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https://doi.org/10.11588/diglit.5197#0023
PLANCHE EN SYCOMORE. 15
du caveau n° II. Le mur qui la fermait était fait de blocs rectangu-
laires, posés à sec, d'un grès calcaire pris sur les lieux mêmes. Nous
fîmes hisser ces blocs hors du puits. Alors seulement, débarrassés des
impedimenta les plus gênants et devenus libres de nos mouvements, nous
enlevâmes de son caveau profond le sarcophage n° 3 qui fut déposé dans
un coin du vestibule, en attendant qu'il pût être transporté dehors. Ce
sarcophage, violé comme tous les autres, ne contenait que des osse-
ments d'homme que nous mîmes dans une caisse spéciale, marquée à son
numéro, et une planche en bois de sycomore ayant précisément la
forme du fond de la cuve, et portant de chaque côté, dans le sens de
sa longueur, quatorze trous symétriques percés à la vrille. Je dirai en
son temps quelle était la destination de cette planche, dont je donne
KKr=r- ^
^«^
Fig. 3. — Planche en sycomore du sarcophage n° 3.
ici le dessin (fig. 3). Elle mesure im 90 de longueur. Sa largeur du
côté de la tête est de om 26 et du côté des pieds 'de om 22.
Nous vidâmes ensuite la petite fosse a du même caveau n° II ; elle
était entièrement remplie d'ossements, parmi lesquels aucun objet n'a
été trouvé.
Six ouvriers furent désignés pour attaquer le lendemain matin le
mur ouest du caveau n° II, où devait aboutir la tranchée. La pioche
ne pouvant entamer cette pierre calcaire, très dure et d'un grain très
fin, nous fûmes obligés de faire immédiatement confectionner un nombre
suffisant de pics de mineur, dont il fallait chaque soir rafraîchir et
retremper les pointes. Enfin, le 3 mai, on put se mettre sérieusement
au travail pour l'ouverture de ce passage.
Pendant ce temps, Béchara Effendi et moi, nous nous occupions
du caveau n° II. Le mur qui la fermait était fait de blocs rectangu-
laires, posés à sec, d'un grès calcaire pris sur les lieux mêmes. Nous
fîmes hisser ces blocs hors du puits. Alors seulement, débarrassés des
impedimenta les plus gênants et devenus libres de nos mouvements, nous
enlevâmes de son caveau profond le sarcophage n° 3 qui fut déposé dans
un coin du vestibule, en attendant qu'il pût être transporté dehors. Ce
sarcophage, violé comme tous les autres, ne contenait que des osse-
ments d'homme que nous mîmes dans une caisse spéciale, marquée à son
numéro, et une planche en bois de sycomore ayant précisément la
forme du fond de la cuve, et portant de chaque côté, dans le sens de
sa longueur, quatorze trous symétriques percés à la vrille. Je dirai en
son temps quelle était la destination de cette planche, dont je donne
KKr=r- ^
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Fig. 3. — Planche en sycomore du sarcophage n° 3.
ici le dessin (fig. 3). Elle mesure im 90 de longueur. Sa largeur du
côté de la tête est de om 26 et du côté des pieds 'de om 22.
Nous vidâmes ensuite la petite fosse a du même caveau n° II ; elle
était entièrement remplie d'ossements, parmi lesquels aucun objet n'a
été trouvé.
Six ouvriers furent désignés pour attaquer le lendemain matin le
mur ouest du caveau n° II, où devait aboutir la tranchée. La pioche
ne pouvant entamer cette pierre calcaire, très dure et d'un grain très
fin, nous fûmes obligés de faire immédiatement confectionner un nombre
suffisant de pics de mineur, dont il fallait chaque soir rafraîchir et
retremper les pointes. Enfin, le 3 mai, on put se mettre sérieusement
au travail pour l'ouverture de ce passage.
Pendant ce temps, Béchara Effendi et moi, nous nous occupions