Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Osman Hamdi Bey; Reinach, Theodor
Une nécropole royale à Sidon: fouilles: Texte — Paris, 1892

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.5197#0033
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
EXTRACTION DES SARCOPHAGES Nos 11 ET 1. 25

Il était évident que le premier grand sarcophage qui devait quitter la
place qu'il occupait depuis si longtemps élait le n° i, qui précisément
se trouvait tout en face du chemin que nous avions préparé (planche III).
Aussi, le lendemain de bonne heure, commençai-je à descendre le cou-
vercle de ce sarcophage avec quelques ouvriers à la tète desquels se
trouvait le constructeur naval Mehemed Assi. Cet homme, d'une intel-
ligence remarquable, d'une extrême activité, et à qui son métier avait
fait acquérir une grande expérience dans le maniement des masses lourdes,
nous fut durant ces travaux d'une grande utilité.

La descente de ce couvercle, qui mesurait a"1 87 de long sur i1" 56
de largeur, n'était pas chose facile. La hauteur du caveau, nous l'avons
dit plus haut, était de im 80, et celle du sarcophage, avec son couvercle
et l'acrotère qui le surmonte, de 1'" 70. Il n'y avait donc, entre le
plafond du caveau et le couvercle, qu'un espace de 10 centimètres. 11
fallait, en conséquence, retirer celui-ci horizontalement et sans lui impri-
mer le moindre mouvement de bascule, de crainte qu'il n'allât frapper
le plafond et se briser ou s'ébrécher.

Je commençai donc par faire installer entre le couvercle et la cuve
quatre rouleaux de bois très minces et suffisamment longs pour aller
d'un bord à l'autre de la cuve dans le sens transversal. Alors quelques
ouvriers auxquels j'avais bien fait laver les mains se mirent deux à deux,
de chaque côté du sarcophage, pour pousser ensemble et faire rouler
le couvercle vers l'entrée du caveau, où j'avais préalablement préparé
un solide échafaudage en bois de même hauteur que la cuve du sarco-
phage. Bientôt, la moitié du couvercle avait passé sur cet échafaudage,
tandis que l'autre moitié reposait encore sur la cuve ; je fis alors attacher
un palan aux traverses du palier de l'escalier, que nous avions fait con-
struire dans le puits, lesquelles étaient restées en place. C'étaient de grosses
poutrelles dont les deux bouts s'engageaient dans les parois du puits à
une hauteur de 4™ 5o, et qui étaient assez fortes pour supporter le
 
Annotationen