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Henry, J. B.
L' Art De Lever Les Plans: Comprenant La Description Des Instruments Graphiques, Les Divers Emplois De Ces Instruments Sur Le Terrain, L'Arpentage, La Géodésie, Le Nivellement, La Stéréométrie, La Topographie Et Le Lavis Des Plans; Ouvrage composé de 30 Tableaux in-4°, renfermant 190 Dessins, gradués Avec Un Texte Explicatif — Paris, 1850

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https://doi.org/10.11588/diglit.42852#0010
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ire Planche

CHAPITRE PREMIER.
Hlesrrlption des Instruments graphiques.

Les instruments dont on se sert pour lever le plan horizontal des propriétés sont: le
mètre, la chaîne d’arpenteur, les jalons, les fiches, Yéquerre d'arpenteury le goniomètre, la
planchette, le graphomètre, la boussole, etc.
LA CHAINE D’ARPENTEUR (Og. \).
I/unité de longueur est le mètre.
Pour mesurer les longueurs et les largeurs des propriétés, on emploie le décamètre,
qu'on appelle chaîne d’arpenteur. C’est une mesure de 10 mètres; elle est formée de
50 chaînons métriques A, de gros fil de fer, ayant chacun 2 décimètres de longueur. Ces
chaînons sont réunis par de petits anneaux B en fer. Les mètres sont indiqués par des
anneaux C en cuivre un peu plus grands que les précédents. Le cinquième mètre D est
marqué par un anneau plus fort que tous les autres, afin de mieux indiquer le milieu de la
chaîne. Enfin, les chaînons des deux extrémités de la chaîne sont terminés par une poi-
gnée E, prise sur la longueur de ces chaînons.
LES JALONS (flg. 2).
Pour indiquer les angles d’une propriété ou pour tracer un alignement, on emploie des
jalons. Ce sont de petites perches droites en bois A d’un mètre 50 de hauteur, surmontées
d’une petite plaque B peinte en blanc. L’extrémité inférieure C est terminée'en pointe, ou
mieux encore munie d’une douille pointue.
LES FICHES (flg. 3).
Pour mesurer une longueur avec la chaîne, on se sert de 40 fiches. Ce sont de petits pi-
quets d’un demi-mètre de longueur en bois ou en fil de fer, assez forts pour ne pas se cour-
ber lorsqu’on les enfonce en terre. Ces fiches sont terminées en pointe par le bas, et
l’extrémité supérieure A porte une poignée.
L’ÉQUERRE D’ARPENTEUR (fi . A).
Pour former des angles;droits sur le terrain on emploie I’éqijerre d’arpenteur; c’est un

instrument, ordinairement en cuivre, ayant la forme d’un pi isme octogonal, ou à huit pans.
Le milieu de chaque pan est ouvert par une fente, verticale A, appelée pinnule, terminée par
des fenêtres B, C, alternativement rectangulaire et ronde. Les fentes terminées par des fe-
nêtres de même espèce indiquent les quatre divisions qui se coupent à angles droits. La partie
inférieure de l’équerre est terminée par une douille D, dans laquelle s’enfonce le bâton de
l’équerre.
LE GONIOMÈTRE (fig. 5).
Pour mesurer des angles autres que l’angle droit, on emploie I’équerre-graphomètre,
qu’on appelle goniomètre. C’est un instrument en cuivre ayant la forme d’un cylindre creux,
divisé en deux compartiments A, B. Ces deux compartiments tournent et s’emboîtent à frot-
tement doux, comme le feraient une boîte cylindrique et son couvercle. Afin que les deux
compartiments ne s’éloignent pas l’un de l’autre , on adapte une vis C qui les traverse tous
deux de bas en haut. La circonférence du compartiment inférieur est divisée en 360 degrés:
deuxpinnules D traversent diamétralement ce compartiment : l’une correspond au 360e degré
et l’autre au 180e. À la circonférence du compartiment supérieur est placé un vernier E ;
deux autres pinnules F traversent diamétralement ce compartiment, de manière que l’une
de ces pinnules corresponde verticalement au commencement du vernier. Cet instrument
porte ordinairement une boussole G.
LE BATON DE L’ÉQUERRE (fig. 6).
L’équerre d’arpenteur et le goniomètre se posent sur un raton haut d’environ 1™ 30. Ce
bâton est ferré par le bout A qui entre en terre, et il est arrondi par l’autre bout B, avec un
épaulement pour entrer à frottement doux dans la douille de ces instruments.
LE TRÉPIED (fig. 7).
Le graphomètre s’adapte au moyen d’une douille sur un trépied composé de trois bran-
ches A, B, C, terminées par des pointes en fer et mobiles autour de leur origine commune,
de telle sorte qu’on puisse placer l’instrument dans une position quelconque et à une hau-
teur convenable.
 
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