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https://doi.org/10.11588/diglit.5197#0034
26 L'EXTRACTION DES SARCOPHAGES.
poids du couvercle. En tirant encore celui-ci de 20 à 3o centimètres,
son extrémité se trouva hors du caveau et je pus le suspendre au palan.
Une fois suspendu ainsi, je le fis avancer peu à peu, jusqu'à ce que le
côté opposé, quittant la cuve, vînt à son tour s'appuyer sur l'échafau-
dage. Une demi-heure après, ce grand et lourd couvercle, descendu de
l'échafaudage avec toutes les précautions voulues, reposait sur son
chariot, dont les patins avaient été préalablement graissés, ainsi que
les traverses du tunnel et de la tranchée sur lesquelles on devait le faire
glisser. Alors cinquante à soixante ouvriers s'attelèrent aux palans et le
chariot se mit en marche, portant son précieux fardeau le long du tunnel
et de la tranchée jusque dans le jardin de M. Abela.
Ce fut alors seulement que je remarquai qu'outre l'acrotère qui
couronne le fronton do chacun des petits côtés de ce couvercle, les
quatre angles de la balustrade sculptée qui l'entoure étaient terminés
par d'autres acrotères. Entre ceux-ci, sur les grands côtés, il avait existé
cinq ornements en hauteur et également distancés, dont j'ignore la forme.
Il en avait existé aussi deux sur les petits côtés et on les avait régu-
lièrement cassés à leur base.
Je me mis immédiatement à la recherche de ces parties qui man-
quaient au couvercle. N'ayant rien trouvé dans le caveau, et considérant
le peu de hauteur qu'avait le plafond de celui-ci, j'acquis la conviction
que ces acrotères, ainsi que les autres ornements, avaient été dès le
principe intentionnellement supprimés, lors de l'introduction du sar-
cophage dans le caveau, pour qu'il pût y entrer avec son couvercle.
On voit parfaitement leurs places à leurs cassures nettes. Celles des
acrotères d'angles forment des triangles, et celles des ornements inter-
calaires des cercles (planche IV).
II était midi, les ouvriers devaient se reposer et prendre leur
déjeuner. Je profitai de cet intermède pour faire une photographie de
ce beau couvercle.
poids du couvercle. En tirant encore celui-ci de 20 à 3o centimètres,
son extrémité se trouva hors du caveau et je pus le suspendre au palan.
Une fois suspendu ainsi, je le fis avancer peu à peu, jusqu'à ce que le
côté opposé, quittant la cuve, vînt à son tour s'appuyer sur l'échafau-
dage. Une demi-heure après, ce grand et lourd couvercle, descendu de
l'échafaudage avec toutes les précautions voulues, reposait sur son
chariot, dont les patins avaient été préalablement graissés, ainsi que
les traverses du tunnel et de la tranchée sur lesquelles on devait le faire
glisser. Alors cinquante à soixante ouvriers s'attelèrent aux palans et le
chariot se mit en marche, portant son précieux fardeau le long du tunnel
et de la tranchée jusque dans le jardin de M. Abela.
Ce fut alors seulement que je remarquai qu'outre l'acrotère qui
couronne le fronton do chacun des petits côtés de ce couvercle, les
quatre angles de la balustrade sculptée qui l'entoure étaient terminés
par d'autres acrotères. Entre ceux-ci, sur les grands côtés, il avait existé
cinq ornements en hauteur et également distancés, dont j'ignore la forme.
Il en avait existé aussi deux sur les petits côtés et on les avait régu-
lièrement cassés à leur base.
Je me mis immédiatement à la recherche de ces parties qui man-
quaient au couvercle. N'ayant rien trouvé dans le caveau, et considérant
le peu de hauteur qu'avait le plafond de celui-ci, j'acquis la conviction
que ces acrotères, ainsi que les autres ornements, avaient été dès le
principe intentionnellement supprimés, lors de l'introduction du sar-
cophage dans le caveau, pour qu'il pût y entrer avec son couvercle.
On voit parfaitement leurs places à leurs cassures nettes. Celles des
acrotères d'angles forment des triangles, et celles des ornements inter-
calaires des cercles (planche IV).
II était midi, les ouvriers devaient se reposer et prendre leur
déjeuner. Je profitai de cet intermède pour faire une photographie de
ce beau couvercle.