somme de
236,212,263 fr. 78.

— Hein 1 vous dites-vous, quelle merveil-
leuse prévoyance, quelle sûreté de précision,
à un centime près !

Et à la fin de l'exercice, vous verrez qu'il y
aura plusieurs dizaines de millions d'erreur.

Elle est toujours bien bonne, cette éternelle
balançoire I

Gringoire.

GAZETTE DE MONTRETOUT

X

VAlmanach Gambetta a obtenu un joli suc-
cès, avec son passage sur l'Œil du maître.
Décidément le borgne de Cahors s'occupe

Brazza, Makoko et Cie.

Nous voilà partis pour le Congo 1

M. Duclerc (de lune) et son ami Pierrot de

Brazza, ont occupé la majeure partie de la

séance de samedi.
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