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PEINTURE, SCULPTURE, GRAVURE, ARCHITECTURE, MUSIQUE, ARCHÉOLOGIE, BIBLIOGRAPHIE, BELLES-LETTRES, ETC.
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE M. A. SIRET, MEMBRE CORRESPONDANT DE L’ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE.

Paraissant deux fois par mois.



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31 Janvier 1863.

Septième Année.

On s’abonne : à Anvers, chez De Coninck, éditeur;
à Bruxelles, chez Decq et Muqijardt; à Gand, chez
Hoste ; à Liège, chez De Soer et Decq ; dans les autres vil-
les, chez tous les libraires. Pour l’Allemagne : R.Weigel,
Leipzig. Heberle, Cologne. Pour la France : Ve Renouard,
Paris. Pour la Hollande : Martinus Nyhoff, à La Haye.
Pour l’Angleterre et l’Irlande : chez Barthès et Lowell ,

14 Great Marlborough Street, à Londres. — Prix d’a-
bonnement : pour toute la Belgique, (port compris). —
Par an, 8 fr. — Étranger (port compris). —Allemagne,
10 fr. —France, 11 fr. — Hollande, 5 fl. ■—Angleterre
et Irlande, 8 s. 6 d. — Prix par numéro 40 c. — Récla-
mes : 50 c. la ligne. Pour les grandes annonces on traite
à forfait. — Annonces 30 c. la ligne. — Pour tout ce qui

regarde l’administration ou les annonces, s’adresser à
J. Edom , imprimeur à St. Nicolas, rue Notre -Dame,
N° 553, (Flandre-Orientale. Belgique) (affranchir). Les
lettres et paquets devront porter pour suscription, après
l’adresse principale : « Pour la direction du Journal des
Beaux-Arts. » — Il pourra être rendu compte des
ouvrages dont un exemplaire sera adressé à la rédaction.

Pour tout ce qui concerne la rédaction de la partie française, s’adresser à M. J. J. Guifirey, rue d’Eïauteville, N° 1, à Paris.

SOMMAIRE : Belgique; Avis important. — Lettre de
M. J. Rousseau. — Teniers, sa vie, ses œuvres (suite).

— Correspondance particulière : Bruxelles ; Albert
Roberti. — France : Correspondance particulière : Jo-
seph, Carie et Horace Vernet. — Chronique générale.

— Annonces.

BELGrI QUE.

Avis Important.

Brimes offertes à nos abonnés.

A partir de 1865, une notable amélioration sera ap-
portée à notre Journal dont l’utilité est affirmée de la ma-
nière la plus éclatante par un succès toujours croissant.
Ce succès est, en même temps, la plus satisfaisante con-
sécration de nos principes.

Deux séries de gravures seront offertes à nos abonnés,
SANS AUGMENTATION DE PRIX, à litre de primes.

La première série sera composée de grandes gravures
d’après des tableaux contemporains de maîtres belges,
soit au burin, soit à l’eau-forte, soit sur bois, soit par
des procédés lithographiques ou autres. Ces gravures
inédites et faites expressément pour les abonnés du
Journal des Beaux-Arts, leur seront distribuées au
moins deux fois par an.

La deuxième série sera composée de gravures de moin-
dre importance, inédites ou déjà publiées par des revues
illustrées étrangères, et concernant spécialement l’art
belge. Ces clichés seront tirés soit à part du texte, soit
dans le texte même du Journal.

Nous ne nous appesantirons pas davantage sur cette
importante amélioration qui ouvre une carrière nouvelle
à notre désir de fortifier l’action d’une œuvre à laquelle
le monde des arts a daigné faire un si généreux accueil.
Notre dévouement répond des soins que nous allons donner
à notre publication continuée sur ces nouvelles bases.

M. Jean Rousseau nous adresse la lettre
suivante :

Monsieur,

Perraettez-moi, en vous remerciant de
l’extrême bienveillance de vos appréciations, j
de joindre une sorte ée post-scriptum à l’étude I
que j’ai eu l’honneur de vous offrir sur l’orga- |
nisation des musées.

J’ai préconisé — comme deux importantes
innovations à y introduire — les collections
de copies et de gravures des principaux chefs-
d’œuvre de l’étranger.

On me dit, et je tiens à le redire, que ces
deux idées sont déjà appliquées, et dans no-
tre pays même.

Le gouvernement a eu, en effet, la bonne in-
spiration de demander, aux lauréats des con-
cours d’Anvers, depuis l’augmentation de
leur pension de voyage, les copies des pein-
tures capitales de Fltalie, et notamment des
fresques de Rome et de Florence, copies d’au-
tant plus intéressantes que les originaux ne
voyagent pas et qu’on est forcé de les voir sur
place.

Quanta une collection de gravures, telle que
je la demande, c’est une idée déjà et depuis
longtemps réalisée, me dit-on, par l’intelli-
gente initiative de M. De Keyser, directeur de
l’académie d’Anvers. M. De Keyser, au re-
bours de ce qui se fait si généralement, ne
laisse pas les gravures de l’académie dormir
dans les cartons. Il les exhibe en les classant
d’une façon raisonnée, suivant l’ordre, non-
seulement des dates, mais aussi des genres,
des écoles, des influences, d’après les res-
semblances ou les contrastes des styles et des
manières, de façon à mettre en saillie le ca-

ractère spécial de chaque maître par des
rapprochements et des comparaisons qui va-
lent mieux que toutes les définitions possi-
bles. Il est loisible aux élèves d’Anvers de
copier ce qui les a frappés, et de se pénétrer
ainsi d’autant plus de la leçon qui leur est
faite. Ces exhibitions se répètent souvent à
l’académie, et, si elles sont partielles, c’est
1 que l’insuffisance des locaux n’en permet pas
encore de complètes.

Veuillez, Monsieur, insérer ce Nota Bene
qui n’est qu’un acte de justice, et agréez, je
vous prie, avec mes remerciments, l’expres-
sion de mes sentiments les plus dévoués.

Jean Rousseau.

Bruxelles, 20 Janvier.

Teniers, le jeune,

SA VIE, SES ŒUVRES.

(Suite).

V.

Teniers demeurait à Anvers, longue rue
Neuve, dans la maison de Meerminne (i) qui
fut successivement habitée, au XVIe et au
XVIIe siècle, par trois artistes célèbres de
notre école; Jean Breughel de Velours la lais-
sa à son gendre Teniers II, qui, plus tard, la
céda à Jean Erasme Quellin.

Ce fut entre les années 1648 et 1652 que
Teniers, nommé peintre de l’Archiduc, quitta
sa ville natale pour se retirer à Bruxelles, dans
la paroisse de Coudenberg, où il habitait, à
proximité de la Cour, une maison sise rue
des Juifs (2), et non rueHaute (où se trouvait la

(Q Actuellement hahitée par M. Van der Schrieek;
elle porte le N° 107.

(2) Communiqué par M. Génard.
 
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