INTRODUCTION V
serait superflu de citer ici des noms, car il n'est pas un touriste, un
archéologue, parmi tous ceux qui visitent la Syrie depuis plus de vingt-
cinq ans, qui ne les connaisse '. Mais S. M. I. le Sultan, soucieux de la
conservation des monuments antiques dans son vaste empire, a décrété
coup sur coup des lois et des règlements sévères à l'effet de prévenir
les fouilles clandestines et d'infliger une juste punition à ceux qui ose-
raient les entreprendre. Partout, les autorités provinciales, se confor-
mant aux ordres du Souverain, se sont mises sérieusement au service
de la cause archéologique, et c'est grâce à des mesures aussi sages
qu'équitables que les merveilles de Fart antique, auxquelles nous con-
sacrons ce volume, sont entrées intactes au Musée Impérial, au lieu
d'être mises en pièces, comme tant d'autres, pour être vendues morceau
par morceau aux touristes étrangers.
Je n'aurais pas acquitté toute ma dette de reconnaissance si, en
terminant, je ne me faisais un devoir d'exprimer ma gratitude au Minis-
tère de l'Instruction publique de France, qui a bien voulu, par son
libéral concours, favoriser la publication de cet ouvrage.
O. HAMDY.
Courou-Tchechmé, le 15 novembre 1890.
1. « ... Je me plais à passer presque toutes peine échappés au danger, nous poursuivons nos
mes nuits au sein des décombres avec mes fidèles fouilles avec une nouvelle ardeur. » Fragment
ouvriers. Aussi nous arrive-t-il fréquemment, d'une lettre d'un marchand d'antiquités de Saïda,
dans mes fouilles clandestines et souterraines, publiée en feuilleton dans VUnivers, 3, 4, 5, G
de courir le risque d'être écrasés sous les ébou- et 7 septembre 1890.
lements; mais rien n'ébranle notre courage. A
serait superflu de citer ici des noms, car il n'est pas un touriste, un
archéologue, parmi tous ceux qui visitent la Syrie depuis plus de vingt-
cinq ans, qui ne les connaisse '. Mais S. M. I. le Sultan, soucieux de la
conservation des monuments antiques dans son vaste empire, a décrété
coup sur coup des lois et des règlements sévères à l'effet de prévenir
les fouilles clandestines et d'infliger une juste punition à ceux qui ose-
raient les entreprendre. Partout, les autorités provinciales, se confor-
mant aux ordres du Souverain, se sont mises sérieusement au service
de la cause archéologique, et c'est grâce à des mesures aussi sages
qu'équitables que les merveilles de Fart antique, auxquelles nous con-
sacrons ce volume, sont entrées intactes au Musée Impérial, au lieu
d'être mises en pièces, comme tant d'autres, pour être vendues morceau
par morceau aux touristes étrangers.
Je n'aurais pas acquitté toute ma dette de reconnaissance si, en
terminant, je ne me faisais un devoir d'exprimer ma gratitude au Minis-
tère de l'Instruction publique de France, qui a bien voulu, par son
libéral concours, favoriser la publication de cet ouvrage.
O. HAMDY.
Courou-Tchechmé, le 15 novembre 1890.
1. « ... Je me plais à passer presque toutes peine échappés au danger, nous poursuivons nos
mes nuits au sein des décombres avec mes fidèles fouilles avec une nouvelle ardeur. » Fragment
ouvriers. Aussi nous arrive-t-il fréquemment, d'une lettre d'un marchand d'antiquités de Saïda,
dans mes fouilles clandestines et souterraines, publiée en feuilleton dans VUnivers, 3, 4, 5, G
de courir le risque d'être écrasés sous les ébou- et 7 septembre 1890.
lements; mais rien n'ébranle notre courage. A