Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
PEINTURE, SCULPTURE, GRAVURE, ARCHITECTURE, MUSIQUE, ARCHÉOLOGIE, BIBLIOGRAPHIE, BELLES-LETTRES, ETC,

PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE SI. A. SIRET, SIESIBRE CORRESPONDANT DE l’aCADÉSIIE ROYALE DE BELGIQUE.

Paraissant deux fois par mois.

N° 24.

51 Décembre 1865.

Septième Année.

On s’abonne : à Anvers, chez De Coninck, éditeur;
à Bruxelles, chez Decq et Muqijardt; à Gand, chez
Hoste ; à Liège, chez De Soer et Decq ; dans les autres vil-
les, chez tous les libraires. Pour l’Allemagne : R. Weigel,
Leipzig. Heberle, Cologne. Pour la France : VcRenouard,
Paris. Pour la Hollande : Martinus Nyiioff, à La Haye.
Pour l’Angleterre et l’Irlande : chez Barthès et Lowell ,

14 Great Marlborough Street, à Londres. — Prix d’a-
bonnement : pour toute la Belgique, (port compris). —
Par an, 8 fr. — Étranger (port compris). —Allemagne,
10 fr. — France, 11 fr. — Hollande, 5 fl. — Angleterre
et Irlande, 8 s. 6 d. — Prix par numéro 40 c. — Récla-
mes : 50 c. la ligne. Pour les grandes annonces on traite
à forfait. — Annonces 50 c. la ligne. — Pour tout ce qui

regarde l’administration ou les annonces, s’adresser à
J. Edom, imprimeur à St. Nicolas, rue Notre Dame,
N° 5S5, (Flandre-Orientale. Belgique) (affranchir). Les
lettres et paquets devront porter pour suscription, après
l’adresse principale : « Pour la direction du Journal des
Beaux-Arts. » — Il pourra être rendu compte des
ouvrages dont un exemplaire sera adressé à la rédaction.

Pour tout ce qui concerne la rédaction de la partie française, s’adresser à M. J. J. Guiffrey, rue d’Hauteville, N° 1, à Paris.

SOMMAIRE : Belgique. Avis — Les premiers tableaux
flamands et l’école Rhénane. — Corr : part : Bruxelles. —
France. Revue Bibliographique. — A propos de Jacques
Callol. — Chronique générale. — Table des matières.

BELGIQUE.

Avis Important.

Nous offrons aujourd’hui gratuite-
ment à nos abonnés notre deuxième
prime inédite et spéciale de 1865 : les
Politiques , lithographie due à l’habile
crayon de M. Billoin et dessinée d’a-
près une œuvre inédite de Madou.
Nous n’avons nul besoin sans doute de
faire ressortir le charme et l’esprit de
cette composition.

Nos abonnés de Belgique recevront
cette prime avec le présent numéro,
le mode de dépôt chez un libraire du
chef-lieu de la province, ayant soulevé
des réclamations auxquelles nous nous
empressons de faire droit. Nos abon-
nés de l’étranger pourront faire rece-
voir leur prime contre remise de la
bande du journal, chez nos correspon-
dants dont les noms suivent :

France

chez Mme Ve Renouard

Paris.

Italie

))

Riccieri

Rlorence.

Angleterre

)>

Barthès et Lowell

Londres.

Hollande

))

Martinus Nyhoff

La Haye.

Indes Orientales

))

Thieme, KolfïetCie

Sourabaya.

Prusse et Conf. ger.

))

Heberle

Cologne.

Saxe,Bavière,Aulriclie » Rud. Weigel
Russie » Lacroix et

Verboeckhoven

Suisse » Woog

Leipzig.

Bruxelles.

Berne.

La distribution à l’étranger pourra
se faire à partir du 15 Janvier 1866. j

f

Nous informons ceux de nos abon-
nés qui n’auraient pas encore retiré
la première prime, (Le Liseur, par
H. Hymans d’après le Bon Leys) ainsi
que nous l’avons indiqué dans notre
numéro 20, (51 Octobre dr), qu’ils
pourront encore user de cette faculté
jusqu’au 15 Janvier prochain.

Nous publierons dans le cours de
l’année 1866 une charmante eau-forte
de M. Léopold Flameng, extraite de
YOEuvre de Rembrandt de M. Ch. Blanc,
plusieurs planches inédites de mono-
grammes, d’antiquités etc., ainsi que
des photolilhographies faites spécia-
lement pour le journal d’après d’admi-
rables dessins inédits de Rubens et de
Van Dyck.

Le présent numéro est accompagné
à titre de suppléments, de notre deu-
xième prime et du titre pour le volume
de l’année.

M. Alfred Michiels vient de publier le premier volume
de son Histoire de la peinture flamande. C’est une œuvre
pour ainsi dire nouvelle à laquelle nous consacrerons un
compte-rendu particulier. Le deuxième volume est en-
core inédit; l'auteur veut bien nous envoyer un chapitre
de ce volume, chapitre dont nous publions aujourd’hui
la moitié.

Dans ce chapitre, l’auteur combat l’opinion que l’école
rhénane a précédé l’école flamande, lui a servi de guide
et fourni des modèles. Ce n’est point nous qui, en cela,
trouveront que M. Michiels est dans son tort, mais il
nous semble avoir été extrêmement vif dans la défense
de sa thèse vis-à-vis des Allemands, qui auront sans
doute soin de lui répondre. L’auteur a consacré à l’his-
toire de la peinture flamande la plus grande partie de
son existence, il peut dire son exegi monumenlum. C’est
à la critique maintenant de signaler son œuvre au pu-
blic et de la commenter avec le soin qui convient. Pour
notre part nous n’y manquerons pas. En attendant nous
devons déclarer aujourd’hui, que si nous croyons aussi
que l’école flamande, à son origine, a peu de chose à
réclamer à l’école rhénane, nous ne saurions partager
l’opinion de M. Alfred Michiels sur l’Allemagne pour la-
quelle, au point de vue de l’art comme sous bien d’autres
rapports, nous éprouvons la plus sincère estime et la
plus vive admiration.

LES PREMIERS TABLEAUX FLAMANDS

et l’école rhénane.

« Une opinion généralement admise en ce
moment, c’est que l’école rhénane a précédé
l’école flamande, lui a servi de guide et four-
ni des modèles. Cette hypothèse, depuis long-
temps consacrée, me paraît injustifiable. Elle
a été inventée, soutenue, propagée par les
Allemands pour l’honneur de leur pays; com-
me ils se sont occupés les premiers des vieux
maîtres néerlandais, si intimement unis aux
vieux maîtres germaniques, une sorte de pa-
triotisme intellectuel les a portés à s’attribuer
 
Annotationen